Actualité
Élections 2023 : Fatshi va s’enrôler ce samedi à Mbandaka !

Lors de son adresse à la population de Mbandaka, ce mercredi 21 décembre à la Place Wangata, Félix Tshisekedi, président de la RD Congo, a appelé la population de l’Equateur à s’enrôler massivement pour participer aux prochaines élections générales. Quant à lui, il a annoncé acquérir sa carte d’électeur à l’ouverture de cette opération ce samedi 24 décembre depuis la ville de Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Equateur.
D’où son invitation à la population congolaise, en général, de lui emboîter le pas en allant s’en procurer chacun une carte d’électeur dès ce 24 décembre 2022 en prélude des élections prévues en 2023. « Si chaque Équatorien a sa pièce d’électeur, celà permettrait de choisir plusieurs bons délégués qui pourront m’accompagner dans mon mandat… », a dit Félix Tshisekedi, appelant au passage à la paix, l’unité et la cohésion sociale entre les Équatoriens en vue de l’émergence du pays.
Pour rappel, Félix Tshisekedi se trouve à Mbandaka (Equateur), depuis le mercredi 21 décembre, où va se dérouler la 9e Session de la Conférence des gouverneurs.
Éric Liyenge/CONGOPROFOND.NET
Actualité
Suspension de gratuité de la maternité à Monkole : Hermione Bolumbe tire la sonnette d’alarme et interpelle Roger Kamba

La nouvelle est tombée comme un coup de massue : le Centre hospitalier Monkole a suspendu la prise en charge gratuite de la maternité, faute de paiement du Fonds de Solidarité Santé. Une décision lourde de conséquences pour les femmes enceintes issues de milieux précaires, et qui n’a pas laissé indifférente la députée nationale Hermione Bolumbe, l’une des voix les plus engagées en matière de santé publique à l’Assemblée nationale.
Médecin de formation et à l’hôpital de Ngaliema, Bolumbe Hermione n’a cessé d’alerter sur la mauvaise gestion de la politique de gratuité de la maternité par le ministre de la Santé, Roger Kamba. Déjà en mai dernier, elle l’avait vivement interpellé lors d’une plénière parlementaire, dénonçant les failles criantes de mise en œuvre du programme pourtant lancé avec faste par le président Félix Tshisekedi en septembre 2023.
« Une politique non financée est une promesse vide. Derrière chaque facture impayée, il y a une mère, un enfant, une vie », a-t-elle lancé, visiblement émue, depuis les bancs du Palais du peuple.
Très impliquée dans les questions de santé maternelle, la députée Bolumbe avait alors dressé un tableau inquiétant : des femmes contraintes d’accoucher sans examens prénataux, des hôpitaux comme la clinique Ngaliema dépourvus de scanner, et une mortalité maternelle toujours aussi élevée, y compris dans des établissements de référence. « Même des épouses de députés, des filles de médecins meurent en accouchant », avait-elle dénoncé.
À la suite de la suspension officielle de la gratuité à l’hôpital Monkole en juin, sa réaction a été immédiate. Elle s’est insurgée contre l’inaction gouvernementale et le silence autour des engagements non tenus.
« Il n’y a pas de bon accouchement sans consultation prénatale normale. Et comment parler de gratuité quand des femmes paient encore l’échographie ? », a-t-elle martelé.
Plus qu’une élue, Hermione Bolumbe se positionne comme la voix des sans-voix. Elle réclame avec insistance les données chiffrées du ministère de la Santé sur la gestion réelle du programme et exige la transparence dans l’allocation des ressources publiques.
Dans un contexte où l’objectif de développement durable (ODD) vise moins de 100 décès pour 1 000 naissances vivantes à l’horizon 2030, sa position est claire : la santé maternelle doit redevenir une priorité nationale, non une ligne budgétaire sacrifiée.
Dorcas Mwavita/Congoprofond.net