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Crise au DCMP : Ayi Idambituo évoque déjà un prochain nouveau comité dirigeant

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Au lendemain de la défaite de son équipe face à son éternel rival, l’AS V.Club, le dimanche dernier (2-1), l’ex vice president de la section football du DCMP, Ayi Idambituo, a, dans une conférence de presse tenue ce lundi 29 avril 2019 à l’hôtel Invest de Lingwala, évoqué la création d’un nouveau comité dirigeant chez les Verts-Blancs de la capitale.

« C’est avec un moral non seulement bas, mais avec une espérance que dans les prochaines heures, nous allons créer un nouveau comité dirigeant autour de Papa Muamba ( co-fondateur du DCMP ndlr…) », a lâché, Ayi Idambituo.

Et de poursuivre : « Ce comité aura pour mission de redorer l’image du DCMP, de redonner à nos supporters la fierté, le prestige. C’est ensemble avec certains frères imaniens que nous allons mettre cette structure et reprendre les choses en main pour essuyer toutes les larmes et humiliations subies ces derniers temps… ».

A la question de savoir si c’est un coup d’Etat qu’il veut faire puisqu’il avait démissionné depuis le 30 juillet 2018 alors qu’il était sur le coup de suspension, il réagit :
« A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Je crois que même Jésus-Christ a guéri quelqu’un le jour de Sabbat. L’homme n’est pas fait pour le sabbat, mais le sabbat est fait pour l’homme ».

Selon Ayi Idambituo, les joueurs du Daring sont abandonnés par le comité dirigeant en place. Ils n’étaient pas internés avant le match face à V.Club le dimanche dernier. Ils se sont rencontrés que 9 heures avant le coup d’envoi.

Idambituo estime que si le Daring restait avec ce comité que dirige le Logiciel Hassan Abdallah, en 4 ans l’équipe ne gagnera aucun titre national.

L’ex vice-president de la section football du Daring Club Motema Pembe dit que son équipe ne peut batailler avec les équipes nouvellement créer pour arracher une qualification à la CAF.

Pour rappel, le Daring Club Motema Pembe occupe la troisième place du classement de la Ligue nationale, mais une place qui n’est pas encore assurée pour jouer la coupe de la Confédération la saison prochaine puisque dernière lui, Maniema Union ne lâche pas.

Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET


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Guerre du M23/Rwanda : Des milliers de personnes fuient les combats en direction de Goma et au-delà

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Les violents affrontements autour de la localité de Sake, dans l’est de la RDC, qui opposent l’armée congolaise, appuyée par ses alliés locaux, et le M23, soutenu par le Rwanda, poussent des milliers d’habitants de la région à fuir les combats. Si la plupart vont chercher refuge à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu situé à seulement une vingtaine de kilomètres de là, d’autres préfèrent aller au-delà et franchir la frontière avec le Rwanda. Reportage.

À Goma, en RDC, l’angoisse est palpable sur la route principale qui relie les quartiers de Ndosho et de Katindo. Des colonnes de déplacés circulent à pied, à moto ou en bus en direction du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Désespérées, Alice et Kanyere racontent leur calvaire. « Il y a de nombreuses détonations et des avions qui bombardent là d’où nous venons. Il y a aussi beaucoup de militaires sur la route. Tout le monde s’enfuit ! », confie la première. « Beaucoup de bombes explosent et les balles sifflent. Nous avons dû quitter les huttes de notre camp, témoigne la seconde, dépitée, avant de poursuivre : je n’ai pas de famille à Goma. Il faut que le gouvernement termine la guerre ! »

Âgé d’une trentaine d’années, Haguma Banga marche, lui, avec un matelas sur la tête. Après avoir fui Sake, il est toujours sans nouvelle de sa famille. « Je ne sais pas où sont ma femme et mes cinq enfants. Ce serait un miracle de les retrouver », se désole-t-il.

A l’hôpital CBCA Ndosho, le personnel soignant s’active pour recevoir les blessés qui affluent également en masse, comme Mariam Kashindi, 22 ans, qui a quitté Sake en urgence après avoir reçu un éclat d’obus dans le bras. « Nous avions commencé à fuir, nous étions devant le marché de Mubambiro quand ma fille a été touchée par une bombe dont les éclats m’ont atteint, raconte-t-elle avant de poursuivre : nous fuyons le M23. J’ai trois enfants. L’un a été blessé, quant à l’autre, je ne sais pas où il est ».

« Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup »
Un peu plus loin, Neema Jeannette pleure allongée sur un lit. Elle a été touchée par une explosion alors qu’elle se trouvait avec un groupe d’amies. « Une bombe est tombée sur nous. Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup. Moi, je suis la seule survivante. Je remercie le CICR de m’avoir prise en charge à l’hôpital », sanglote-t-elle.

Cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Nord-Kivu, Miriam Favier explique que l’établissement a été contraint d’activer ses quatre blocs opératoires en raison de l’afflux de blessés. « Depuis ce matin, plus de 70 patients sont déjà arrivés et ce n’est pas fini. C’est assez inquiétant », déplore-t-elle.

Si, à Goma, les autorités militaires comme la société civile appellent au calme, des écoles et plusieurs boutiques ont toutefois fermé leurs portes, tout comme l’Institut français, qui a décidé de suspendre temporairement ses activités. Les billets de tous les spectacles annulés seront intégralement remboursés, explique la structure dans un communiqué.

« Même ici, on vient d’entendre un obus tomber »

Anticipant une nouvelle dégradation de la situation sécuritaire, certains habitants ont, quant à eux, décidé de prendre les devants et sont passés au Rwanda voisin, où ils ont trouvé refuge dans la ville frontalière de Rubavu pour la plupart. « Mon mari habite ici, il m’a dit de le rejoindre pour fuir la panique qui s’empare de la ville de Goma », déclare ainsi Amina, une valise à la main et accompagnée de ses deux enfants.

Innocent, lui, a trouvé une chambre dans un hôtel. « Il y avait foule au niveau de la douane, c’était plein à craquer, rapporte-t-il. Alors, quand on a des enfants en bas âge, on ne va pas attendre la dernière minute pour partir, car on ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer, on n’est pas sur la ligne de front. Même ici, on vient d’entendre un obus tomber, alors imaginez : quand on est à Goma, c’est comme si l’explosion avait lieu dans la parcelle d’à côté. Voilà pourquoi on a décidé de partir » poursuit celui-ci.

Comme beaucoup d’autres habitants du chef-lieu du Nord-Kivu, Innocent prévoit de rester à Rubavu, le temps de voir comment évolue la situation, avec l’espoir de pouvoir rentrer chez lui le plus rapidement possible.

RFI


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