Connect with us

non classé

Élections/Bunia: 13 machines à voter sauvagement détruites par des déplacés de guerre

Published

on

Élections/Bunia: 13 machines à voter sauvagement détruites par des déplacés de guerre

Depuis tôt le matin de ce mercredi 20 décembre, quelques minutes après l’ouverture des bureaux de vote, des déplacés des camps voisins s’en sont pris au centre de vote de l’ISP.

Le delic

Enrôlés à Bunia, les uns pour le compte de Djugu et les autres pour le compte du territoire d’Irumu, des endroits en proie à l’insécurité, ces déplacés ont estimé qu’ils doivent voter à Bunia. Une demande non répondue par la CENI. D’où, leur colère manifestée par des scènes de violences.

À l’ISP, 13 machines ont été sauvagement saccagées dans 15 bureaux de vote sur place. Une vingtaine des salles de classes vandalisées, des vitres caillassés, des sacs de ciment emportés, des fournitures scolaires déchirées.

À l’école primaire Nyamukau, visée à deux reprises par des manifestants, l’on note aussi des dégâts.

Deux blessés légers, tous membres du bureau de vote. Il s’agit d’un président du bureau de vote et de son adjoint.

La clôture de cette école est aussi détruite par des électeurs qui prenaient fuite lors du débordement de ces déplacés.

Le retour au calme dans l’ensemble des centres de vote à Bunia est intervenu à 16 heures, heure locale.

Toutefois, les élections se déroulent normalement malgré certaines difficultés. Certains électeurs qui ne trouvent pas leurs noms sur les listes de votants, ont décidé de rentrer à la maison.

Dorcas Ntumba/CONGOPROFOND.NET

Spread the love

Actualité

Suspension de gratuité de la maternité à Monkole : Hermione Bolumbe tire la sonnette d’alarme et interpelle Roger Kamba

Published

on

La nouvelle est tombée comme un coup de massue : le Centre hospitalier Monkole a suspendu la prise en charge gratuite de la maternité, faute de paiement du Fonds de Solidarité Santé. Une décision lourde de conséquences pour les femmes enceintes issues de milieux précaires, et qui n’a pas laissé indifférente la députée nationale Hermione Bolumbe, l’une des voix les plus engagées en matière de santé publique à l’Assemblée nationale.

Médecin de formation et à l’hôpital de Ngaliema, Bolumbe Hermione n’a cessé d’alerter sur la mauvaise gestion de la politique de gratuité de la maternité par le ministre de la Santé, Roger Kamba. Déjà en mai dernier, elle l’avait vivement interpellé lors d’une plénière parlementaire, dénonçant les failles criantes de mise en œuvre du programme pourtant lancé avec faste par le président Félix Tshisekedi en septembre 2023.

« Une politique non financée est une promesse vide. Derrière chaque facture impayée, il y a une mère, un enfant, une vie », a-t-elle lancé, visiblement émue, depuis les bancs du Palais du peuple.

Très impliquée dans les questions de santé maternelle, la députée Bolumbe avait alors dressé un tableau inquiétant : des femmes contraintes d’accoucher sans examens prénataux, des hôpitaux comme la clinique Ngaliema dépourvus de scanner, et une mortalité maternelle toujours aussi élevée, y compris dans des établissements de référence. « Même des épouses de députés, des filles de médecins meurent en accouchant », avait-elle dénoncé.

À la suite de la suspension officielle de la gratuité à l’hôpital Monkole en juin, sa réaction a été immédiate. Elle s’est insurgée contre l’inaction gouvernementale et le silence autour des engagements non tenus.

« Il n’y a pas de bon accouchement sans consultation prénatale normale. Et comment parler de gratuité quand des femmes paient encore l’échographie ? », a-t-elle martelé.

Plus qu’une élue, Hermione Bolumbe se positionne comme la voix des sans-voix. Elle réclame avec insistance les données chiffrées du ministère de la Santé sur la gestion réelle du programme et exige la transparence dans l’allocation des ressources publiques.

Dans un contexte où l’objectif de développement durable (ODD) vise moins de 100 décès pour 1 000 naissances vivantes à l’horizon 2030, sa position est claire : la santé maternelle doit redevenir une priorité nationale, non une ligne budgétaire sacrifiée.

Dorcas Mwavita/Congoprofond.net

Spread the love
Continue Reading