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Esther Azaa Tankou :  » Le combat pour les droits des femmes ne se fait pas dans la fête mais dans la réflexion… « 

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Le 8 Mars , journée internationale des femmes, est ce jour où l’on reconnaît et l’on souligne, à l’échelle mondiale, les réalisations sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes et des filles, et où l’on sensibilise le public au travail qui reste à faire.

La participation pleine et effective des femmes et
leur accès aux fonctions de directions dans tous les domaines de la vie favorisent le progrès pour toutes et tous. C’est le cas d’Esther Azaa TANKOU, cheffe de Division de l’information à la Commission de l’Union Africaine.

Cette Camerounaise a élu domicile à Addis-Abeba, précisément au siège de l’Union
Africaine où elle y travaille au quotidien. Elle est
en charge de l’élaboration des stratégies de
communication et la coordination des médias pour
rendre effective les activités du siège de l’Union
Africaine en vue de promouvoir celle-ci sur la scène
internationale.

 » Lorsque les femmes occupent des postes, nous voyons des résultats escomptés et positifs. Mais celles-ci restent sous-représentées dans la sphère publique et les postes de décisions. Il faut souligner
que les femmes sont à la tête d’un État ou d’un gouvernement dans 22 pays et elles n’occupent que 24% des postes parlementaires nationaux », a martelé Esther Tankou. Pour elle, la célébration du combat pour les droits des femmes ne doit pas se faire pas dans la fête mais dans la réflexion.

L’occasion de préciser également que parmi les
interventions les plus efficaces et exemplaires qui
ont été menées jusqu’à présent pour lutter contre la
pandémie de la Covid-19, certaines l’ont été par des
femmes. Et c’est pour cette raison que cette année, la journée des femmes sert de cri de ralliement à la génération Égalité qui réclame des actions
favorisant l’avènement d’un avenir à chances égales pour tous.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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RDC : Le festival « Fièrement Ndundu » de retour, du 12 au 13 juin à Kinshasa, avec le thème « Tel que tu es »

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Après deux ans d’absence, le festival « Fièrement Ndundu » refait surface. La 6ème édition aura lieu à Kinshasa du 12 au 13 juin de cette année avec comme thème « TEL QUE TU ES ». L’événement a été annoncé par le directeur de l’ASBL « Plus de couleurs », Yan Mambo Kasongo, au cours de la conférence de presse tenue ce vendredi 2 juin à l’espace Pigeon Vert de la commune de Bandal. 

 

Dans son allocution, Yan Mambo a premièrement remercié la presse congolaise qu’il considère comme le plus grand sponsor, après Dieu, de cet événement.

 

Quid de « Plus de couleurs et Fièrement Ndundu ? Yan Mambo s’explique

 

A en croire ce réalisateur des vidéos clips, « Plus de couleurs » est un concept qui consiste à mixer toutes les différences de couleurs d’une peau dans une communauté et de les mettre ensemble dans une parfaite harmonie ».

 

Puis d’ajouter :  » Mais la particularité de Fièrement Ndundu , c’est surtout de pousser la personne atteinte d’albinisme d’accepter son identité tel qu’elle est. La plupart d’entre vous sont conscients qu’il y a dix ans ou 15 ans, c’était une insulte que d’être traité de ndundu dans la rue… Aujourd’hui, je pense que le travail est encore long, mais la plupart d’albinos ne seront aucunement gênés d’être appelés Ndundu. Ils s’assument tel qu’ils sont. Pour moi, c’est la plus grande de mes victoires « .

 

Particularité de la 6e édition

 

La plus grande particularité de cette sixième édition, c’est la création de trois prix. Le premier portant le nom du catcheur Mwimba Texas, qui est un Prix qui sera décerné à un albinos qui a sorti la tête de l’eau et qui émergé dans la société. Le Prix Kabasele sera remis à la personne non albinos qui soutient les albinos et, enfin, le Prix Ilunga Police belge pour les albinos qui ont choisi de soutenir le combat.

Dans un autre chapitre, la presse a interrogé l’initiateur de « Plus de couleurs ASBL » sur les propos de Zacharie Bababaswe traitant le leader de l’opposition, Moise Katumbi, de Ndundu.  » Kin emeli ba Ndundus » , Yan Mambo pense qu’il y aucune importance pour les albinos de s’insurger et de s’offusquer face à ces propos.  » Pas de polémique, car mon plus grand combat est que la personne albinos ne se sente plus gêné lorsqu’on cite le nom Ndundu », a-t-il conclu.

 

 

 

 

Désiré Rex Owamba / CONGOPROFOND.NET


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