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Culture : la 2ème édition de la soirée “Arts.cd” annoncée le 2 mai à Show buzz

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L’annonce a été faite ce lundi 2 mars 2020 par le chef du projet Onassis Mutombo dans la bibliothèque du centre Wallonie Bruxelles à Gombe devant une cinquantaine de professionnels des médias présents dans la salle. Cette édition se veut de combattre la stigmatisation des personnes vivant avec le VIH/SIDA par les arts et la culture en milieu des jeunes.

 

C’est à travers cette rencontre implémentée pour honorer les ambassadeurs congolais, que le média en ligne ARTS.CD décerne le prix “Lokumu” qui symbolise la valeur la valeur, la créativité et l’originalité de la culture congolaise.

 

Ce prix est décerné aux artistes, opérateurs ou personnalités qui ont le plus marqué les arts congolais pendant l’année 2019, à travers leurs oeuvres, leurs projets ou leurs actions, impactant ainsi positivement l’image de la RDC tant au pays qu’en dehors du territoire national. Il s’agit des artistes, journalistes, entrepreneurs culturels, managers, producteurs, opérateurs culturels etc.

 

Cette deuxième édition de la soirée des arts.cd sa particularité différente celle la première. Il est prévue lors de celle-ci des conférences à l’endroit des étudiants en journalisme de l’IFASIC, Atelier de formation sur le patrimoine culturel immatériel de l’humanité : Quid et la part des journalistes culturels congolais ? Et aussi la formation sur l’entreprenariat culturel destiné aux journalistes culturels et managers d’artistes.

 

Dans la série de questions et réponses animée par Jonathan Billari et Onassis Mutombo, les deux ont eu à fournir des éléments des réponses aux professionnels des médias.

 

Il sied de rappeler que lors de l’édition précédente, 80 journalistes, artistes, opérateurs culturels et étudiants, avaient participé à la conférence-débats sur les médias numériques en RDC. 16 artistes et opérateurs culturels ont été primés dans différentes catégories. Lancé il y a trois ans WWW.ARTS.CD est un média en ligne spécialisé dans l’édition, la production, la diffusion et la distribution des contenus multimédias puristes de la culture et arts congolais.

 

 

Petit Ben Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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La Banque d’Ouganda réticente à intégrer les francs rwandais et congolais dans ses opérations de change

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La Banque d’Ouganda (BOU) a récemment clarifié sa position concernant l’absence de mises à jour régulières des taux de change pour le franc rwandais (RWF) et le franc congolais (CDF). Cette décision, qui soulève des questions dans la communauté financière régionale, repose sur un ensemble de facteurs économiques, réglementaires et pratiques.

Une stratégie axée sur la stabilité économique nationale

Kenneth Egesa, Directeur de la Communication à la BOU, a expliqué que cette approche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à préserver la stabilité économique de l’Ouganda tout en maintenant des relations régionales équilibrées. Selon lui, la volatilité historique du RWF et du CDF pourrait introduire des perturbations indésirables sur le marché ougandais si ces devises étaient régulièrement cotées.

Notre priorité est de garantir un environnement financier stable pour l’Ouganda,” a déclaré Egesa. “Fournir des mises à jour fréquentes sur des devises plus volatiles pourrait envoyer des signaux erronés au marché et potentiellement décourager les échanges et les investissements dans la région.”

Des considérations réglementaires et diplomatiques

La BOU doit également naviguer dans un paysage réglementaire complexe. Les relations économiques de l’Ouganda avec le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC) sont encadrées par des accords de coopération politique et économique. Dans ce contexte, la publication régulière de taux de change pour le RWF et le CDF pourrait être perçue comme une ingérence dans les politiques monétaires de ces pays.

Chaque pays a sa propre souveraineté monétaire,” a souligné Egesa. “Nous préférons laisser aux banques centrales du Rwanda et de la RDC la responsabilité de communiquer sur leurs propres devises.

Une demande limitée et des défis pratiques

La décision de la BOU reflète également la réalité du marché ougandais. Selon Egesa, l’intérêt pour le RWF et le CDF parmi les commerçants et investisseurs ougandais est limité comparé aux principales devises internationales. De plus, la collecte et l’analyse des données nécessaires pour fournir des taux de change précis pour ces devises représenteraient un coût difficilement justifiable au vu de leur impact économique relativement faible sur l’Ouganda.

Obtenir des données fiables sur ces devises peut s’avérer complexe en raison d’une activité de marché réduite et de normes de reporting variables,” a expliqué Egesa. “Nous ne voulons pas risquer de diffuser des informations potentiellement trompeuses qui pourraient nuire à la crédibilité de la banque centrale.”

Une approche pragmatique pour l’avenir

La position de la Banque d’Ouganda concernant le franc rwandais et le franc congolais reflète une approche pragmatique et stratégique. Tout en reconnaissant l’importance des relations économiques régionales, la BOU reste focalisée sur sa mission principale : assurer la stabilité économique de l’Ouganda et gérer efficacement les ressources du pays.

Cette politique pourrait évoluer à l’avenir si les conditions du marché ou les priorités économiques régionales venaient à changer. Pour l’heure, la BOU continue de se concentrer sur la gestion du taux de change du shilling ougandais par rapport aux principales devises mondiales, tout en surveillant de près les développements économiques dans la région des Grands Lacs.

Claudine N. I.


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