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Délinquance faunique: nouvelle arrestation des présumés trafiquants d’ivoire à Brazzaville

Deux présumés trafiquants d’ivoire, tous de nationalité Congolaise, ont été arrêtés en flagrant délit de détention, circulation illégales de deux pointes d’ivoire, sectionnées en quatre morceaux, pesant au total une vingtaine de kg. L’arrestation a eu lieu ce 31 octobre 2018, à Talangaï dans le sixième arrondissement de Brazzaville.
Ces individus appartenant à une même famille ont été interpellés par les éléments de la gendarmerie nationale et de la Direction Départementale de l’Economie Forestière de Brazzaville avec l’appui du PALF (Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune Sauvage).
Ces ivoires proviendraient de Mossaka dans le Département de la Cuvette. Ivoires qu’ils ont l’habitude de dissimuler dans les sacs de foufou ce, pour tromper la vigilance des services de contrôle le long du trajet Mossaka-Brazzaville.

Les ivoires saisies par les services de sécurité
Ces deux prévenus sont connectés à un grand réseau des trafiquants d’ivoire déjà arrêtés pour les mêmes faits l’année dernière et sévissant non seulement dans le département de la Cuvette, mais aussi dans d’autres localités de la République du Congo jusqu’en RDC. Ils vivent exclusivement du trafic d’ivoire. Ces prévenus ont reconnu les faits. Ils risquent des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme.
Rappelons que l’année dernière, deux individus dont un pasteur, appartenant à ce même réseau avaient été arrêtés avec plus de 30kg d’ivoire à Brazzaville. Le verdict portant sur cette affaire est attendu dans les prochains jours.
Un rapport publié par Wildlife conservation society (WCS) déclare que les éléphants des forêts d’Afrique ont décliné de 62% en 10 ans. Ce même rapport ajoute que chaque 15 minutes, en moyenne un éléphant est illégalement abattu sur le continent africain pour nourrir une demande insatiable en ivoire.
Le commerce illégal des produits de la faune conduit à l’extinction des espèces fauniques à travers le monde ; espèces jouant pourtant un rôle essentiel dans le reboisement grâce à la digestion des graines des arbres fertiles après passage dans leur système digestif.
En République du Congo, l’éléphant fait partie des espèces animales intégralement protégées, conformément à l’arrêté n°6075/MDDEFE / CAB du 9 avril 2011 déterminant les espèces animales intégralement et partiellement protégées. En outre, l’article 27 de la loi 37/2008, du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées stipule : « l’importation ; l’exportation ; la détention et le transit sur le territoire national des espèces intégralement protégées ; ainsi que de leurs trophées sont strictement interdits ».
Achille Schillains/CONGOPROFOND.NET(Brazzaville)
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Kasaï Central : La 1ère école construite par des ex Kulunas présentée au général Kasongo Kabwik

Le premier bataillon des « Bâtisseurs » formés à Kanyama Kasese vient de construire une école dans la commune de Nganza, ville de Kananga, dans le Kasaï Central. Cette école de dix-huit salles de classes est équipée de bancs et de tables.
A en croire les superviseurs des travaux, il reste quelques finitions à effectuer mais l’établissement peut déjà accueillir ses premier écoliers. » Les écoles, comme celle-ci, Kananga en comptera trois. Deux autres sont en pleine construction dans le village de Kanioka et à Saint Martin dans la commune de Katoka« , a-t-on annoncé.
Il faut signaler que plusieurs autres territoires du Kasaï Central sont également touchés par cette vague de construction. Il s’agit notamment de Dibaya ( Cité Tshimbulu), Ndemba et Kazumba. Le numéro 1 du Service national, le général Kasongo Kabwik, qui a visité quelques chantiers, a fait le constat que les travaux sont en cours.
A Luisa ainsi qu’à Dibenlenge, seront lancés incessamment des établissements scolaires de ce type, œuvre du Service national.
Puis, promet-il, une école sera construite par territoire et ce à travers tout le pays .
Il convient de noter, par ailleurs, que ces ouvrages n’ont rien à voir avec le Programme de développement Local 145 territoires, même si l’un des buts poursuivis reste celui d’améliorer les conditions d’études des enfants congolais.
Fidèle à sa mission première de former des jeunes qui vont contribuer à l’indépendance alimentaire de la RDC, le Service national continue de booster la production locale de maïs. Il a même démarré sa première campagne agricole toujours dans le Kasaï Central où la première récolte de cette denrée a été effectuée. « C’est un premier pas vers l’autosuffisance alimentaire et la réduction de la dépendance en termes de maïs du Kasaï Central vers le Katanga. Lorsqu’il y a pénurie au Katanga, le Kasaï peut venir à sa rescousse comme nous le voyons d’ailleurs ces derniers temps. Le maïs venu du Kasaï exporté vers le Katanga… », a expliqué le général.
Puis de conclure : » Le Congo est béni partout. Nous avons un bon sol, nous avons une bonne pluviométrie. Entre la construction des écoles et la production agricole, le Service national est en train de remplir pleinement sa mission: celle d’être au service de la nation et devient de plus en plus l’un des bras séculiers de la matérialisation de la vision de chef de l’État ».
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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