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Embouteillages à Pompage : Bientôt le bout du tunnel, le VPM W. Ngoopos rassure
Conformément à sa promesse d’être derrière les services de construction de saut-de-moutons dans la ville de Kinshasa, après l’activation de la chaîne de dépenses pour l’exécution des travaux, Willy Ngoopos, vice-premier ministre, ministre des Infrastructures et Travaux Publics, a fait une descente le vendredi dernier à 22 heures dans la commune de Ngaliema où les ingénieurs de l’entreprise chinoise CREC 8 et ceux de l’OVD s’activent dans la construction du saut-de-mouton du quartier Pompage.
Willy Ngoopos Sunzhel a exhorté les constructeurs à respecter le délai fixé afin que les usagers de cet ouvrage puissent s’en servir. Il a, par ailleurs souligné que le travail au niveau de chaque chantier doit se faire jour et nuit, en tenant compte de la mobilité des équipes, comme cela se fait sous d’autres cieux.
A ce sujet, Willy Ngoopos a insisté sur les heures de service. Selon lui, aucun chantier ne doit être interrompu. “D’où, toutes les batteries sont mises en marche pour que les travaux s’exécutent vingt-quatre” heures sur vingt-quatre, a-t-il martelé.
Justifiant sa présence sur terrain, Willy Ngoopos a déclaré : ” J’étais rassuré au bureau quand je les ai reçus mais cela ne suffisait pas; il fallait que j’effectue cette descente pour que je me rende compte de l’évolution des travaux sur terrain. Je vois que les travaux ont suffisamment avancé “, a-t-il constaté. A ce niveau, le problème ne se pose pas, a-t-il rassuré avant d’ajouter qu’un décaissement est déjà disponible dans la caisse de l’OVD pour achever tous les travaux.
Ainsi, il n’y a pas de raison de tirer les choses en longueur, a lâché le patron des ITP.
Dans les prochains jours, Willy Ngoopos se rendra au Haut-Lomami afin de palper la réalité de l’effondrement du pont Bondwe long de 167 mètres qui s’est écroulé le 20 septembre dernier.
Présents sur le terrain, les ingénieurs de l’OVD et des représentants de l’entreprise CREC 8 ont rassuré le numéro 1 des ITP que cet ouvrage sera mis en service d’ici à la fin du mois de novembre prochain .
Somme toute, Willy Ngoopos tient à la fin de ces travaux pour soulager la souffrance de la population de ce coin de la capitale, particulièrement celle qui fréquente l’Avenue du tourisme, réputée “route des embouteillages monstres”.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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La Banque d’Ouganda réticente à intégrer les francs rwandais et congolais dans ses opérations de change
La Banque d’Ouganda (BOU) a récemment clarifié sa position concernant l’absence de mises à jour régulières des taux de change pour le franc rwandais (RWF) et le franc congolais (CDF). Cette décision, qui soulève des questions dans la communauté financière régionale, repose sur un ensemble de facteurs économiques, réglementaires et pratiques.
Une stratégie axée sur la stabilité économique nationale
Kenneth Egesa, Directeur de la Communication à la BOU, a expliqué que cette approche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à préserver la stabilité économique de l’Ouganda tout en maintenant des relations régionales équilibrées. Selon lui, la volatilité historique du RWF et du CDF pourrait introduire des perturbations indésirables sur le marché ougandais si ces devises étaient régulièrement cotées.
“Notre priorité est de garantir un environnement financier stable pour l’Ouganda,” a déclaré Egesa. “Fournir des mises à jour fréquentes sur des devises plus volatiles pourrait envoyer des signaux erronés au marché et potentiellement décourager les échanges et les investissements dans la région.”
Des considérations réglementaires et diplomatiques
La BOU doit également naviguer dans un paysage réglementaire complexe. Les relations économiques de l’Ouganda avec le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC) sont encadrées par des accords de coopération politique et économique. Dans ce contexte, la publication régulière de taux de change pour le RWF et le CDF pourrait être perçue comme une ingérence dans les politiques monétaires de ces pays.
“Chaque pays a sa propre souveraineté monétaire,” a souligné Egesa. “Nous préférons laisser aux banques centrales du Rwanda et de la RDC la responsabilité de communiquer sur leurs propres devises.”
Une demande limitée et des défis pratiques
La décision de la BOU reflète également la réalité du marché ougandais. Selon Egesa, l’intérêt pour le RWF et le CDF parmi les commerçants et investisseurs ougandais est limité comparé aux principales devises internationales. De plus, la collecte et l’analyse des données nécessaires pour fournir des taux de change précis pour ces devises représenteraient un coût difficilement justifiable au vu de leur impact économique relativement faible sur l’Ouganda.
“Obtenir des données fiables sur ces devises peut s’avérer complexe en raison d’une activité de marché réduite et de normes de reporting variables,” a expliqué Egesa. “Nous ne voulons pas risquer de diffuser des informations potentiellement trompeuses qui pourraient nuire à la crédibilité de la banque centrale.”
Une approche pragmatique pour l’avenir
La position de la Banque d’Ouganda concernant le franc rwandais et le franc congolais reflète une approche pragmatique et stratégique. Tout en reconnaissant l’importance des relations économiques régionales, la BOU reste focalisée sur sa mission principale : assurer la stabilité économique de l’Ouganda et gérer efficacement les ressources du pays.
Cette politique pourrait évoluer à l’avenir si les conditions du marché ou les priorités économiques régionales venaient à changer. Pour l’heure, la BOU continue de se concentrer sur la gestion du taux de change du shilling ougandais par rapport aux principales devises mondiales, tout en surveillant de près les développements économiques dans la région des Grands Lacs.
Claudine N. I.
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