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Démystifier le lien entre l’apprentissage et la richesse

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L’apprentissage, le savoir et la connaissance ont depuis longtemps été considérés comme les piliers fondamentaux du développement personnel et professionnel. Cependant, leur connexion directe avec la richesse et le gain financier est largement sous-estimée.

Une assertion populaire prétend qu’une bonne idée vaut un million de dollars. Mais qu’en est-il de l’impact direct de l’éducation et de l’acquisition de connaissances sur la création de richesse ? Les statistiques révèlent une tendance intéressante : 85% des millionnaires dans le monde sont des personnes de première génération, n’ayant pas hérité de leur richesse.

Seulement 15% proviennent d’un héritage financier. Plus intrigant encore, lorsqu’on interroge ces autodidactes de la richesse sur les secrets de leur réussite, une réponse revient de manière presque universelle : la lecture. « Nous avons lu des livres », déclarent-ils. Cette affirmation simple cache une vérité profonde : l’apprentissage continu et la quête de connaissance sont des catalyseurs puissants du succès financier.

Les livres, sources inépuisables de savoir, ouvrent les portes de la compréhension, de l’innovation et de l’opportunité. Ils offrent des perspectives, des stratégies et des leçons tirées de l’expérience, façonnant ainsi les mentalités et les compétences qui mènent à la prospérité. L’équation semble presque trop simple : Apprenez plus et gagnez plus.

Pourtant, derrière cette simplicité se cachent des décennies de recherches et de témoignages. Les entrepreneurs à succès, les investisseurs prospères et les innovateurs visionnaires attestent de l’impact direct de l’apprentissage sur leur parcours vers la richesse. L’éducation formelle et informelle, combinée à une soif inextinguible de compréhension, constitue le fondement sur lequel s’édifient les fortunes modernes.

Cette relation entre l’apprentissage et la richesse transcende les frontières culturelles et économiques. Elle défie les idées préconçues sur le succès financier et offre une voie vers l’indépendance économique à ceux qui sont prêts à s’engager sur le chemin de la connaissance. En fin de compte, l’investissement dans l’acquisition de savoir s’avère être un investissement dans son propre potentiel financier.

Ainsi, il est temps de reconnaître que le savoir est bien plus qu’un simple outil intellectuel. Il représente une véritable fortune, une clé universelle vers le succès financier. En embrassant cette vérité, la RDC libérera le potentiel inexploité de l’apprentissage, transformant ainsi la vision de son peuple de la richesse et de l’accomplissement personnel.

TEDDY MFITU

Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR


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Guerre du M23/Rwanda : Des milliers de personnes fuient les combats en direction de Goma et au-delà

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Les violents affrontements autour de la localité de Sake, dans l’est de la RDC, qui opposent l’armée congolaise, appuyée par ses alliés locaux, et le M23, soutenu par le Rwanda, poussent des milliers d’habitants de la région à fuir les combats. Si la plupart vont chercher refuge à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu situé à seulement une vingtaine de kilomètres de là, d’autres préfèrent aller au-delà et franchir la frontière avec le Rwanda. Reportage.

À Goma, en RDC, l’angoisse est palpable sur la route principale qui relie les quartiers de Ndosho et de Katindo. Des colonnes de déplacés circulent à pied, à moto ou en bus en direction du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Désespérées, Alice et Kanyere racontent leur calvaire. « Il y a de nombreuses détonations et des avions qui bombardent là d’où nous venons. Il y a aussi beaucoup de militaires sur la route. Tout le monde s’enfuit ! », confie la première. « Beaucoup de bombes explosent et les balles sifflent. Nous avons dû quitter les huttes de notre camp, témoigne la seconde, dépitée, avant de poursuivre : je n’ai pas de famille à Goma. Il faut que le gouvernement termine la guerre ! »

Âgé d’une trentaine d’années, Haguma Banga marche, lui, avec un matelas sur la tête. Après avoir fui Sake, il est toujours sans nouvelle de sa famille. « Je ne sais pas où sont ma femme et mes cinq enfants. Ce serait un miracle de les retrouver », se désole-t-il.

A l’hôpital CBCA Ndosho, le personnel soignant s’active pour recevoir les blessés qui affluent également en masse, comme Mariam Kashindi, 22 ans, qui a quitté Sake en urgence après avoir reçu un éclat d’obus dans le bras. « Nous avions commencé à fuir, nous étions devant le marché de Mubambiro quand ma fille a été touchée par une bombe dont les éclats m’ont atteint, raconte-t-elle avant de poursuivre : nous fuyons le M23. J’ai trois enfants. L’un a été blessé, quant à l’autre, je ne sais pas où il est ».

« Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup »
Un peu plus loin, Neema Jeannette pleure allongée sur un lit. Elle a été touchée par une explosion alors qu’elle se trouvait avec un groupe d’amies. « Une bombe est tombée sur nous. Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup. Moi, je suis la seule survivante. Je remercie le CICR de m’avoir prise en charge à l’hôpital », sanglote-t-elle.

Cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Nord-Kivu, Miriam Favier explique que l’établissement a été contraint d’activer ses quatre blocs opératoires en raison de l’afflux de blessés. « Depuis ce matin, plus de 70 patients sont déjà arrivés et ce n’est pas fini. C’est assez inquiétant », déplore-t-elle.

Si, à Goma, les autorités militaires comme la société civile appellent au calme, des écoles et plusieurs boutiques ont toutefois fermé leurs portes, tout comme l’Institut français, qui a décidé de suspendre temporairement ses activités. Les billets de tous les spectacles annulés seront intégralement remboursés, explique la structure dans un communiqué.

« Même ici, on vient d’entendre un obus tomber »

Anticipant une nouvelle dégradation de la situation sécuritaire, certains habitants ont, quant à eux, décidé de prendre les devants et sont passés au Rwanda voisin, où ils ont trouvé refuge dans la ville frontalière de Rubavu pour la plupart. « Mon mari habite ici, il m’a dit de le rejoindre pour fuir la panique qui s’empare de la ville de Goma », déclare ainsi Amina, une valise à la main et accompagnée de ses deux enfants.

Innocent, lui, a trouvé une chambre dans un hôtel. « Il y avait foule au niveau de la douane, c’était plein à craquer, rapporte-t-il. Alors, quand on a des enfants en bas âge, on ne va pas attendre la dernière minute pour partir, car on ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer, on n’est pas sur la ligne de front. Même ici, on vient d’entendre un obus tomber, alors imaginez : quand on est à Goma, c’est comme si l’explosion avait lieu dans la parcelle d’à côté. Voilà pourquoi on a décidé de partir » poursuit celui-ci.

Comme beaucoup d’autres habitants du chef-lieu du Nord-Kivu, Innocent prévoit de rester à Rubavu, le temps de voir comment évolue la situation, avec l’espoir de pouvoir rentrer chez lui le plus rapidement possible.

RFI


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