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Djugu : Plus de 47 civils massacrés ce dimanche, les miliciens CODECO indexés !

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Une quarantaine de civils ont été massacrés par les miliciens CODECO vers les premières heures de ce dimanche 08 mai 2022 dans le territoire de Djugu.

Cette unième attaque a ciblé le site minier appelé “Camp Blankete” situé à au moins 5Km du centre de négoce de Pluto, dans le groupement Mabilindey, secteur de Banyali-Kilo, proche de la commune de Mongbwalu.

Certaines victimes ont été calcinées dans leurs maisons d’habitation. Quant aux blessés, ils ont été ramenés, les uns, dans des structures sanitaires de Pluto et les autres au centre de Mongbwalu.

Le député national Jackson Ausse qui livre la nouvelle à CONGOPROFOND.NET dresse un bilan provisoire de 48 civils massacrés. D’autres, confie-t-il, ont été kidnappés.

Cet élu du territoire d’Irumu, en Ituri, évoque également le déplacement massif de la population de cette partie du pays.

Nous avons encore enregistré une perte énorme, des enfants, des femmes…L’ennemi attaque depuis 03h jusqu’au soir, on ne sent pas la poursuite. Les rebelles ne sont pas allés au ciel ni aux enfers, ils sont restés dans le même territoire !”, regrette-t-il.

Le colonel Jean Ladis Mabosso, administrateur du territoire de Djugu qui confirme la nouvelle, sans un quelconque bilan, évoque de son côté le pillage des biens des paisibles citoyens et encourage la population à s’aligner derrière les éléments de l’ordre.

Une vive tension est observée dans la région depuis la matinée et des coups de balles se font entendre.

L’autorité communale de Mungwalu qui accueille les blessés et les déplacés, parle, elle, de plus de 50 civils tués dans cette incursion des miliciens CODECO.

L’armée ne s’est pas encore prononcée.

Depuis l’arrivée de l’administration militaire dans la province de l’Ituri, une année après, plusieurs attaques ont été menées par les CODECO contre les populations civiles. Des cas de morts, de blessés et d’incendies des maisons ont toujours été enregistrés à chacune de leurs attaques.

Verite Johnson/CONGOPROFOND.NET


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N’Djili : Victime des Kulunas, une famille porte plainte contre un commandant de la police pour non assistance en personnes en danger

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Au moins 16 personnes non identifiées, munies d’armes blanches, ont pénétré dans une parcelle à N’Djili, aggressant une famille. Bilan : 2 jeunes filles violées dont l’une de 23 ans, une maman tabassée, plus de 2000$ volés, 11 téléphones emportés, ordinateurs et les télévisions de deux maisons dérobés. Ce drame s’est déroulé dans la nuit du mercredi à jeudi aux alentours de 03 heures du matin, dans la commune de N’Djili au Quartier 13, non loin d’un poste de la police et du bureau du quartier.

La rédaction de CONGOPROFOND.NET qui s’est rendue sur le lieu de cette tragédie, a recueilli les témoignages des victimes.

D’après l’une des victimes violées, ces kulunas avaient pour objectif de récupérer l’argent et tous les biens de valeurs.

« Nous dormions, aux alentours de 3 heures du matin et avons attendu des gens dehors menaçant nos portes de deux maisons pour entrer. Ils ont cassé les antivols, puis ont tout détruit jusqu’à entrer dans la maison pour accomplir leur sale besogne…“, a-t-elle révélé.

Puis d’ajouter : “Nous ne sommes pas loin d’un poste de la police. C’est juste une avenue après nous. Ce n’est pas situations la première fois sur notre avenue. Depuis le mois de juillet jusqu’à ce mois d’octobre, nous comptons déjà 7 situations de la sorte. La police a été contacté mais elle ne vient toujours pas”.

Nos voisins lorsqu’ils ont entendu nos cris, ont commencé a appeler tous les contacts laissés par la police de proximité, malheureusement aucun ne passait. C’est de cette façon qu’ils ont appelé le District, mais sans succès. Personne n’est venue nous porter secours…”, a renseigné une autre victime.

Le matin du jeudi à 06 heures, nous nous sommes rendus à la police pour leur faire part, ils ont promis de venir à 09 heures. Nous n’avons vu personne. A 13 heures, des journalistes de rédaction BOSOLO NA POLITIK sont passés à la maison, puis se sont rendus à la police pour les appeler, mais sans suite. À 18 heures, des éléments de la police nous demandent de faire nous même notre propre plainte, eux mettront juste leur sceau”.

Face à cette irresponsabilité, les victimes ont décidé de recourir aux plus hautes autorités competentes et de porter plainte contre ce commandant qui gère ce poste de police de leur quartier.

Notons que jusqu’au moment où cet article est mis en ligne, les enquêtes sur les contours de cette razzia n’ont pas toujours débuté.

Glody Bukasa Mawila/ CONGOPROFOND.NET


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