À la Une
Des artistes engagés pour lutter contre la drogue “Bombé”
Après de longues condamnations sans effet dans les médias et sur les réseaux sociaux, à Kinshasa, dans le district de Tshangu, précisément dans la commune de N’djili, les artistes Negue Fly Nsau, Eibi Armel et Malafi Lumière Niamba ont réalisé, lundi 27 septembre 2021, une performance pour lutter contre la consommation de la drogue “Bombé” dans la ville de Kinshasa.
Dans les rues de Nd’jili et devant plusieurs spectateurs, ces jeunes talents ont insisté sur le fait que cette substance est une drogue piège pour la jeunesse qui doit être protégée.
“Le drogué n’est pas un marginal ou un pestiféré, mais une personne en danger qu’il faut aider à sortir de la dépendance, avec compréhension mais sans faiblesse”, a souligné l’opérateur culturel et artiste Malafi Niamba, un des initiateurs de cette performance publique.
À ce trio d’artistes d’affirmer qu’ “il faut bien prévenir et punir pour mettre fin à ce fléau”.
Ces artistes engagés comptent également sur la volonté des autorités pour bien encadrer cette jeunesse désœuvrée, car l’oisiveté est la source du dérapage juvénile.
MURHABAZI KAJABIKA JEAN.S / Congoprofond.net
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À la Une
États généraux de la Justice : “C’est du théâtre !”, concluent les magistrats en colère !
Les syndicats des magistrats, à savoir SYNAMAC, JUSI, SYNCHREMAC et SYMCO sont montés au créneau contre ce qu’ils qualifient d’irrégularités et de théâtralisation des assises des états-généraux de la Justice, organisées à Kinshasa, la capitale RD. Congolaise.
Dans une déclaration faite ce lundi 11 novembre, ils expriment leur amertume face à ce qui mettrait en doute l’atteinte des objectifs poursuivis dans ces assises.
Les syndicats des Magistrats de la RDC relèvent ce qui suit :
1. Le Conseil Supérieur de la Magistrature, organe de gestion du Pouvoir judiciaire, et les autres acteurs majeurs de la justice n’ont pas été associés dans l’organisation des présents travaux;
2. La pléthore de participants estimée à plus de 3.500, dont la majorité se recrute parmi les étudiants et les militants des partis politiques;
3. La très faible prise en charge des participants, en particulier les Magistrats venus des provinces;
4. Le fonctionnement occulte du secrétariat technique, dont les membres ne sont pas connus des participants;
5. La sélection intéressée et orientée des intervenants et des thèmes développés en panels;
6. Le temps des travaux en ateliers réduit à un seul jour, risque de rendre superficiels les débats,…
Dans ce document, les syndicalistes rappellent que, l’évaluation des résolutions des assises précédentes, tenues en mai 2015 n’a donné que 0,8 % comme taux de réalisation. Ce qui n’a fait qu’aggraver le dysfonctionnement de la Justice congolaise.
À titre de rappel, les assises des états généraux de la Justice ont été lancées le 6 novembre dernier par le chef de l’État, et vont se clôturer mercredi 13 novembre prochain.
Ces travaux ont pour objectif d’évaluer la mise en œuvre de la Politique nationale de la réforme de la justice, de poser le diagnostic du fonctionnement du secteur de la Justice et d’identifier les actions à entreprendre pour sa bonne administration.
Tchèques Bukasa/ CONGOPROFOND.NET
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