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Débat sur la suppression de l’ENAFEP: Il faut d’abord réviser la loi ! (Joël Cadet Ndanga, Conseiller à l’EPST)

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Débat sur la suppression de l’ENAFEP: Il faut d’abord réviser d’abord la loi ! (Joël Cadet Ndanga, Conseiller à l’EPST)

En réaction à la question écrite déposée au bureau de l’Assemblée nationale, à l’attention de Tony Muaba Kazadi, ministre de l’EPST, concernant l’Examen national de fin d’Etudes primaires (ENAFEP), Joël Cadet Ndanga, conseiller en communication du ministre, est monté au créneau afin d’apporter son éclairage. ” Il serait intelligent de commencer par revoir la loi-cadre qui prévoit cette épreuve “, s’est-il résumé au cours d’un entretien ce vendredi 5 août.

En effet, pour le député national Floribert Loola Ekofo, élu de la circonscription de Bokungu et auteur de la question, cet examen ne doit pas exister parce qu’il est de trop , car souligne-t-il : ” l’enfant qui a commencé en première année primaire, doit sortir en huitième et la classe de sixième année n’est pas une classe de certification “.

La réaction à la rédaction du CONGOPROFOND. NET du conseiller du ministre Tony Mwaba Kazadi est visiblement de nature à dédouaner le numéro 1 de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, non pas à tort, mais à raison.

En effet, la Loi-cadre N°14/004 du 11 février 2014 de l’Enseignement national, stipule clairement en son article 193 que : ” La fin de différents niveaux de l’enseignement national est évaluée et sanctionnée de la manière suivante : le niveau primaire par un examen national de fin d’études et par un certificat, le niveau secondaire : le secondaire général par un test national de sélection et d’orientation scolaire et professionnelle et par un brevet,… “.

A ce propos, l’opinion doit donc retenir que l’organisation de l’ENAFEP est une affaire de la loi et non du ministre. C’est au législateur de réexaminer cette question qui est au centre de plusieurs débats dans le milieu scolaire.

Visiblement, l’auteur de cette question écrite est allé vite en besogne. Il devrait, comme l’a souligné le conseiller du ministre, interroger cette Loi-cadre de l’Enseignement national qui semble être conflictogène, même à propos du champ d’application de la gratuité.

Elle définit la gratuité comme étant la prise en charge par l’Etat des frais de scolarité de l’éducation de base dans les établissements.

Par contre, l’opinion ne comprends donc pas, pourquoi les deux classes du secondaire général doivent être payantes, alors qu’elles font partie de l’éducation de base.

Interrogés par notre rédaction en vue d’obtenir des explications, quelques Inspecteurs du primaire et du secondaire de l’EPST de Kinshasa, pensent comme le député Floribert Loola qu’actuellement avec l’organisation du TENASOSP, l’ENAFEP est devenu un examen de trop et proposent à Tony Mwaba Kazadi de solliciter au niveau du Parlement, la révision de toutes les dispositions portant des germes de conflit.

Certains indiquent même que cette question écrite qu’on lui a adressée est un mal nécessaire. C’est une occasion pour lui de s’exprimer et lever l’équivoque.

Bref, il appartient au patron de l’EPST de bien examiner, avec ses services techniques, notamment l’Inspection, cette question de dédoublement des épreuves certificatives au niveau de l’éducation de base, qui défraye la chronique.

 

Jules KISEMA KINKATU/CONGOPROFOND.NET.


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Affaire “Nicolas Kazadi-Dr J.B. Matusila”: Voici le droit de réponse du cabinet du ministre des Finances à CONGOPROFOND.NET

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DROIT DE REPONSE DU MINISTERE DES FINANCES

Une série de publications devenue virale sur les réseaux sociaux, attribue à Son Excellence Monsieur le Ministre des Finances, Nicolas KAZADI, la paternité de l’arrestation le mardi 13 février, de la mise et du maintien en détention, à ce jour, du Docteur MATUSILA Jean Baptiste et sa bande.

Ces Publications contiennent des contrevérités qu’il convient de rectifier :

1. Informé d’un cas de tentative d’arnaque du bénéficiaire d’un paiement par des personnes se présentant comme ses envoyés, son Excellence Monsieur le Ministre a saisi, comme l’exige la loi, les services compétents, à l’espèce le parquet, pour mener des enquêtes en vue du démantèlement du réseau mafieux dont un des acteurs serait un certain Yannick, non autrement identifié.

2. Les enquêtes menées en vue de mettre la main sur le prénommé Yannick, vont aboutir à l’identification et à l’arrestation des personnes faisant partie d’un groupe de criminels parmi lesquels le Docteur MATUSILA MALUNGENI Jean-Baptiste.

3. C’est ainsi que, à la suite d’une série de dénonciations enregistrées, un gang composé jusque-là de 6 maffieux fût appréhendé dans les installations de l’hôtel ROTANA (non loin du rond-point Socimat) par les officiers de la Police judiciaire rattachés au Parquet de Grande Instance de Kinshasa Gombe.

4. Ces éléments assermentés se sont saisi des présumés délinquants et les ont conduits à bord d’un véhicule Toyota Ist Taxi au parquet précité, après un bref escale de quelques minutes au Ministère des Finances, par commodité d’usage.

5. Dorénavant, le dossier est instruit par la Parquet de Grande Instance de Kinshasa-Gombe sous RMP 41888/PR021/2024/MAB.

6. Sans entrer dans l’instruction pré juridictionnelle qui est, selon la Loi, secrète et inquisitoriale, le parquet a mis les présumés infracteurs sous mandat d’arrêt provisoire lequel a été confirmé en chambre du conseil du Tribunal compétent pour la mise en détention préventive de tous les suspects.

7. Le dossier étant judiciaire, son Excellence Monsieur le Ministre des Finances, n’a aucun contrôle sur la suite du dossier; néanmoins son souhait le plus ardent est que le réseau incriminé soit totalement mis hors état de nuire.

8. Toutefois, le Ministre des Finances se réserve le droit de saisir les instances judiciaires compétentes quant aux propos diffamatoires et actes attentatoires à ses droits garantis et à l’image des institutions de la République.

Fait à Kinshasa, le 25 mars 2024

La Cellule Juridique du Ministère des Finances.

 

Note de la Rédaction 

Notre média CONGOPROFOND.NET, dans le strict respect éthique de la profession, se réjouit que le ministère des Finances de la RDC ait sorti un communiqué en règle que la rédaction accepte de publier ce 26 mars 2024 in extenso.

Trois précisions, par ailleurs, nous paraissent importantes :

1. CONGOPROFOND.NET n’est pas protagoniste de l’affaire Nicolas Kazadi – Docteur JB Matusila;
2. CONGOPROFOND.NET n’est pas non plus un tribunal ni juge pour établir une quelconque responsabilité.
3. CONGOPROFOND.NET a fait son travail en toute impartialité qui a abouti, grâce au communiqué du ministère des Finances, à l’incarcéré Docteur Matusila qui ignorait complètement son plaignant et de quoi il est accusé. Ces informations lui permettant ainsi d’organiser sa défense.

La Rédaction 


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Bientôt le magazine CONGO PROFOND dans les kiosques à journaux : Simplicité, Pertinence et Découverte