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Actualité

Élection 2023/Mbandaka: les dispositifs électroniques de vote, détruits par la population dans certains centres de la ville

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Un climat malsain a dominé dans quelques centres de vote, notamment à Bokombondji, EDAP, Bamanya, Moteyi et Djombo, pour ne citer que ceux-là.

La pomme de discorde, rapporte-t-on, c’est un candidat soupçonné par la population d’avoir usé des machines de la CENI avant l’ouverture des bureaux de vote, ce mercredi 20 décembre 2023.

A titre illustratif, au centre de Bokombondji, des témoins ont découvert une machine qui a été déjà utilisée. On dit qu’un vote clandestin a été effectué. Face à ces rumeurs, la population a pris l’option de détruire ledit appareil.

Un autre cas a eu lieu au centre de l’École d’application (EDAP) où la population affirme avoir déniché l’un des communicateurs d’un candidat député national à Mbandaka lequel faisait des manœuvres pour introduire un autre appareil de vote déjà manipulé ailleurs en faveur de son mentor. Ladite machine a été aussi saccagée par la population en colère et les témoins des autres candidats présents au Centre.

Ce situation a créé une psychose chez les électeurs des différents centres. D’où des escarmouches et échange des pierres et des gaz lacrymogènes entre la population et les éléments de la police.

Il sied de signaler que les électeurs du Centre Bokombondji, au bureau où le DEV a été détruit, n’ont pas pu voter. Ils demandent à la CENI de leur accorder la journée de ce jeudi afin de remplir leur devoir citoyen.

Éric Liyenge/CONGOPROFOND.NET


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À la Une

Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo :  Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université 

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L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.

Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.

Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.

Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.

Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.

Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.

Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).

Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET


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