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DCMP : une vraie-fausse démission de Vidiye Tshimanga ?

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Coup de massue pour le Daring Club Motema Pembe ! Le président de sa coordination, Vidiye Tshimanga, vient d’annoncer sa démission de son poste pour manque de temps à cause de « ses occupations à la présidence et d’autres tâches familiales », peut-on lire dans sa lettre.

Élu en juillet 2019 pour un mandat de 3 ans, le conseiller stratégique de Félix Tshisekedi ne va pas achever son mandat, car ayant déposer sa démission auprès du président du conseil d’administration du DCMP.

« Ma fierté aura été de faire acheminer nos couleurs lors de la saison 2019-2020 jusqu’aux portes des quarts de finale de la compétition africaine, performance non relevée depuis presque 10 ans… Nonobstant ces résultats encourageants et prometteurs pour l’avenir de notre chère équipe, je suis au regret de me rendre à l’évidence que les responsabilités mes dévolues par le chef de l’État au service de la nation, ainsi que mes charges familiales et privés sont autant de freins à mon entière responsabilité pour maintenir à insuffler au DCMP… J’ose croire que vous trouverez un remplaçant valable, à même d’atteindre les meilleurs objectifs cette saison au poste de président de coordination dont je prend congé avec beaucoup de tristesses », a-t-il écrit dans une lettre qui date depuis le 12 octobre dernier.

Le conseil d’administration a pris acte de sa démission dans une lettre datant de ce 20 octobre. Mais lui demandant de gérer les affaires courantes jusqu’à l’arrivée d’un autre candidat répondant aux critères.

En quelques jour du classico DCMP-TP Mazembe, soit ce dimanche 25 octobre, un mauvais vent vient de frapper les Immaculés, alors qu’ils venaient de remporter leur premier match de la saison le dimanche dernier, face au FC Renaissance.

Il faudrait donc signaler que le Daring est confronté à beaucoup de problèmes depuis le début de cette saison. Plusieurs plaintes ont été déposées par ses anciens joueurs à la Fifa, alors qu’ interdiction lui est faite d’enregistrer un nouveau joueur avant la paie de ses dettes.

Toutefois, l’opinion sportive se demande si ce n’est pas à cause de tous ces problèmes et d’autres, non connus du grand public, que Vidiye Tshimanga a jeté l’éponge? Serait-ce une vraie-fausse démission, Par dessus tout, personne ne connaît ni le jour d’arrivée ni le profil de son remplaçant. Wait and see !

Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET


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Guerre du M23/Rwanda : Des milliers de personnes fuient les combats en direction de Goma et au-delà

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Les violents affrontements autour de la localité de Sake, dans l’est de la RDC, qui opposent l’armée congolaise, appuyée par ses alliés locaux, et le M23, soutenu par le Rwanda, poussent des milliers d’habitants de la région à fuir les combats. Si la plupart vont chercher refuge à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu situé à seulement une vingtaine de kilomètres de là, d’autres préfèrent aller au-delà et franchir la frontière avec le Rwanda. Reportage.

À Goma, en RDC, l’angoisse est palpable sur la route principale qui relie les quartiers de Ndosho et de Katindo. Des colonnes de déplacés circulent à pied, à moto ou en bus en direction du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Désespérées, Alice et Kanyere racontent leur calvaire. « Il y a de nombreuses détonations et des avions qui bombardent là d’où nous venons. Il y a aussi beaucoup de militaires sur la route. Tout le monde s’enfuit ! », confie la première. « Beaucoup de bombes explosent et les balles sifflent. Nous avons dû quitter les huttes de notre camp, témoigne la seconde, dépitée, avant de poursuivre : je n’ai pas de famille à Goma. Il faut que le gouvernement termine la guerre ! »

Âgé d’une trentaine d’années, Haguma Banga marche, lui, avec un matelas sur la tête. Après avoir fui Sake, il est toujours sans nouvelle de sa famille. « Je ne sais pas où sont ma femme et mes cinq enfants. Ce serait un miracle de les retrouver », se désole-t-il.

A l’hôpital CBCA Ndosho, le personnel soignant s’active pour recevoir les blessés qui affluent également en masse, comme Mariam Kashindi, 22 ans, qui a quitté Sake en urgence après avoir reçu un éclat d’obus dans le bras. « Nous avions commencé à fuir, nous étions devant le marché de Mubambiro quand ma fille a été touchée par une bombe dont les éclats m’ont atteint, raconte-t-elle avant de poursuivre : nous fuyons le M23. J’ai trois enfants. L’un a été blessé, quant à l’autre, je ne sais pas où il est ».

« Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup »
Un peu plus loin, Neema Jeannette pleure allongée sur un lit. Elle a été touchée par une explosion alors qu’elle se trouvait avec un groupe d’amies. « Une bombe est tombée sur nous. Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup. Moi, je suis la seule survivante. Je remercie le CICR de m’avoir prise en charge à l’hôpital », sanglote-t-elle.

Cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Nord-Kivu, Miriam Favier explique que l’établissement a été contraint d’activer ses quatre blocs opératoires en raison de l’afflux de blessés. « Depuis ce matin, plus de 70 patients sont déjà arrivés et ce n’est pas fini. C’est assez inquiétant », déplore-t-elle.

Si, à Goma, les autorités militaires comme la société civile appellent au calme, des écoles et plusieurs boutiques ont toutefois fermé leurs portes, tout comme l’Institut français, qui a décidé de suspendre temporairement ses activités. Les billets de tous les spectacles annulés seront intégralement remboursés, explique la structure dans un communiqué.

« Même ici, on vient d’entendre un obus tomber »

Anticipant une nouvelle dégradation de la situation sécuritaire, certains habitants ont, quant à eux, décidé de prendre les devants et sont passés au Rwanda voisin, où ils ont trouvé refuge dans la ville frontalière de Rubavu pour la plupart. « Mon mari habite ici, il m’a dit de le rejoindre pour fuir la panique qui s’empare de la ville de Goma », déclare ainsi Amina, une valise à la main et accompagnée de ses deux enfants.

Innocent, lui, a trouvé une chambre dans un hôtel. « Il y avait foule au niveau de la douane, c’était plein à craquer, rapporte-t-il. Alors, quand on a des enfants en bas âge, on ne va pas attendre la dernière minute pour partir, car on ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer, on n’est pas sur la ligne de front. Même ici, on vient d’entendre un obus tomber, alors imaginez : quand on est à Goma, c’est comme si l’explosion avait lieu dans la parcelle d’à côté. Voilà pourquoi on a décidé de partir » poursuit celui-ci.

Comme beaucoup d’autres habitants du chef-lieu du Nord-Kivu, Innocent prévoit de rester à Rubavu, le temps de voir comment évolue la situation, avec l’espoir de pouvoir rentrer chez lui le plus rapidement possible.

RFI


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