Connect with us

Politique

Éric tshikuma : une rentrée parlementaire sous le signe de l’engagement et de la responsabilité

Published

on

Ce lundi, le Palais du Peuple a vibré au rythme de la reprise des travaux parlementaires, marquant le début de la session de septembre, traditionnellement consacrée aux enjeux financiers et budgétaires de la nation. Cette rentrée revêt une importance particulière, puisqu’elle est dominée par l’examen minutieux du projet de budget de l’État pour l’année 2026, présenté par le gouvernement de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka.

D’emblée, l’atmosphère s’est caractérisée par un sens aigu des responsabilités et une volonté commune de servir l’intérêt général. Le député national Éric Tshikuma, élu de la circonscription de la Funa, a magistralement incarné cet état d’esprit en insufflant une dynamique exigeante et constructive. Dans une déclaration remarquée, il a souligné la mission fondamentale de l’Assemblée :

« Notre rôle est d’examiner, sans complaisance mais avec équité, les prévisions budgétaires pour nous assurer qu’elles répondent aux priorités et aux urgences de notre peuple. Les attentes envers nous sont immenses ; il nous faut garantir des résultats concrets et tangibles. »

Au-delà de l’étude prospective du budget 2026, les parlementaires auront également la lourde tâche d’évaluer l’exécution de la Loi de finances 2024. Cet exercice de reddition des comptes, essentiel à la transparence démocratique, sera conduit avec la rigueur nécessaire pour renforcer la confiance entre les institutions et les citoyens.

Le député national Éric Tshikuma a, par ailleurs, appelé de ses vœux un renforcement de la production législative et du contrôle parlementaire, soulignant que ces leviers sont indispensables pour accompagner les réformes ambitieuses portées par le gouvernement et répondre efficacement aux aspirations légitimes de la population congolaise.

En formulant des vœux de “fructueuse session” à l’ensemble de ses collègues, le député de la Funa a lancé un appel vibrant à la mobilisation collective. Son message est clair : cette session doit être celle de l’action, du dialogue et des résultats au service du bien commun. Une vision partagée qui promet de faire de cette rentrée parlementaire un moment décisif pour l’avenir du pays.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR

Actualité

Kisangani : Quand les victimes de la guerre de 6 jours se rebellent contre la corruption au FRIVAO

Published

on

By

 

Un quart de siècle après le drame, les survivants handicapés refusent le silence et interpellent l’État sur la justice qui leur échappe encore._

 

Sous le soleil pesant de la Tshopo, ce week-end, ils sont venus, béquilles et cicatrices en avant, porter une même plainte, celle de la dignité bafouée. Les victimes de la guerre de 6 jours, ce conflit sanglant de juin 2000 qui avait opposé les armées rwandaise et ougandaise au cœur de Kisangani, ne demandent plus la pitié. Elles réclament des comptes.

Devant le ministre d’État en charge de la Justice, Guillaume Ngefa, un groupe de survivants a brisé le silence. Ces hommes et femmes, marqués à vie par la guerre, dénoncent aujourd’hui un nouveau fléau : la corruption au sein du Fonds pour la Réparation et l’Indemnisation des Victimes de l’Agression Ougandaise (FRIVAO). « Nous sommes venus voir le ministre pour lui montrer une situation indécente qui se passe ici à la Tshopo », confie Moïse Ndawele, amputé de la jambe droite depuis cette guerre.

« Les agents du FRIVAO nous réclament 500 dollars américains pour être enregistrés sur les listes d’indemnisation. Et si tu n’as pas cet argent, ils te proposent d’y figurer en échange de la moitié de ton indemnité. »

 

Un témoignage glaçant, partagé par de nombreuses autres victimes.

Ces pratiques présumées ternissent le visage d’un programme censé incarner la justice réparatrice voulue par l’État congolais. Pour ceux qui ont tout perdu, l’attente d’une compensation tourne à la désillusion, voire à l’humiliation.

 

Face à la gravité des faits rapportés, le ministre Guillaume Ngefa a promis d’agir. Selon les plaignants, il aurait assuré qu’il portera le dossier au Conseil des ministres et qu’il s’engage à « remettre de l’ordre » dans cette affaire. Une promesse saluée avec prudence par les victimes, qui redoutent que le dossier ne s’enlise dans les méandres administratifs, comme tant d’autres avant lui.

 

Mais à Kisangani, l’heure n’est plus à la résignation.

Les survivants de la guerre de 6 jours, dont beaucoup vivent aujourd’hui dans la pauvreté et l’oubli, veulent croire que leur combat pour la reconnaissance et la justice trouvera enfin un écho réel au sommet de l’État. « Nous ne voulons pas de faveur, seulement la justice. Nous avons assez attendu », lance l’un d’eux, le regard ferme.

 

À travers leur voix s’exprime toute une génération de Congolais meurtris, témoins d’un passé sanglant mais toujours debout, décidés à ne plus être les oubliés de l’histoire.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

Continue Reading