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Environment

Éco-gardes du parc des Virunga : moral toujours haut malgré l’insécurité

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La dernière attaque contre les éco gardes au niveau de Rumangabo n’a pas du tout démoralisé ces héros de protection de l’aire protégée du parc national des Virunga. C’est le chargé de communication de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) qui l’a déclaré ce samedi 20 juin à Goma( Nord-Kivu), au cours d’un échange avec la presse locale.

Joël Wangamulai indique que le moral des gardes du parc est toujours haut et ceux-ci continuent d’abattre un travail de qualité.

Quant à savoir si cette tuerie d’une dizaine d’éco garde aura un impact sur le processus de recrutement des autres écogardes, ce communicateur de l’ICCN Nord-Kivu a demandé de laisser le temps au temps.

« Par apport au recrutement, les tueries c’est un grand coup. Nous les regrettons fortement. Est-ce que le moral des éco-gardes est entamé pour autant ? Non ! Ils continuent à travailler normalement. Maintenant, est-ce que ça aura une incidence sur le recrutement, nous le verrons le moment venu parce que pour le moment, nous n’avons pas encore lancé le recrutement depuis que nous avons connu ce cas-là. Mais en règle générale, chaque fois que nous voulons recruter 100 personnes, nous recevons plus de 12.000 demandes. Ça prouve qu’il y a un certain attachement à ce métier-là particulièrement », a indiqué Joël Wengamulay.
 
Pour rappel, c’est le vendredi 24 avril dernier qu’un groupe de gardes parc était tombé dans une embuscade des hommes armés non autrement identifiés au niveau de Rumungabo. 13 d’entre eux avaient perdu leur vie.

Précisons toute de même que le tourisme au parc national des Virunga est toujours suspendu voici plusieurs mois. C’est suite à la pandémie de Covid-19.

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET


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Environment

Inondations en Ituri : plus de 55 000 personnes affectées entre août et novembre !

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Au-delà de la situation sécuritaire préoccupante, la province de l’Ituri fait face à un autre problème : les innondations. Entre août et novembre, plus de 80 localités ont été touchées par des inondations causées par la crue du lac Albert, selon le Service Provincial de la Protection Civile.

Plus de 55 000 personnes sont affectées. De nombreuses habitations, écoles et structures sanitaires ont été endommagées ou détruites. Les populations ont perdu leurs stocks de vivres et articles ménagers essentiels.

Le dernier rapport produit par OCHA RDC en collaboration avec les partenaires humanitaires (couvrant la période du 1er au 30 novembre 2024) renseigne que plusieurs hectares de champs sont inondés, des ouvrages d’eau et des routes ont été détruits. Plusieurs milliers d’habitants se trouvent sans-abris et contraints à se déplacer. Aucune évaluation de ces déplacés n’est encore disponible à cause des contraintes d’accès physique.

Selon les acteurs humanitaires, ces déplacés sont exposés à des risques accrus de maladies et sont fragilisés par la précarité de leurs conditions de vie. Le service de la Protection Civile a appelé les populations riveraines du lac Albert à quitter leurs maisons à titre de mesures préventives, conclut le document.

Verite Johnson/CONGOPROFOND.NET


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