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Actualité

Dossier Mbororo : le gouvernement appelé à réagir immédiatement

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Les éleveurs Mbororo posent énormément des problèmes au Nord Est du pays, particulièrement dans le territoire de Faradje.

Cette situation a été au centre d’une assemblée générale de la société civile forces vives du territoire de Faradje dans la province du Haut-Uélé ce vendredi 24 mai 2019 à Faradje.

Cette rencontre intervient 3 jours après l’expiration du moratoire accordé à ces éleveurs étrangers par la commission ad hoc pour quitter ce territoire. Mais jusqu’à ce jour, aucun départ n’a été observé.

Les couches sociales de Faradje accusent le gouvernement congolais d’être complice dans ce dossier.
Aucune solution concrète n’a été trouvé depuis que ce problème se pose.
«Visiblement, les Mbororo n’ont aucune intention de quitter le territoire de Faradje sans application des mesures contraignantes de l’État congolais à leur endroit.
Le Gouvernement congolais ne veut pas les expulser du territoire national, cela frise une complicité. Entre temps, la population subit les conséquences néfastes de leur présence indésirable : dévastation des champs, tarissement des sources et cours d’eau, colmatage du sol, perturbations de l’écosystème, insécurité permanente due à leur esprit agressif,…», écrit la société civile dans son communiqué final du 24 mai 2019.

En outre, les leaders communautaires de Faradje indiquent qu’aucune forme de cohabitation n’est envisageable avec les éleveurs Mbororo.

C’est pourquoi ces forces vives appellent le gouvernement congolais :
“à suivre l’exemple du Congo Brazzaville et de l’Angola qui avait pris leur responsabilité pour expulser les congolais en séjour irrégulier dans leur pays respectifs, sinon, nous considérerons comme vivant dans un non Etat et nous en tirerons les conséquences.
À dater de ce 24/05/2019 jusqu’au 30/05/2019 si nous n’obtenons pas gain de cause, nous amorceront une série d’actions démocratiques”, ont ils menacé.

Présenté comme une opportunité économique pour les habitants de Faradje, le dossier Mbororo est devenu un problème majeur dans ce coin du pays.

TMB/ CONGOPROFOND.NET


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Politique

Les frères Nangaa et les hangars de la CENI : Symboles d’une ambition démesurée dans le Haut-Uélé

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Dans la province du Haut-Uélé, les frères Nangaa, connus pour leur implication dans le business des hangars initialement destinés à être les entrepôts de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), ont involontairement érigé un symbole de l’ambition démesurée et des excès qui accompagnent parfois certains hommes qui viennent en politique pour faire les affaires en RD Congo.

Ces hangars, initialement prévus pour servir de simples entrepôts logistiques, se sont transformés en bureau de perception des péages ou autres qui payent leur loyer au Gouverneur sortant, dépassant de loin les besoins fonctionnels de la CENI. Leur construction ostentatoire et leur taille imposante ont rapidement attiré l’attention, faisant naître des questions sur l’utilisation efficace des ressources publiques à des fins privés et l’éthique entourant de tels projets.

Les frères Nangaa, par leur implication centrale dans ce projet, sont devenus des figures controversées, suscitant à la fois admiration et critique. Leur nom est désormais associé à cette structure imposante, devenue le symbole de l’excès et de l’ambition non maîtrisée à Isiro et dans les 6 autres territoires dans la province du Haut-Uélé.

Alors que ces hangars pourraient être perçus comme un signe de modernité et de progrès, ils soulèvent également des interrogations sur la transparence, la responsabilité et la bonne gouvernance. Ils mettent en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés de nombreux projets d’infrastructure en RDC, où la frontière entre ambition légitime, enrichissement illicite et gaspillage semble parfois floue.

Les hangars des frères Nangaa servent de rappel puissant des enjeux entourant le développement et la gouvernance dans le pays, invitant à une réflexion plus profonde sur la manière dont les ressources publiques sont utilisées et sur la nécessité d’une gestion responsable et transparente des projets, pour le bien-être de tous les citoyens du Haut-Uélé et au-delà.

TEDDY MFITU

Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR


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Bientôt le magazine CONGO PROFOND dans les kiosques à journaux : Simplicité, Pertinence et Découverte