Actualité
Développement : Avec l’hydrogène vert, la RDC veut devenir un pays de la transition énergétique
Lors de sa première Conférence de Presse sur la Transition énergétique et le positionnement de la République démocratique du Congo, Marie-Pascale Malanda, Coordonnatrice de l’Agence congolaise de la transition écologique et du développement durable, (ACTEDDl) a relevé, dans son discours, que l’ hydrogène décarboné est aujourd’hui considéré essentiel pour les industries lourdes mais également l’ aviation et le transport routier, au cours des prochaines décennies.
« L’hydrogène vert est devenu un élément de la stratégie de la transition énergétique de l’Union Européenne. Ceci constitue un autre facteur décisif pour le positionnement de la République démocratique du Congo compte de son immense mix énergétique en sources primaires d’ énergies renouvelables », a-t-elle déclaré.
Dans cette nouvelle géopolitique de
l’ hydrogène vert, a-t-elle souligné, « notre pays à toute sa place à prendre avec notamment le développement des mégas centrales hydroélectriques sur le Fleuve Congo dans la Province du Kongo Central sur les site de Inga (Grand Inga), Mpioka et Matadi.
Ainsi, en attendant l’effectivité de ces grands projets structurants, Marie – Pascale Malanda a annoncé que ACTEDD va initier un projet phare innovant consistant à l’implantation d’une Station pilote pour la production d’hydrogène vert. Ce projet se fera avec la collaboration les Universités congolaises et européennes.
Pour la structuration financière, un Fonds d’investissement carbone de Transition énergétique basé en Europe est déjà approché par Marie-Pascal Malanda.
Rappelons que ce projet s’inscrit dans la Vision stratégique du gouvernement entant que Pays – Solution pour la lutte contre le réchauffement climatique. ACTEDD entend matérialiser cette vision en bâtissant une solide Stratégie Énergétique – Climatique et Environnementale destinée à rendre la RDC plus forte et plus influente.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
Politique
RDC : Le député Isaac Tshiswaka interpelle le vice-premier ministre de l’Intérieur sur l’interdiction des motions de censure
L’acte d’engagement signé entre le vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, les gouverneurs et les responsables des assemblées provinciales continue de susciter des vives réactions.
Cette démarche, qui vise à interdire aux députés provinciaux d’exercer leur droit de contrôle à travers les motions de censure et de défiance, attire l’attention du député national Isaac Tshiswaka Tshilombo.
Ce jeudi 6 novembre 2025, l’élu de Sakania a déposé une question écrite adressée au vice-premier ministre, exigeant des explications sur le fondement juridique de cette initiative qu’il juge contraire à la Constitution.
Pour Isaac Tshiswaka, cet acte prive les assemblées provinciales de leur droit fondamental de contrôler les gouvernements provinciaux — un principe essentiel pour la transparence et la redevabilité.
Sa question écrite, motivée par la défense de la démocratie, comporte plusieurs préoccupations, notamment :
- le fondement constitutionnel de cet acte d’engagement ;
- la place de la sanction politique en cas d’interdiction des motions ;
- le rôle réel des assemblées provinciales sans pouvoir de contrôle ;
- le risque de compromettre l’État de droit et la démocratie ;
- la définition même de la stabilité institutionnelle prônée.
La balle est désormais dans le camp de l’Assemblée nationale, appelée à examiner cette question sensible.
Joseph Malaba
