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Covid-19 : la 10e réunion du Mécanisme régional de suivi de l’accord d’Addis-Abeba une fois de plus reportée !

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La 10e réunion du Mécanisme régional de suivi de l’accord d’Addis-Abeba prévue du 27 au 29 mars 2020 est une fois de plus reportée à une date ultérieure.

D’après un communiqué du ministère des Affaires Étrangères parvenu à la rédaction de Congoprofond.net, ce mardi 24 mars 2020, la cheffe de la diplomatie nationale renseigne que ce report est pour des raisons de santé publique internationale. Allusion faite à la pandémie Covid-19 qui ravage le monde en général et la RDC en particulier.

Des sources proches du comité d’organisation de cette réunion, indiquent que l’option de ce report pour la troisième fois, ne fait pas du tout l’unanimité. Certains préconisent la tenue du sommet des chefs d’Etat par vidéo conférence, tel que c’était le cas avec la Sadc dont la RDC est pays membre. Ils soutiennent cette position par le fait que le communiqué final de la dixième réunion sur l’Accord-cadre d’Addis-Abeba est déjà amendé par les Etats et ce sommet n’est que protocolaire afin de déterminer officiellement les orientations annuelles dans la recherche de la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région.

Ce dixième sommet, rappelle-t-on, a comme objectif, l’évaluation des progrès réalisés et l’identification des défis qui restent encore à relever dans la mise en œuvre des engagements pris au titre de l’Accord-cadre tant en matière de paix et de sécurité, qu’en matière de développement et de coopération régionale.

A l’issue de ce sommet, le Président de la République de la RD Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, prendra les commandes du Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre en qualité de président en exercice pour une année, succédant ainsi à son homologue ougandais, Yoweri Kaguta Museveni.

Cette réunion allait être précédée par celle des ministres des Affaires étrangères des Etats signataires de l’Accord-cadre, qui allait préparer notamment le rapport d’activités de la mise en œuvre des engagements de l’Accord, le projet du communiqué final de la réunion à présenter aux Chefs d’Etat.

MUAMBA Mulembue Clément/Congoprofond.net


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Corruption électorale en RDC : Renforcer les mécanismes de contrôle et encourager la population à dénoncer 

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Les autorités politiques nationales sont appelées, au cours d’une conférence tenue, ce jeudi 25 avril 2024, au Centre Culturel Boboto, dans la commune de Gombe, à faire preuve des vrais modèles à l’égard de la population qu’elles gouvernent. Organisé par nos confrères d’ACTUALITE.CD, et échange s’est appesanti sur le thème: “Corruption électorale : quel avenir pour la démocratie en RDC ?”.

Tour à tour, les intervenants ont éclairé l’assistance sur l’impact de la corruption électorale et ses conséquences dans un État démocratique. Ils ont aussi présenté quelques mécanismes pour mettre sensiblement fin à son effectivité.

« La corruption est avant tout liée aux attitudes et comportement d’une société qui conçoit le pouvoir comme canal des avantages matériels et financiers. Et donc, la corruption électorale est le fait pour un candidat d’influencer l’électeur moyennant un présent, afin de perturber l’intégrité et la sincérité de son vote », a déclaré Germain Kuna, professeur des Sciences Politiques à l’Université de Kinshasa.

En définitive, le professeur Germain Kuna soutient qu’il faudrait sensibiliser la population qui cède facilement devant les matériels à cause de la conjoncture, reformer le système d’éducation nationale en instaurant des enseignements qui sensibilisent contre la corruption, dépersonnaliser les leaders d’opinions et les regroupements politiques.

De son côté, Rodrigue Ramazani, avocat à la Cour d’appel de Matete, appuie que la RDC se trouve dans un contexte électoral où la corruption ne se limite pas que dans le duel entre candidat et électeur mais touche aux institutions dont la légitimité est remise en cause.

“Le problème n’est pas l’homme congolais mais l’exemplarité des autorités politiques qui dénaturalisent le processus électoral… La population congolaise devrait élire les candidats ayant des projets de société”, a-t-il martelé.

Dans la foulée, il a été relevé qu’il faudrait :

– Renforcer la transparence électorale et les mécanismes de contrôle ;

– Avoir un modèle de gouvernance comme socle de l’éthique politique ;

– Encourager la population à dénoncer tout acte de corruption électorale.

Exaucé Kaya et Olivia Liaki (stagiaire/UCC)/CONGOPROFOND.NET


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