Politique
Enrôlement et identification des électeurs : Hervé Landry Kinkani fait carton plein à Kenge

Sur la terre de ses ancêtres, Hervé Landry Kinkani a communié avec sa base. Tout a commencé au pont Wamba où le président de la Fondation éponyme a été accueilli par les membres de sa Fondation, ceux du CDER, parti cher à Jean Lucien Bussa Tongba, ainsi que de nombreux sympathisants. Un échange fructueux et un message de sensibilisation à l’enrôlement ont été délivrés par cet acteur socio-politique.
Prochaine étape, la ville de Kenge. Accompagné par les membres et sympathisants du CDER et membres de sa Fondation, Hervé Landry Kinkani a été conduit à l’Institut Masikita, où il a obtenu, en présence des milliers des personnes, sa carte d’électeur. Question, pour lui, de s’acquitter de son devoir civique.
Après son enrôlement, le président de la Fondation « Landry Kinkani », connue sous le nom de Flak, a sensibilisé la population kengoise et celle des villages périphériques à l’enrôlement massif pour doter la province du Kwango d’un nombre important des représentants.
Après avoir entendu ce message de réconfort et d’espoir du président de Flak et cadre du CDER, la population Kengoise s’est dite satisfaite de rencontrer une nouvelle vision pour l’émergence de sa province.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
Actualité
Suspension de gratuité de la maternité à Monkole : Hermione Bolumbe tire la sonnette d’alarme et interpelle Roger Kamba

La nouvelle est tombée comme un coup de massue : le Centre hospitalier Monkole a suspendu la prise en charge gratuite de la maternité, faute de paiement du Fonds de Solidarité Santé. Une décision lourde de conséquences pour les femmes enceintes issues de milieux précaires, et qui n’a pas laissé indifférente la députée nationale Hermione Bolumbe, l’une des voix les plus engagées en matière de santé publique à l’Assemblée nationale.
Médecin de formation et à l’hôpital de Ngaliema, Bolumbe Hermione n’a cessé d’alerter sur la mauvaise gestion de la politique de gratuité de la maternité par le ministre de la Santé, Roger Kamba. Déjà en mai dernier, elle l’avait vivement interpellé lors d’une plénière parlementaire, dénonçant les failles criantes de mise en œuvre du programme pourtant lancé avec faste par le président Félix Tshisekedi en septembre 2023.
« Une politique non financée est une promesse vide. Derrière chaque facture impayée, il y a une mère, un enfant, une vie », a-t-elle lancé, visiblement émue, depuis les bancs du Palais du peuple.
Très impliquée dans les questions de santé maternelle, la députée Bolumbe avait alors dressé un tableau inquiétant : des femmes contraintes d’accoucher sans examens prénataux, des hôpitaux comme la clinique Ngaliema dépourvus de scanner, et une mortalité maternelle toujours aussi élevée, y compris dans des établissements de référence. « Même des épouses de députés, des filles de médecins meurent en accouchant », avait-elle dénoncé.
À la suite de la suspension officielle de la gratuité à l’hôpital Monkole en juin, sa réaction a été immédiate. Elle s’est insurgée contre l’inaction gouvernementale et le silence autour des engagements non tenus.
« Il n’y a pas de bon accouchement sans consultation prénatale normale. Et comment parler de gratuité quand des femmes paient encore l’échographie ? », a-t-elle martelé.
Plus qu’une élue, Hermione Bolumbe se positionne comme la voix des sans-voix. Elle réclame avec insistance les données chiffrées du ministère de la Santé sur la gestion réelle du programme et exige la transparence dans l’allocation des ressources publiques.
Dans un contexte où l’objectif de développement durable (ODD) vise moins de 100 décès pour 1 000 naissances vivantes à l’horizon 2030, sa position est claire : la santé maternelle doit redevenir une priorité nationale, non une ligne budgétaire sacrifiée.
Dorcas Mwavita/Congoprofond.net