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Des langues se délient à l’UDPS : Kabund doit aller jusqu’à la fin de sa logique !

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La vraie-fausse démission de Jean-Marc Kabund de la première vice-présidence de l’Assemblée nationale, ce vendredi 14 janvier 2022, continue à faire couler encres et salives.

En effet, des propos tenus par le président a.i. de l’UDPS, en marge de sa prise de décision de démissionner, ont emballé les réseaux sociaux et enfoncer cette formation politique qui peine déjà à démontrer sur terrain les capacités de sa gouvernance.

Certes, les réseaux sociaux ne pouvant remplacer les canaux officiels de l’administration publique, surtout pour une décision d’une telle ampleur, engageant toute une institution de la République, l’Assemblée Nationale, mais il est important, pour lui, de signifier sa volonté de démissionner de manière claire et non équivoque.

D’ores et déjà, c’est connu que la loi n’impose aucune forme particulière pour informer l’employeur de la démission. Le contrat de travail ou la convention collective peut en revanche imposer un formalisme strict.

En l’absence de formalisme : le salarié peut notifier sa décision à l’employeur par tous moyens( Message vidéo ou radio, Tweet, Déclaration à la presse, etc.)

Toutefois, il revient à l’individu seul, pour se constituer une preuve de sa démission, d’envoyer un courrier par recommandé avec avis de réception.

En ce qui concerne Jean Marc Kabund, il ne lui reste qu’à prendre son courage en mains et de saisir le président de l’Assemblée nationale pour formaliser sa démission à travers une lettre.

Entre-temps, c’est la confusion qui règne actuellement dans les états-majors de l’Udps. Entre grincements des dents, pleurs et satisfaction dans le chef des combattants désormais clivés dans deux camps. Pendant ce temps, c’est le doute qui persiste quant à la tournure que les événements vont prendre incessamment. Car faut-il le signaler, Jean Marc Kabund a annoncé une série d’actions à suivre après sa démission.

De leur côté, les cadres de l’UDPS ont commencé à s’exprimer sur la démission de Jean-Marc Kabund.

Selon Peter Kazadi, député provincial, réagissant sur les antennes de Top Congo, le parti d’Étienne Tshisekedi ne sera pas fragilisé par cette nouvelle.

Pour lui, le parti a d’autres députés qui vont combler ce poste et la vie va continuer.

“Pourquoi ça va fragiliser le régime ? Nous sommes un parti de masse. Nous avons connu beaucoup de départs, d’éminentes personnalités qui pensaient qu’après eux, ça serait la mort de l’UDPS, encore que M. Kabund n’a pas annoncé son retrait de l’UDPS”, déclare-t-il, sur TOP CONGO FM.

À lui de poursuivre, “Le parti a d’autres députés qui vont combler ce poste et la vie va continuer. C’est sa liberté. C’est en toute conscience qu’il a pris sa décision, qu’il n’a pas motivé du reste. Je constate et je m’incline”.

E.B./CONGOPROFOND.NET


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Restitution des travaux sur l’examen décennal de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la Population et le Développement en RDC : Un appel à une synergie pour le développement du pays

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La République démocratique du Congo a participé à l’examen décennal de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement (AADPD + 10), qui s’est tenu à Lusaka, en Zambie, du 7 au 10 novembre 2023. Cet événement fait suite à la Conférence régionale sur la population et le développement qui s’est tenue en 2013, dans le but d’examiner la mise en œuvre du Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), adopté au Caire, en Égypte, en 1994.

Dans ce contexte, la restitution des travaux de Lusaka aux parties prenantes impliquées dans la mise en œuvre de la Déclaration d’Addis-Abeba a été organisée le mardi 9 avril 2024 au siège du PNUD à Kinshasa. Les échanges ont réuni plusieurs parties prenantes, notamment le gouvernement à travers le ministère du Plan, la société civile et les partenaires. Ils ont été informés des revues continentales et nationales relatives à cette question, ainsi que des progrès réalisés, des défis persistants et des opportunités pour promouvoir les droits humains, l’éducation et la santé sexuelle et reproductive pour tous, en vue de favoriser le développement du pays.

À l’issue de ces discussions, plusieurs recommandations ont été formulées. Elles portent notamment sur les mécanismes visant à maintenir les filles dans le système scolaire, la prise en charge des femmes vulnérables dans le processus de planification du développement, le renforcement et le financement du système statistique, l’organisation rapide d’un recensement général pour permettre au pays d’élaborer un plan de développement adapté à ses réalités, ainsi que le renforcement du partenariat tant au niveau mondial que national pour une approche intersectorielle. Il a également été souligné l’importance de garantir la participation et l’implication des jeunes dans la mise en œuvre de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement, ainsi que la mise en place d’une éducation sexuelle complète dans la planification.

La représentante du ministère du Plan a salué des échanges enrichissants, soulignant qu’il est impossible d’atteindre le développement sans une synergie entre toutes les parties prenantes, à savoir le gouvernement, la société civile et les partenaires. Elle a déclaré : “Il s’agissait d’échanges enrichissants concernant les six piliers de la Déclaration d’Addis-Abeba”.

Par ailleurs, la représentante du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) a rappelé que la RDC avait élaboré son rapport d’évaluation en août 2023 avec le soutien de son agence. Elle a déclaré : “Comme d’autres pays africains, avec le soutien du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), la République démocratique du Congo a élaboré en août 2023 son rapport d’évaluation de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement. Lors de cette session d’aujourd’hui, nous aurons l’occasion de présenter le rapport national d’évaluation de la Déclaration d’Addis-Abeba, dix ans après, en RDC, et également d’échanger des idées, de partager des expériences et d’identifier les actions prioritaires à entreprendre pour progresser vers la réalisation des objectifs de la Déclaration d’Addis-Abeba en RDC”.

Il convient de noter qu’en Afrique, la CIPD s’est appuyée sur l’examen décennal de la mise en œuvre de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement (DAAPD), qui comprend le Programme d’Action de la CIPD pour le continent.

Ben Kapajika/ Congoprofond.net


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