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Diaspora: Ancy Kiamuangana abandonne le gospel pour la musique « profane »

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Après avoir réçu la bénédiction spirituelle de son père et le soutien tous azimuts de sa famille biologique, la fille de Verckys Kiamuangana, Ancy, vient de faire son entrée de pied ferme dans l’arène musicale.

Sur le plan discographique, «Introducing Myself » est son premier essai musical de sa carrière.

Dans ce playing, elle a repris exceptionnellement la chanson «Nakomitunaka», une des meilleures compositions anthologiques de Verckys Kiamuangana.

Née à Kinshasa et grandie à Londres, cette jeune chanteuse a la chance d’avoir une très belle voix avec une sensibilité mélodieuse extravagante.

Son histoire avec l’art d’Orphée commence depuis son enfance. Elle a pris le goût de chanter, d’abord, à l’église, dès le bas âge. Donc, un fan fou du gospel. Et surtout, elle aimait beaucoup imiter les voix des stars de la musique anglo-saxonne et européenne.

Ancy et son père Verckys Kiamuangana

 

Elle a grandi dans l’influence de la musique occidentale. Des styles tels que R&B, blues, jazz, salsa, slow et aussi gospel ont suffisamment bercé son enfance. «Je suis Kinoise de naissance. Le Congo-RDC est mon pays. J’y suis rentrée pour faire ma musique ici chez moi. Pourquoi ne pas démontrer mon talent à mes frères et sœurs desquels j’attends un soutien énorme ?».

Très déterminée, Ancy Kiamuangana tient à inscrire son nom dans les annales de la musique congolaise.

Peu importe les influences musicales du monde, elle soutient que la rumba est sa base.

Au-delà de sa qualité de chanteuse-auteur-compositeur, elle a aussi le don d’interpréter. On peut bien le constater dans les chansons telles que «BM», d’Héritier Watanabe, un autre jeune chanteur congolais, ou «Molongi» du pasteur Mbiye Moïse dans lesquelles la fille de Kiamuangana a prouvé son talent en matière d’interprétation.
«J’ai hérité beaucoup de choses de mon père. Je ne joue pas au saxophone ou à la guitare comme lui, mais j’essaie d’arranger moi-même ma musique. Au-delà de tout, la voix est la meilleure des choses que Dieu m’a donnée gratuitement. Alors, j’ai vraiment besoin de votre soutien afin que cette musique léguée par nos ancêtres soit toujours au rendez-vous sur le marché international», a conclu la chanteuse Ancy Kiamuangana.

Vicaire Mfumu Mpetelo/CONGOPROFOND.NET


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Menaces répétées du chef de l’UPDF sur Bunia : Le silence des autorités inquiète la population 

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Depuis le 15 février 2025, le général Muhoozi Kainerugaba, chef d’état-major de l’armée ougandaise (UPDF), multiplie les déclarations menaçantes à l’encontre de la ville de Bunia, évoquant une possible attaque ou l’envoi de ses troupes dans la région. Malgré la gravité de ces propos, les autorités congolaises, tant au niveau provincial qu’à Kinshasa, restent étrangement silencieuses.

Cette absence de réaction alimente l’inquiétude grandissante de la population, plongée dans un climat de peur et d’incertitude.

Ces menaces interviennent alors que le vice-ministre de la Défense séjourne en Ituri, une région déjà fragilisée par des tensions sécuritaires. En août 2024, un drone de l’armée ougandaise s’était écrasé à Kotoni, dans le territoire de Djugu, une zone où l’UPDF n’est pourtant pas censée opérer. Cet incident avait déjà soulevé des questions sur les activités ougandaises en RDC.

Par ailleurs, un rapport des experts des Nations-Unies datant de juillet 2024 a accusé l’Ouganda de soutenir le Rwanda, pays agresseur de la RDC. Selon ce document, Kampala aurait facilité le transit des troupes du M23 sans aucune restriction. Malgré ces révélations, la RDC continue de collaborer militairement avec l’Ouganda dans le cadre d’opérations conjointes FARDC-UPDF, une coopération en place depuis novembre 2021. Cependant, l’efficacité de ces opérations est vivement critiquée sur le terrain.

En novembre 2024, la question avait été abordée lors d’une rencontre entre le président Félix Tshisekedi et son homologue ougandais à Kampala. Peu après, une dizaine de députés congolais se sont déplacés en Ouganda pour notamment évoquer cette question.

Le répondant de l’UPDF n’est pas à sa première déclaration du genre.
Déjà en décembre 2024, la ministre d’État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, avait convoqué le chargé d’affaires ougandais en RDC, Matata Twaha, pour exiger des explications concernant les propos jugés « déplacés » du général Kainerugaba. Ce dernier avait, via des messages publiés sur X, menacé les mercenaires blancs opérant aux côtés des FARDC dans l’est de la RDC, promettant de les attaquer à partir du 2 janvier 2025. Bien que le tweet ait été supprimé, les inquiétudes demeurent.

Aujourd’hui, c’est la ville de Bunia qui est directement visée par ces menaces. Pourtant, Kinshasa n’a toujours pas réagi officiellement, un silence qui suscite de vives préoccupations, notamment parmi les habitants de la province.

L’armée ougandaise, présente sur le sol congolais dans le cadre de la coopération militaire, est notamment déployée dans le territoire d’Irumu. Cette situation soulève des interrogations : l’Ouganda est-il toujours un allié dans la lutte contre l’ennemi commun, les ADF ? Récemment, face aux rumeurs d’un renforcement des effectifs ougandais à Irumu, les FARDC se sont contentées d’affirmer que cela s’inscrivait dans le cadre des opérations conjointes.

Pour de nombreux observateurs, ces menaces récurrentes du général Kainerugaba, relayées sur les réseaux sociaux, doivent être prises au sérieux. Ils appellent à une réaction ferme de Kinshasa et à des éclaircissements de la part des autorités ougandaises. Dans un contexte déjà volatile, le silence des dirigeants congolais ne fait qu’accroître les craintes d’une escalade dans la région.

CONGOPROFOND.NET/ buniaactualite.cd


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