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Economie

DRC Mining Week : L’USAID toujours engagée aux côtés de la RDC dans la lutte contre la corruption 

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Au cours d’un déjeuner tenu dans la salle Bukavu de l’hôtel Karavia, ce mercredi 14 juin, dans le cadre de la semaine congolaise des mines (DMW), l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a, à travers son directeur, John Dunlop, présenté aux participants l’importance et l’ampleur du partenariat entre la RDC et les USA.

En effet, ces deux pays entretiennent un partenariat de longue date pour lutter contre la corruption, promouvoir la responsabilité et uniformiser les règles du jeu pour faire des affaires dans tous les domaines, y compris le secteur minier.

Au cours de cette table-ronde, l’objectif était de concentrer l’opinion sur les défis et les opportunités dans le secteur minier de la RDC ; en particulier sur ce que les États-Unis considèrent comme des minéraux critiques (tels que le cobalt, le lithium, le tantale, l’étain, le zinc, le niobium et d’autres disponibles en RDC). La RDC considère quatre d’entre eux, le cobalt, le tantale et le niobium, comme “stratégiques”.

L’USAID partage l’engagement du gouvernement américain à travailler en collaboration avec tous ses homologues, pour créer des conditions plus équitables pour les investisseurs sur la base d’un engagement entre tous ceux qui génèrent des rendements équitables pour les citoyens, le gouvernement et les opérateurs miniers de la RDC.

Poursuivant son allocution, le Directeur John Dunlop a ajouté que, Grâce au Clean Gold Project de l’USAID/RDC, des chaînes d’approvisionnement pour l’or artisanal ont été développées, reliant les coopératives aux acheteurs en aval, aux raffineurs et aux bijoutiers des États-Unis et d’Europe. Actuellement l’or responsable est tracé avec l’autorisation d’exportation basée sur la diligence raisonnable de Blue Mines du gouvernement de la RDC et l’Initiative de Transitivité de l’Or Artisanal (ITOA, en français ; qui signifie Initiative de Traçabilité de l’Or d’exploitation Artisanal). La première exportation est en cours de facilitation.

En janvier 2023, le Département d’État a publié le protocole d’accord signé sur les chaînes de valeur des batteries de véhicules électriques. Par ce protocole d’accord, les États-Unis soutiendront l’engagement entre la RDC et la Zambie de développer conjointement une chaîne d’approvisionnement pour les batteries de véhicules électriques. Le protocole d’accord soutient l’objectif de la RDC et de la Zambie de construire une chaîne d’approvisionnement productive, de la mine à la chaîne de montage, tout en s’engageant à respecter les normes internationales pour prévenir, détecter et engager des poursuites judiciaires pour lutter contre la corruption et les atteintes aux droits humains tout au long de ce processus.

Grâce à l’initiative américaine “Prosper Africa” et à la plateforme de commerce et d’investissement en Afrique de l’USAID, un pipeline d’opportunités d’investissement congolais pour attirer davantage d’investissements américains en RDC a été construit. Cette semaine, l’USAID a lancé une nouvelle initiative de financement, l’activité minière “Prosper Africa Trade Initiative” de 20 millions de dollars, qui examinera une gamme de petites et moyennes propositions de diligence raisonnable, de préfaisabilité et de démarrage des secteurs privé, public et de la société civile. Les critères comprennent des accords d’exportation de minéraux critiques qui seront conclus dans les 12 mois suivant le financement.

Rappelons que l’Agence des États-Unis pour le développement international est l’agence du gouvernement des États-Unis chargée du développement économique et de l’assistance humanitaire dans le monde. L’agence travaille sous la supervision du président, du département d’État et du Conseil de sécurité nationale

Benjamin Kapajika/ congoprofond.net


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Economie

Pisciculture à bac hors-sol : Jean-Pierre Tshimanga encourage la  CAP Congo à étendre ses activités dans les 26 provinces

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Le ministre de la Pêche et élevage, Jean-Pierre Tshimanga Buana encourage la Compagnie agropastorale du Congo (Cap Congo) à intensifier ces activités piscicoles, notamment production et vente des poissons chats et tilapias, dans toutes les 26 provinces de la RDC. Il l’a dit à l’occasion de la visite qu’il a rendue à cette société ce lundi 16 septembre sise Kinshasa-Limete. 

À en croire le patron de la Pêche congolaise, la Compagnie agropastorale du Congo (Cap Congo) mérite une attention soutenue du gouvernement congolais étant donné qu’elle la production et la vente de deux variantes de poissons Ngolo (poissons chats) et tilapias, ce qui met la population congolaise à l’abri des produits surgelés, auteurs de plusieurs maux dont on souffre actuellement.

«Après Ngolo Moseka, pour répondre à la vision du chef de l’État qui a fait de la pêche et élevage un secteur productif au cœur du développement de notre pays, nous nous retrouvons aujourd’hui chez Cap Congo qui fait l’élevage des poissons. ici la différence est qu’ils ont deux variantes de production : le Ngolo ou poisson chat et le tilapia. Une bonne pisciculture que nous devons encourager pour éviter d’importer les produits congelés et donner à la population une nourriture fraîche et bio», note le ministre Jean-Pierre Tshimanga Buana.

 

Après la ronde dans les pièces de cette entreprise piscicole constituées de bacs hors-sol, Jean-Pierre Tshimanga n’a pas caché sa satisfaction au nom du gouvernement congolais. 

«Nous sommes venus pour encourager ces initiatives et montrer à ces hommes d’affaires libanais que le gouvernement congolais est  derrière eux et qu’ils doivent multiplier davantage ces activités. D’ailleurs ils disent qu’ils mènent ces mêmes activités à Mbankana, dans la périphérie de Kinshasa. Donc,si nous avons des productions comme celles-ci en abondance dans notre pays, nous allons mettre fin à la faim. La sécurité alimentaire va être assurée, comme la première ministre le veut dans la vision du chef de l’Etat. Nous n’allons pas nous arrêter ici, prochainement nous irons à Mbankana pour les encourager à aller de l’avant. Il est démontré par un rapport des partenaires de FAO et de PAM que sur 4 poissons que nous mangeons, 3 proviennent de la pisciculture. Nous devons comprendre qu’avec la surpêche, nos eaux sont en train de se vider et cette expérience est très importante, nous devons la pratiquer dans toutes nos 26 provinces. Ça doit nous aider à demander à la population congolaise de suivre cet exemple, ces productions doivent être entre les mains des congolais et non un monopole des expatriés», a-t-il insisté. 

La compagnie agropastorale du Congo (Cap Congo) est une société financée par des capitaux libanais installée en RDC depuis 2018. Elle s’occupe de la vente des tilapias frais et Ngolo, des aliments pour poissons et des alevins. 

Avec Théo Démosthène KALUBI/Africongo.net


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