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E. Shadary : « La nouvelle configuration politique ne devrait guère nous effrayer « .

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En marge de la présentation officielle des députés du Parti du peuple pour la reconstriction et la démocratie(PPRD), Emmanuel Ramazani Shadary, sécretaire général de cette formation politique, a dans son allocution déclaré à ses camarades députés que la nouvelle configuration politique ne devrait guère les effrayer ni les inquiéter.

« Le PPRD a une expérience consolidée et riche en matière de partage de pouvoir tant dans le cadre d’une alliance politique que dans celle d’une coalition politique », a-t-il ajouté devant ses camarades du parti.

À cet effet, a-t-il rappelé, depuis sa création, le PPRD a assumé un leadership spécifique au sein des institutions politiques de notre pays.  » Le président national de notre parti avait accepté de partager même des pouvoirs régaliens et souscrit à la formule de 1+4. La clé du succès de cette formule atypique, ce fut lui, sa modestie, son amour pour la patrie, sa volonté de réunification et de pacification du pays », a-t-il appuyé.

Après les scrutins de 2006 et en dépit de la majorité obtenue par le camp présidentiel, s’est il souvenu, « nous avions accepté, par souci de cohésion et pour réduire le risque de fracture nationale, de constituer l’ AMP (l’Alliance pour la Majorité Présidentielle). Et le PALU, pourtant minoritaire,
l’ UDEMO, encore plus que minoritaire, bénéficièrent de dividendes politiques très significatives de cette alliance ».

En 2011, rappelle-t-il encore, nous avions constitué la Majorité Présidentielle tout court. Ce qui nous a permis dévoluer jusqu’aux Concertations nationales de 2013, source d’un gouvernement ouvert à l’opposition républicaine. Les pourparlers de la Cité de l’Union Africaine ont constitué à leur manière une avancée, avec un gouvernement d’union nationale, puis ce fut le gouvernement de large union nationale, issu de l’accord du 31 décembre 2016, dit « Accord Global et inclusif ».

Dans le même ordre d’idée, récemment encore, le PPRD a signé, en 2018, la charte constitutive du Front commun pour le Congo (FCC), initialement plate-forme électorale, et devenue depuis février 2019, une plate-forme du gouvernement.
Certes, insiste Emmanuel Ramazani Shadary, il y eut les démons qui embrasèrent les relations entre le président Kasa-vubu, minoritaire au parlement, et le Premier ministre Lumumba, majoritaire au parlement. Tirant des leçons de cette expérience malheureuse, l’autorité morale n’a cessé de nous rappeler d’oeuvrer pour la cohésion, la discipline et la détermination, aussi bien au sein du FCC que  dans cette dynamique politique de coalition avec la plate-forme Cap pour le Changement (CACH).
Fort de ses élus au niveau de la chambre basse du parlement et au sein du FCC, Emmanuel Ramazani Shadary indique que la tête du prochain gouvernement revient au PPRD et promet de travailler dans la co-hésion avec la plateforme CACH, « notre nouvel allié au sein de la coalition ».
Et de soutenir: « Cela devrait être d’autant plus aisé que nous sommes tous du même bord idéologique, et que le projet de gouvernement défendu par le FCC lors de la campagne n’est ni en contradiction ni en déphasage avec la vision du nouveau Chef de l’Etat ».

Aussi, a-t-il rassuré, « nos nouveaux alliés apprécieront davantage notre façon de faire, si nous travaillons pour la dignité du Congolais, dans le respect mutuel de chaque partenaire politique, avec ordre et dans la discipline. Toujours déterminés à construire un Congo plus beau qu’avant, plus fort et plus prospère ».

Pour rappel, au cours de cette activité, 116 députés nationaux et 156 députés provinciaux ont été présentés devant les cadres et militants. Telle a été la moisson récoltée par le PPRD à l’issue des élections législatives nationales et provinciales élections du 30 décembre 2018.
MUAKAMU/CONGOPROFOND.NET

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Kisangani : Le gouverneur a.i. Mogenya Baraka appelle à une action urgente pour désengorger les prisons

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Le ministre d’État en charge de la Justice, Guillaume Ngefa, a entamé, ce jeudi 6 novembre, une mission officielle dans la province de la Tshopo. Accueilli à l’aéroport de Kisangani par le gouverneur intérimaire, Ghislain Mogenya Baraka, cette visite est placée sous le signe de l’évaluation du secteur judiciaire dans la région.

Le gouverneur a.i. a expliqué que son accueil personnel traduisait le respect dû au ministre d’État, mais aussi l’importance qu’il accorde à cette mission. Selon lui, la présence du ministre à Kisangani offre une occasion de redynamiser un appareil judiciaire confronté à de multiples défis.

Les premiers échanges entre les deux responsables, à l’aéroport international de Bangoka, ont porté sur les principaux axes de la mission : la visite des cours et tribunaux, des parquets, ainsi que des établissements pénitentiaires civils et militaires.

Guillaume Ngefa prévoit notamment d’inspecter la prison centrale de Kisangani, celle d’Osiyo et celle de Konga Konga. Il s’intéressera également à la récupération des espaces autrefois spoliés appartenant à l’administration pénitentiaire.

Une attention particulière sera accordée au dossier FRIVAO, que le ministre souhaite examiner de près. Le gouverneur Ghislain Mogenya Baraka a annoncé qu’une cartographie complète de la situation judiciaire et pénitentiaire de la Tshopo sera soumise au ministre pour une meilleure orientation de son action.

L’un des points critiques soulevés demeure la surpopulation carcérale à la prison centrale de Kisangani, dont la capacité d’accueil est largement dépassée, un symbole des maux persistants du système judiciaire provincial.

En conclusion, le gouverneur Mogenya Baraka a salué l’arrivée du ministre Guillaume Ngefa, espérant que cette visite marquera le début d’un véritable redressement du secteur judiciaire dans la Tshopo.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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