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Élections sénatoriales : « Ces mesures seront balayées d’un moment à l’autre » ( India Omari)
« Les 3 intentions qui deviennent des mesures aujourd’hui donc pour moi c’est du déjà entendu !!!
Ces mesures seront balayées d’un moment à l’autre, parce que la réunion institutionnelle n’est qu’une réunion informelle ». C’est la déclaration de India Omari, communicateur du Front Commun pour le Congo( FCC) après la décision du chef de l’État de suspendre l’installation des sénateurs.
Une décision tombée ce lundi 18 mars à l’issue de la réunion inter institutionnelle tenue l’ avant-midi à la cité de l’UA . Elle était lue par le ministres intérimaire de l’Intérieur, Basile Olongo.
La réunion inter institutionnelle n’a aucune force juridique
C’est ce qu’estime cet ancien DGA de l’OGEFREM, pour qui la CENI est un organe indépendant qui n’a aucune injonction à recevoir de qui que c’est soit. « Cette réunion a été instituée pour échanger les informations et non de prendre des décisions. Les décisions d’un État normal se prennent au sein du gouvernement en conformité avec la constitution, les gens qui connaissent les textes, savent très bien que la CENI est indépendante, » a-t-il ajouté.
Pour lui, le Procureur Général près la cour de cassation n’est pas juge constitutionnelle pour suspendre un processus électoral.
Le Chef devrait éviter de tomber dans une bataille juridique
Pour lui, le Chef de l’État doit éviter de tomber dans un piège juridique qui risquerait de le rendre ridicule.
« Est-ce que le chef devrait consulter avant de se plonger dans une bataille juridique qui risquerait de le ridiculiser, déjà il y a un premier précédent fâcheux avec l’affaire ministre Lumeya qu’on a fait comprendre au monde qu’il avait été suspendu par le président, mais il est légalement au travail ».
Et de conclure:
« vous voulez encore assister à un autre bras de fer entre la CENI avec le président et le président avec le sénat ? ».
TMB/ CONGOPROFOND.NET
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Thérèse Kayikwamba Wagner brise le silence : “Je refuse que ma vie privée devienne un champ de bataille”
Au cœur d’une vive polémique alimentée depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux au sujet de sa grossesse, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, est sortie de son silence. Dans une déclaration personnelle publiée ce vendredi, la cheffe de la diplomatie congolaise dénonce des “attaques diffamatoires” et des “propos mensongers” attentatoires à sa dignité et à celle de sa famille.
Des accusations en ligne et une riposte judiciaire annoncée
Depuis quelques jours, plusieurs vidéos et publications relayées sur les réseaux sociaux ont mis en cause la vie privée de la ministre, donnant lieu à une série de commentaires virulents, souvent teintés de misogynie et de sexisme.
Face à cette campagne de dénigrement, Thérèse Kayikwamba Wagner a annoncé avoir saisi le cabinet juridique ALTIUS, basé à Bruxelles, pour engager des poursuites judiciaires pour diffamation et atteinte à la vie privée.
Les premières actions cibleront, selon sa déclaration, Péro Luwara, responsable de la chaîne CPL TV opérant depuis la Belgique, Emmanuel Banzunzi de la chaîne Bishop National basée en Suède, ainsi que le site CongoIntelligence.com.
Elle indique par ailleurs que des démarches sont en cours auprès des plateformes numériques afin de faire supprimer les contenus mensongers et identifier les auteurs de leur diffusion et monétisation.
“Protéger ma famille et poursuivre mes fonctions en toute sérénité”
La ministre d’État affirme assumer “pleinement sa responsabilité de protéger son enfant” et de poursuivre son travail “avec sérénité et concentration”, soulignant que ces attaques ont tenté de “souiller un moment d’intimité et de joie familiale” et d’affaiblir sa voix dans l’exercice de ses fonctions diplomatiques.
“Au-delà de ma personne, cette action s’inscrit dans le combat de toutes les femmes contre les violences – qu’elles soient physiques ou verbales et contre le dénigrement sexiste encore présent dans nos sociétés”, a-t-elle déclaré, appelant à une prise de conscience collective sur le respect de la vie privée des femmes publiques.
Une mise au point dans un contexte délicat
Cette sortie intervient dans un contexte politique et sécuritaire tendu, alors que la République démocratique du Congo fait face à la persistance des violences dans l’Est du pays et à des enjeux diplomatiques majeurs.
Thérèse Kayikwamba Wagner rappelle qu’elle entend se concentrer sur “la défense de la souveraineté nationale, la protection des populations et la recherche de la paix”, laissant à son équipe juridique “le soin de mener à terme le travail engagé” sur le plan judiciaire.
Une parole rare, un signal fort
Connue pour sa réserve médiatique, la ministre a voulu cette fois marquer un coup d’arrêt à ce qu’elle qualifie de “banalisation du mensonge”. Son message se veut à la fois personnel et symbolique : aucune femme, publique ou non, ne devrait voir sa vie privée transformée en champ de bataille.
Tchèques Bukasa
