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Dot : Mfumu Difima demande à l’Assemblée nationale de renvoyer la proposition de loi Mbau aux chefs coutumiers pour amendement

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Le président national du Conseil supérieur de l’autorité traditionnelle et coutumière a dans une interview accordée à Actu30 dénoncé la démarche utilisée par le député Daniel Mbau pour n’avoir pas, au préalable, consulté l’autorité coutumière avant de proposer sa proposition de loi portant modification du Code de la famille. Il cite l’article 207 de la constitution qui reconnaît le pouvoir de l’autorité coutumière et la loi numéro 15/215 du 25 août 2015 donne le plein droit à l’autorité coutumière sur certaines matières.

« (…) Ne confondons pas ce qu’on appelle les exactions en ville et ce qui se passe dans la vie des Congolais, non ! Je ne veux pas que ça soit un débat qu’on ramène à l’Assemblée car l’Assemblée ne représente pas la coutume. Il veut parler d’une loi qui concerne la coutume, il devrait commencer par la consultation de ceux qui représentent la coutume », a-t-il dit.

Sa Majesté Mfumu Difima recommande au président de l’Assemblée nationale de renvoyer cette loi à l’autorité coutumière pour amendement.

« Je demande au bureau de l’Assemblée nationale de nous renvoyer ce projet et d’envoyer ce député à consulter l’autorité coutumière. N’énervez pas les chefs parce que c’est un plaisir… », a-t-il fait savoir.

Pour rappel le député Daniel Mbau a déposé un projet de loi relative à la fixation de la dot à 500$ pour les filles de la ville et 200$ pour celles des milieux ruraux.

Dans un autre registre, le représentant des chefs coutumiers a salué le projet de loi déposé à l’Assemblée sur le verrouillage des postes régaliens.

« Moi j’appuie cette loi. Mais pas dans le sens de compréhension qu’on veut donner à celle-ci mais dans le sens de savoir qui est Congolais et qu’elle sont les critères d’être un Congolais. On est Congolais par rapport à un clan ».

Le chef Mfumu Difima a surtout insisté et appelé tout le monde au respect de la coutume et des autorités traditionnelles et coutumières en République démocratique du Congo

Petit Ben Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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Jean Bakomito Gambu : le règne de l’improvisation, des promesses creuses et de l’immobilisme déguisé au Haut-Uele 

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Depuis son accession au gouvernorat, Jean Bakomito Gambu a érigé l’art de la procrastination en mode de gouvernance. Son bilan ? Une litanie de discours grandiloquents, des promesses aussi vides que son agenda de réalisations, et une province du Haut-Uélé qui s’enfonce chaque jour un peu plus dans le marasme.

Quand le Gouvernorat se réduit à une « machine à paroles » et à des nominations clientélistes, le peuple trinque. À quand le réveil du peuple de Haut-Uélé pour mettre fin à ce Ministère de la parole, de ce Gouvernorat sans gouvernance ? Jean Bakomito, avocat de profession, a visiblement confondu son rôle avec celui d’un ministre itinérant de la communication. Il parle, annonce, promet, claironne… mais ne fait rien.

Le peuple du Haut-Uélé attend toujours ne serait-ce qu’une seule réalisation tangible pouvant rivaliser avec celles de l’ère Christophe Baseane Nangaa. Les routes ? Délabrées. Les hôpitaux ? Sous-équipés. Les écoles ? Délabrées. L’agriculture ? Abandonnée. L’emploi des jeunes ? Un mirage. Pour vous faire une idée de l’immobilisme actuel, il faut remonter à l’époque de feu Jean-Pierre Lola Kisanga d’heureuse mémoire.

Jean Bakomito Gambu est une grande illusion avec sa machine à promesses. Pendant tout ce temps passé à la tête de la province, le « gouverneur » multiplie les réunions stériles, les inaugurations fantômes et les déclarations tonitruantes qui ne débouchent sur rien. Son équipe ? Une brochette de nommés politiques, choisis non pour leurs compétences, mais pour satisfaire des alliés ainsi que leur loyauté aveugle.

Résultat : une administration pléthorique, inefficace, et une gabegie qui grève l’avenir de la province du Haut-Uélé. À chaque déplacement, c’est la même comédie : des annonces mirifiques, des engagements solennels… vite oubliés une fois les caméras éteintes. On nous parle de projets structurants, mais où sont-ils ? Où sont ces usines, ces infrastructures, ces investissements censés sortir le Haut-Uélé de la léthargie ?

Pire, les rares chantiers entamés traînent en longueur, comme si le temps n’avait aucune importance pour ce gouvernorat. Pendant ce temps, les populations endurent. Les paysans voient leurs récoltes pourrir faute de routes praticables. Les malades meurent dans des centres de santé sans médicaments. Les jeunes diplômés errent dans les rues, sans espoir d’embauche.

La question n’est plus de savoir si Jean Bakomito Gambu peut redresser la province, mais combien de temps le Haut-Uélé devra encore souffrir avant d’être libéré de cette gouvernance erratique. Ses soutiens, hier encore bruyants, murmurent désormais leurs critiques, honteux de l’échec qu’ils ont contribué à installer. Le constat est sans appel : sous Jean Bakomito Gambu , le Haut-Uélé régresse.

Les problèmes s’accumulent, les solutions brillent par leur absence. Et pendant que le gouverneur joue les illusionnistes, le désespoir gagne du terrain. 2028 paraît à ce stade une échéance trop lointaine pour un peuple abandonné. Il est temps de dire les choses clairement : le Haut-Uélé mérite mieux qu’un bateleur politique. Il mérite des actes, pas des mots. Avant qu’il ne soit trop tard.

TEDDY MFITU

Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR

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