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Élection de F. Tshisekedi : Aperçu des attentes du Kongo Central ( Tribune de Donatien Matoko Luemba , Notable)

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Le peuple Congolais a une fois de plus jeté son dévolu sur le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour cinq bonnes années afin de conduire à la destinée de son cher et beau pays !

L’ engouement observé lors de son passage au Kongo Central durant sa campagne électorale, a lancé un signal fort de ce qu’attendent les habitants de cette province en termes de développement économique et social après échanges entre le chef de l’État et la population.

Ce coin du pays qui a placé sa confiance en Félix Tshisekedi en le votant massivement est convaincu des efforts et de la détermination du Président à développer la RDC.

Tout en félicitant, une fois de plus, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour sa brillante victoire, Donatien Matoko Luemba, Notable du Kongo Central, Président de la Fondation « FDML » estime pour sa part que le plus dur venait de commencer car il faudrait des réformes considérables et de la rigueur afin d’apporter le sourire à ce peuple qui a fait preuve d’une grande maturité et resté tout de même exigeant pour son avenir afin de rendre concrètes les promesses du chef de l’Etat dans cette partie du pays.

La population du Kongo central reconnaît les efforts et la détermination du président Tshisekedi à redorer l’image de la RDC à travers plusieurs programmes en cours d’exécution.

Les attentes sont encore énormes pour le second mandat certes, mais vu les progrès observés, ce notable du Kongo central exhorte l’exécutif national a beaucoup plus de dextérité afin de continuer à rendre palpable la vision du Chef de l’État dans sa province.

Nous notons des avancées très significatives sur ce premier quinquennat à l’instar du programme de 145 territoires, il faudrait à tout prix continuer dans la même optique et y mettre encore plus de rigueur, de sérieux car cela favorise le développement à la base.

La province étant confrontée aux difficultés de prise en charge sanitaire, nous estimons qu’il est impérieux de réhabiliter les anciens et construire les nouvelles infrastructures hospitalières pour la grande province, éradiquer definitivement ce phénomène des femmes bloquées dans des hôpitaux après accouchement ; voilà pourquoi nous saluons la gratuité de la maternité ainsi que la couverture de la santé universelle.

Nous sommes plus que satisfaits de la gratuité de l’enseignement qui a automatiquement aidé à relever le nombre d’élèves, et en cela il faudrait construire beaucoup plus d’écoles afin d’accueillir les enfants dans les meilleures conditions.

Natif du Kongo Central, nous appuyons fortement la construction du port en eau profonde de Banana qui constitue un levier pour le développement économique de notre pays avec effets d’entraînement non seulement pour le Kongo central mais aussi pour les provinces de Kinshasa, Grand Kasaï, Grand Bandundu, Grand equateur , le Nord et Sud Kivu ainsi que le Maniema mais aussi et surtout un outil de souveraineté nationale.

Le Kongo central étant confronté aux problèmes d’infrastructures routières, sportives et culturelles vecteur important de développement, nous estimons qu’il faudrait construire des routes de desserte agricole en vue de booster l’économie car 70% de la population vit en zone rurale, la construction des stades omnisports afin de relancer les championnats sportifs et bien encadrer notre jeunesse.

Épine dorsale pour la quiétude de la population nous pensons que le renforcement des effectifs de la police nationale et sa formation faciliteraient l’action de l’exécutif.

Concernant les prochains gouvernants de notre province, nous disons non à l’amateurisme , clientélisme, gabégie, népotisme et toutes sortes d’anti valeurs dans le chef des animateurs de la province, ceux ci étant les représentants du Chef de l’Etat, nous estimons judicieux l’implication personnelle du garant de la nation quant au choix de ceux ci afin de concrétiser sa vision.

Que vive la RDC unie, forte et prospère.
Que vive le Kongo central.

Donatien Matoko Luemba

Notable


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Guerre du M23/Rwanda : Des milliers de personnes fuient les combats en direction de Goma et au-delà

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Les violents affrontements autour de la localité de Sake, dans l’est de la RDC, qui opposent l’armée congolaise, appuyée par ses alliés locaux, et le M23, soutenu par le Rwanda, poussent des milliers d’habitants de la région à fuir les combats. Si la plupart vont chercher refuge à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu situé à seulement une vingtaine de kilomètres de là, d’autres préfèrent aller au-delà et franchir la frontière avec le Rwanda. Reportage.

À Goma, en RDC, l’angoisse est palpable sur la route principale qui relie les quartiers de Ndosho et de Katindo. Des colonnes de déplacés circulent à pied, à moto ou en bus en direction du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Désespérées, Alice et Kanyere racontent leur calvaire. « Il y a de nombreuses détonations et des avions qui bombardent là d’où nous venons. Il y a aussi beaucoup de militaires sur la route. Tout le monde s’enfuit ! », confie la première. « Beaucoup de bombes explosent et les balles sifflent. Nous avons dû quitter les huttes de notre camp, témoigne la seconde, dépitée, avant de poursuivre : je n’ai pas de famille à Goma. Il faut que le gouvernement termine la guerre ! »

Âgé d’une trentaine d’années, Haguma Banga marche, lui, avec un matelas sur la tête. Après avoir fui Sake, il est toujours sans nouvelle de sa famille. « Je ne sais pas où sont ma femme et mes cinq enfants. Ce serait un miracle de les retrouver », se désole-t-il.

A l’hôpital CBCA Ndosho, le personnel soignant s’active pour recevoir les blessés qui affluent également en masse, comme Mariam Kashindi, 22 ans, qui a quitté Sake en urgence après avoir reçu un éclat d’obus dans le bras. « Nous avions commencé à fuir, nous étions devant le marché de Mubambiro quand ma fille a été touchée par une bombe dont les éclats m’ont atteint, raconte-t-elle avant de poursuivre : nous fuyons le M23. J’ai trois enfants. L’un a été blessé, quant à l’autre, je ne sais pas où il est ».

« Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup »
Un peu plus loin, Neema Jeannette pleure allongée sur un lit. Elle a été touchée par une explosion alors qu’elle se trouvait avec un groupe d’amies. « Une bombe est tombée sur nous. Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup. Moi, je suis la seule survivante. Je remercie le CICR de m’avoir prise en charge à l’hôpital », sanglote-t-elle.

Cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Nord-Kivu, Miriam Favier explique que l’établissement a été contraint d’activer ses quatre blocs opératoires en raison de l’afflux de blessés. « Depuis ce matin, plus de 70 patients sont déjà arrivés et ce n’est pas fini. C’est assez inquiétant », déplore-t-elle.

Si, à Goma, les autorités militaires comme la société civile appellent au calme, des écoles et plusieurs boutiques ont toutefois fermé leurs portes, tout comme l’Institut français, qui a décidé de suspendre temporairement ses activités. Les billets de tous les spectacles annulés seront intégralement remboursés, explique la structure dans un communiqué.

« Même ici, on vient d’entendre un obus tomber »

Anticipant une nouvelle dégradation de la situation sécuritaire, certains habitants ont, quant à eux, décidé de prendre les devants et sont passés au Rwanda voisin, où ils ont trouvé refuge dans la ville frontalière de Rubavu pour la plupart. « Mon mari habite ici, il m’a dit de le rejoindre pour fuir la panique qui s’empare de la ville de Goma », déclare ainsi Amina, une valise à la main et accompagnée de ses deux enfants.

Innocent, lui, a trouvé une chambre dans un hôtel. « Il y avait foule au niveau de la douane, c’était plein à craquer, rapporte-t-il. Alors, quand on a des enfants en bas âge, on ne va pas attendre la dernière minute pour partir, car on ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer, on n’est pas sur la ligne de front. Même ici, on vient d’entendre un obus tomber, alors imaginez : quand on est à Goma, c’est comme si l’explosion avait lieu dans la parcelle d’à côté. Voilà pourquoi on a décidé de partir » poursuit celui-ci.

Comme beaucoup d’autres habitants du chef-lieu du Nord-Kivu, Innocent prévoit de rester à Rubavu, le temps de voir comment évolue la situation, avec l’espoir de pouvoir rentrer chez lui le plus rapidement possible.

RFI


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