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Digital Congo TV/FM : accusant 12 à 14 mois d’impaiement, agents et cadres dans la rue ce mercredi !

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“Nous considérons cette absence comme un sabotage et la non prise en considération de nos désidératas. C’est ainsi que nous décidons ce jour de l’arrêt de travail jusqu’à ce que nos revendications trouvent réponse”, ont déclaré les agents de Digital Congo le mardi 5 mars 2019 après l’échec de la rencontre entre employeur et employés à l’inspection provinciale du travail.

En effet, après avoir accordé un l’ultimatum de 72 heures à leur gérant, les agents et cadres de la chaîne de télévision et radio « Digital Congo » ont annoncé l’arrêt du travail et le début d’une grève pour ce mercredi 06 mars 2019. Une grève qui sera lancée par une marche pacifique en allant de la Place de la Gare à Digital Congo.

Rappelons-le, près de 90 agents ( journalistes, techniciens, administratifs, etc.) ont, dans une lettre daté du lundi 25 février 2019, réclamé les arriérés de salaire qui vont de 12 à 14 mois pour les uns et les autres.

Ces agents déplorent aussi :

1. L’absence d’un contrat de travail ;
2. Le manque de soins médicaux ;
3. La détérioration des conditions de travail ;
4. La détérioration de l’outil de travail ;
5. L’absence d’une délégation syndicale ;
6. La non application du barème salarial ;
7. L’inadaptation du cadre organique de leur entreprise.

Notons que ce vent de grève qui frappe l’espace médiatique congolais a commencé au lendemain de la prestation du serment du nouveau président de la RDC, Félix Tshisekedi. Télé 50 et RTVS1, ainsi que d’autres sociétés, surtout publiques, ont vu leurs agents bouder de travailler jusqu’à ce que leurs desiderata soient pris en compte.

Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET

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Thérèse Kayikwamba Wagner brise le silence : “Je refuse que ma vie privée devienne un champ de bataille”

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Au cœur d’une vive polémique alimentée depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux au sujet de sa grossesse, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, est sortie de son silence. Dans une déclaration personnelle publiée ce vendredi, la cheffe de la diplomatie congolaise dénonce des “attaques diffamatoires” et des “propos mensongers” attentatoires à sa dignité et à celle de sa famille.

Des accusations en ligne et une riposte judiciaire annoncée

Depuis quelques jours, plusieurs vidéos et publications relayées sur les réseaux sociaux ont mis en cause la vie privée de la ministre, donnant lieu à une série de commentaires virulents, souvent teintés de misogynie et de sexisme.
Face à cette campagne de dénigrement, Thérèse Kayikwamba Wagner a annoncé avoir saisi le cabinet juridique ALTIUS, basé à Bruxelles, pour engager des poursuites judiciaires pour diffamation et atteinte à la vie privée.

Les premières actions cibleront, selon sa déclaration, Péro Luwara, responsable de la chaîne CPL TV opérant depuis la Belgique, Emmanuel Banzunzi de la chaîne Bishop National basée en Suède, ainsi que le site CongoIntelligence.com.
Elle indique par ailleurs que des démarches sont en cours auprès des plateformes numériques afin de faire supprimer les contenus mensongers et identifier les auteurs de leur diffusion et monétisation.

“Protéger ma famille et poursuivre mes fonctions en toute sérénité”

La ministre d’État affirme assumer “pleinement sa responsabilité de protéger son enfant” et de poursuivre son travail “avec sérénité et concentration”, soulignant que ces attaques ont tenté de “souiller un moment d’intimité et de joie familiale” et d’affaiblir sa voix dans l’exercice de ses fonctions diplomatiques.

Au-delà de ma personne, cette action s’inscrit dans le combat de toutes les femmes contre les violences – qu’elles soient physiques ou verbales et contre le dénigrement sexiste encore présent dans nos sociétés”, a-t-elle déclaré, appelant à une prise de conscience collective sur le respect de la vie privée des femmes publiques.

Une mise au point dans un contexte délicat

Cette sortie intervient dans un contexte politique et sécuritaire tendu, alors que la République démocratique du Congo fait face à la persistance des violences dans l’Est du pays et à des enjeux diplomatiques majeurs.
Thérèse Kayikwamba Wagner rappelle qu’elle entend se concentrer sur “la défense de la souveraineté nationale, la protection des populations et la recherche de la paix”, laissant à son équipe juridique “le soin de mener à terme le travail engagé” sur le plan judiciaire.

Une parole rare, un signal fort

Connue pour sa réserve médiatique, la ministre a voulu cette fois marquer un coup d’arrêt à ce qu’elle qualifie de “banalisation du mensonge”. Son message se veut à la fois personnel et symbolique : aucune femme, publique ou non, ne devrait voir sa vie privée transformée en champ de bataille.

Tchèques Bukasa

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