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De Washington à Riyad : Le Kimbanguisme au cœur de la Diplomatie et de la Reconstruction Africaine
Après avoir pris part à la signature historique des accords de paix entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda, le 27 juin dernier à Washington, la délégation de Sa Divinité Papa Simon Kimbangu Kiangani, conduite par son ambassadeur itinérant, le Dr Lohanga Konga Jospin, a poursuivi sa mission diplomatique à Riyad, capitale du Royaume d’Arabie saoudite.

Accueillie sous la bénédiction des plus hautes autorités royales du Golfe d’Oman, des Émirats arabes unis, de l’Arabie saoudite, du Qatar et du Koweït, la délégation kimbanguiste a engagé des échanges fructueux avec des représentants de puissants groupes d’investissement et de construction de la région. Le retour de la paix ouvre une nouvelle ère : celle de la reconstruction nationale, dans un esprit d’unité et de prospérité.
Lors d’une cérémonie solennelle organisée sur les rives du golfe Persique, la délégation a mis en lumière la richesse spirituelle et historique du kimbanguisme. Elle a notamment présenté le récit poignant des 37 000 familles martyres et exposé la thèse du Professeur Docteur Papa Bituvuidi Kiangani Zacko, consacrée à la portée universelle du message kimbanguiste.

Le Centre de Recherche d’Art Kimbangu a également marqué l’événement par une exposition d’œuvres de l’artiste visuel Lohanga. Intitulée « Le Congo, les conflits à l’Est et l’indépendance du 30 juin », cette collection a profondément touché les participants. En clôture, un portrait de Saint Papa Simon Kimbangu a été solennellement remis aux hôtes.
Touchés par l’ampleur de la vision spirituelle et humaniste portée par Sa Divinité, les investisseurs présents ont attribué à Sa Divinité Papa Simon Kimbangu Kiangani le titre honorifique de « Grand Bâtisseur de la Paix Mondiale ».

Ce moment d’exception a été suivi d’un engagement concret : de nombreux investisseurs et actionnaires issus de diverses origines (afrodescendants, européens, russes, chinois, japonais, sud-coréens, et indiens) ont exprimé leur volonté d’apporter leur soutien actif au développement de la communauté kimbanguiste, tant au niveau national qu’international. Ayant adhéré aux principes du kimbanguisme, ils ont exprimé leur désir de collaborer immédiatement, dans un esprit de solidarité et de renouveau.
Poursuivant sa mission diplomatique, la délégation s’est ensuite rendue à Oman, où elle a participé à un sommet international de haut niveau. De retour à Kinshasa dans la nuit du 6 juillet, elle a rejoint Nkamba, la Ville Sainte, le lendemain, afin de remettre un rapport détaillé à Sa Divinité Papa Simon Kimbangu Kiangani, témoignant des avancées majeures de cette mission.

Le mois de juillet s’annonce prometteur. Une conférence mondiale pour la paix, initiée par la Commission des droits de l’homme, réunira prochainement des représentants de la Russie, de l’Iran, de la Turquie, ainsi que plusieurs membres de l’OTAN.
Le Kimbanguisme, porteur d’un message de paix, d’unité et de spiritualité, continue de rayonner dans le monde.
Vivez Nkamba, Nouvelle Jérusalem, Ville Sainte.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
Sports
FIFA 2026 — RDC : 50 ans après, entre mémoire, rêve et cauchemar face aux Super Eagles du Nigeria
Cinquante ans après leur unique participation à une Coupe du monde, les Léopards de la RDC se tiennent à nouveau au seuil d’un destin que d’aucuns croyaient éteint, d’autres mythifié, presque dissous dans les brumes du temps. Ce dimanche 16 novembre, à Marrakech, les fauves de la forêt équatoriale croiseront les Super Eagles du Nigeria, rois de l’air africain, pour un combat qui dépasse le simple enjeu sportif : un duel où se superposent mémoire, rêve et appréhension collective.
Un peuple de cent millions d’âmes suspendu au rugissement d’un fauve
La RDC retient son souffle. Dans les rues de Kinshasa, dans les cités minières du Katanga, dans les villages du Kwilu ou les collines du Nord-Kivu, un même sentiment circule : celui d’une histoire qui revient cogner aux portes de la nation.
Le pays, porté par près de 100 millions d’habitants, attend la délivrance, le cri de victoire qui rendra au Léopard sa stature de géant endormi.
Le précédent de 1973 : quand les Léopards brisèrent le sort contre le Cameroun
Jeudi 13 novembre, les Léopards ont battu les Lions Indomptables du Cameroun 1–0, exorcisant une énigme, une forme de malédiction sportive qui semblait hanter des générations entières.
L’écho historique était puissant : en 1973, la légendaire équipe du Zaïre avait déjà vaincu le Cameroun pour décrocher son billet vers la Coupe du monde 1974 en RFA.
À un jour d’intervalle près, l’histoire a donc rejoué la même note. Une répétition troublante, presque mystique. Le passé appelle le présent. Les rêves d’hier viennent sonder ceux d’aujourd’hui.
Mémoire vacillante, attente brûlante
La longue nuit de cinquante ans a effacé les souvenirs.
« Je suis né en 1974, je n’ai jamais vu mon pays jouer une Coupe du monde », confie un Kinois à Congoprofond.net.
Un autre, né en 1953, raconte qu’à l’époque, les postes téléviseurs se comptaient sur les doigts d’une main.
Et un jeune de la génération 2000 s’interroge :
« Je me demande si la participation du Zaïre en 1974 n’est pas une sorte de mythe qui se répète aujourd’hui… »
Ces voix tissent un même fil : celui d’une nation suspendue entre mémoire et amnésie, entre nostalgie et désir ardent de renaissance.
Desabre et ses hommes face à l’énigme finale
Ce dimanche, les Léopards devront déchirer le dernier voile, résoudre l’ultime puzzle imposé par l’histoire.
Le sélectionneur Sébastien Desabre et son capitaine Chancel Mbemba, leader d’âme et de caractère, portent sur leurs épaules un poids que nul manuel tactique ne peut expliquer : celui de réveiller une fierté nationale vieille de cinq décennies.
Peur. Transe. Angoisse. Espoir.
Tels sont les sentiments qui traversent le pays d’un bout à l’autre.
Comme en 1989 le mur de Berlin s’effondra pour libérer une ère nouvelle, les Léopards veulent faire tomber le mur de la honte qui sépare la RDC de la plus grande scène du football mondial.
Le rugissement attendu
Dans cette bataille symbolique entre les fauves de la terre et les rois du ciel, le football devient une liturgie, une convocation de l’âme collective.
Si le Léopard rugit assez fort, peut-être tordra-t-il le destin.
Peut-être fera-t-il vaciller l’aigle qui plane au-dessus du continent.
Et alors, un peuple entier pourra croire à nouveau en son propre mythe — celui d’une nation qui, cinquante ans après, ose enfin revenir vers le futur.
Barca Horly Fibilulu Mpia
