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Covid-19 : le Nord-Kivu passe de 8 à 15 cas positifs
Dans son 55ème bulletin quotidien, l’Institut national des recherches Biomédicales (INRB), vient de confirmer que la province du Nord-Kivu a enregistré, dimanche dernier, 7 nouveaux cas de Coronavirus. Ce qui conduit désormais à 15 cas confirmés depuis le début de l’épidémie déclarée le 10 mars 2020 en RDC.
Selon la même équipe de riposte contre la maladie à Coronavirus, la RDC a notifié 83 nouveaux cas ce même dimanche. Ce qui fait un cumul de 1.538, dont 1.537 cas confirmés et 1 cas probable.
Au total, il y a eu 61 décès (60 cas confirmés et 1 cas probable) et 272 personnes guéries.
Poursuivant son bilan, cette même équipe corrobore que
2 nouvelles personnes ont vaincu la pandémie et le pays compte dorénavant 272 personnes guéries.
La bonne nouvelle est que le pays n’a pas de nouveau décès parmi les cas confirmés. Les décès stagnent à 61cas.
Déclarée depuis le 10 mars dernier en RDC, cette pandémie touche 7 provinces congolaises dont Kinshasa : 1.422 cas ; Kongo Central : 82 cas ; Haut-Katanga : 11 cas ; Nord-Kivu : 15 cas ; Sud-Kivu : 4 cas ; Ituri : 2 cas ; et enfin Kwilu : 1 cas.
CEDRICK SADIKI MBALA/CONGOPROFOND.NET
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À la Une
Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo : Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université
L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.
Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.
Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.
Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.
Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.
Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.
Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).
Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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