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Emmanuel Cole (FBCP) formel : ” L’IGF viole certains principes sacro-saints d’un État de droit !”
C’est au cours d’une conférence de presse tenue ce mercredi 1er septembre au Centre Carter qu’un collectif des ONGDH a tenu à condamner cette manie de retrouver sur les réseaux sociaux les résultats des enquêtes menées par l’Inspection Générale des Finances ( IGF).
Pour les différents panelistes qui se sont exprimés, les résultats de ces enquêtes qui se retrouvent sur la place publique exposent les personnes accusées à la clameur publique alors qu’elles ne sont, pour autant, ni entendues ni jugées. A titre exemplatif, on cite notamment de le prétendu détournement des fonds au ministère de la Formation professionnelle et des métiers. « C’est madame le ministre Antoinette Kipulu Kabenga, qui a fait appel à l IGF pour un audit des listings de paie afin de dévoiler des fictifs dénoncés par les syndicalistes(…) Là où le bas blesse, c’est la procédure employée par Monsieur l’Inspecteur Général des Finances pour dénoncer ces prétendus détournements. Procédures que nous jugeons extraordinaires avec une précipitation qui frise la mauvaise foi…», a tenu à préciser Emmanuel Cole, activiste des droits humains et animateur de la Fondation Bill Clinton pour la Paix.
Quant à Me Charlène Yangazo Dimba, coordonnatrice de l’ONG “Outre Neuve”, elle a fait savoir que les procédures employées par l’IGF bafouent les principes sacro-saints d’un État de droit, notamment le principe de présomption d’innocence et le secret des instructions.
Pour ce collectif, l’IGF ne doit pas oublier sa mission première qui est de faire un audit sur les Finances publiques de l’État et non se substituer en juge.
Ces ONDGH, tout en saluant le travail de l’IGF, rappellent également
que ce travail devrait se faire dans le secret, car la divulgation des informations soumet les présumés coupables soit à la justice populaire, soit favorise leur fuite.
Dorcas Ntumba / Congoprofond.net
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RDC : Signature d’une convention d’assurance entre les ministres des Finances et de l’ESU pour la protection sociale des professeurs
Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, et la ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire Dr Marie-Thérèse Sombo ont signé samedi 2 novembre, une convention d’assurance historique, ouvrant un nouveau chapitre dans la protection sociale des professeurs d’universités et d’instituts supérieurs publics en RDC.
Ce partenariat ambitieux vise à garantir des couvertures essentielles, notamment en matière de santé, d’invalidité et d’obsèques, témoignant de l’engagement fort du gouvernement envers ses enseignants.
Pour le Ministre des Finances, cette signature représente la concrétisation d’une promesse tenue au nom du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
« La protection sociale n’est pas un luxe, mais une nécessité pour offrir un cadre de travail serein et digne à nos professeurs, artisans de la formation des générations futures », a-t-il affirmé.
Il a également souligné l’importance de poursuivre des réformes qui impactent directement la vie des citoyens, rappelant les avancées comme la gratuité de l’enseignement, grâce à laquelle des millions d’enfants accèdent aujourd’hui à l’éducation, y compris de nombreuses jeunes filles autrefois vulnérables au mariage précoce.
Cette convention incarne une vision claire : celle de bâtir une société qui valorise et protège ses piliers éducatifs, en veillant à ce que chaque enseignant soit soutenu et motivé pour contribuer au développement de la nation.
Willy Theway Kambulu/ CONGOPROFOND.NET
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