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CPI : condamnation historique du chef rebelle ougandais Dominic Ongwen pour grossesse forcée !
La Cour pénale internationale a reconnu cet ancien chef de l’Armée de résistance du Seigneur coupable de soixante et un chefs d’accusation. Un verdict « historique » selon Human Rights Watch.
La Cour pénale internationale (CPI) a jugé coupable, jeudi 4 février, de crimes de guerre et crimes contre l’humanité en Ouganda Dominic Ongwen, un ancien enfant soldat devenu commandant du groupe rebelle ougandais L’Armée de résistance du Seigneur (LRA).
Dominic Ongwen, 45 ans, a été reconnu coupable de soixante et un chefs d’accusation, dont celui de grossesse forcée qui n’avait, jusqu’à présent, jamais été prononcé par la CPI.
Selon le tribunal, M. Ongwen a ordonné, au début des années 2000, des attaques contre des camps de réfugiés, alors qu’il était l’un des commandants de la LRA, dirigée alors par le fugitif Joseph Kony et qui a mené une guerre brutale en Ouganda et dans trois autres pays, afin d’établir un Etat basé sur les dix commandements de la Bible. « Sa culpabilité a été établie au-delà de tout doute raisonnable », a déclaré le président de la cour, Bertram Schmitt, prononçant le verdict à l’encontre de Dominic Ongwen, surnommé « la Fourmi blanche », jugé notamment pour meurtre, viol, esclavage sexuel et conscription d’enfants soldats.
Dominic Ongwen a nié l’ensemble des accusations « au nom de Dieu » et ses avocats avaient plaidé l’acquittement, soulignant qu’il avait lui-même été victime de la brutalité du groupe rebelle qui l’avait enlevé à l’âge d’environ neuf ans.
« La chambre est consciente qu’il a beaucoup souffert », a déclaré le juge Schmitt. « Cependant, il s’agit, dans cette affaire, de crimes commis par Dominic Ongwen en tant qu’adulte responsable et commandant de l’Armée de résistance du Seigneur. » « La chambre n’a pas trouvé de preuves confirmant l’affirmation de la défense selon laquelle il souffrait d’une maladie mentale ou qu’il avait commis ces crimes sous la contrainte », a déclaré Bertram Schmitt.
La Cour doit prononcer la peine de M. Ongwen à une date ultérieure. Il encourt la perpétuité.
Fondée il y a trois décennies par Joseph Kony, un ancien enfant de chœur catholique devenu prophète autoproclamé, la LRA a lancé une rébellion sanglante contre le président Yoweri Museveni dans le nord de l’Ouganda. Selon l’ONU, les rebelles ont massacré plus de 100 000 personnes et enlevé 60 000 enfants lors de violences qui se sont étendues à trois autres pays africains : le Soudan, la République démocratique du Congo et la République centrafricaine.
Les juges ont déclaré que Dominic Ongwen a ordonné à ses soldats de commettre des massacres de civils dans les camps de réfugiés de Lukodi, Pajule, Odek et Abok, en Ouganda. Des enfants était des mères, portant leurs nourrissons sur le dos, figurent sur la liste des personnes tuées, a déclaré le juge Bertram Schmitt, qui a lu les noms des victimes. « Des enfants ont été jetés dans des maisons en feu, certains ont été placés dans un sac en polyéthylène et battus à mort », a déclaré Bertram Schmitt.
En tant que commandant de la brigade Sinia, M. Ongwen est également responsable de l’enlèvement de filles, afin d’en faire des domestiques et des esclaves sexuels, ainsi que de garçons qui devaient servir de soldats, ont déclaré les juges. Entre 2002 et 2005, sept femmes ont été forcées à être les « épouses » de Dominic Ongwen, deux d’entre elles donnant naissance à des enfants, ce qui a conduit à une condamnation historique de la CPI pour grossesse forcée.
Dominic Ongwen s’était rendu début 2015 aux forces spéciales américaines qui traquaient Joseph Kony en République centrafricaine, avant d’être transféré à la CPI. Joseph Kony, quant à lui, est considéré comme toujours en fuite et fait l’objet d’un mandat d’arrêt de la CPI.
Le Monde/AFP
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concert d’Héritier Wata ce samedi 7 décembre : L’ASBL Jeunes de Kintambo s’engage à assainir le stade Vélodrome avant et après l’événement
Ce 06 décembre , les membres de l’association Jeunes de Kintambo ASBL ont entrepris des travaux d’assainissement au stade vélodrome, en préparation du concert tant attendu d’Héritier Wata, prévu pour ce samedi 7 décembre. Cette initiative vise à soutenir un enfant de la commune, GOGA, qui se produira lors de cet événement. En nettoyant le stade, l’association démontre son engagement envers la culture locale et l’importance de la communauté.
Ce concert, placé sous le thème « Bling Bling », représente une occasion unique pour les jeunes de Kintambo de se rassembler et de célébrer leurs talents. L’association Jeunes de Kintambo a pris la ferme résolution d’assurer l’entretien du stade avant et après le concert, soulignant ainsi son rôle actif dans l’amélioration des conditions locales. En s’investissant dans de telles initiatives, ils renforcent les liens communautaires et encouragent la participation des jeunes.
Lors d’une première rencontre le 30 juin 2024, les membres de l’association avaient déjà discuté de leurs objectifs, qui incluent l’unification de la jeunesse de Kintambo face aux défis locaux, la promotion des talents et l’encadrement culturel et sportif. En favorisant un environnement propice au développement personnel et communautaire, Jeunes de Kintambo aspire à positionner les jeunes comme de véritables acteurs du progrès local. Bonne chance à GOGA pour son concert de ce samedi !
Désiré Rex Owamba /CONGOPROFOND.NET
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