Actualité
Covid-19 : 500 sacs de semoules, 500 sacs de riz… et autres dons d’Alita Tshiamala remis au cardinal Ambongo pour les plus démunis
Alita Tshiamala, mécène et bienfaiteur congolais, a fait un don en vivres, ce vendredi 8 mai 2020 au centre Catholique Lindonge, à l’archevêque métropolitain de Kinshasa, Mgr Fridolin Ambongo, à l’intention des personnes démunies pendant cette période de COVID-19.
Il s’agit de 500 sacs de semoules, 500 autres de riz, 50 cartons de mayonnaise, 100 cartons d’huile, 200 cartons de tomate, 500 sacs de sel de cuisine, 1000 cartons de savons le Coq, 1000 paquets de jus, 1000 paquets d’eau/75cl, 1500 masques médicales, plus une enveloppe fermée.
Ce don de l' »honorable » Alita Tshiamala a été remis à l’archevêque de Kinshasa par Me Frédéric Kwamba Tshingej. Ce dernier a précisé à l’opinion que ce don ne concerne pas seulement les chrétiens catholiques, mais toutes les personnes qui en auront besoin.
« Ce n’est pas seulement un don pour des chrétiens catholiques, mais nous avons voulu utiliser le canal approprié. Nous nous sommes dits qu’en déposant ce don entre les mains du cardinal, il saura le canaliser aux plus nécessiteux. Il nous a reçus, je lui ai transmis également le message de l’honorable Alita Tshiamala. Il répond donc à l’appel de solidarité du chef de l’Etat. C’est pourquoi, il a mis la main dans la pâte. Nous avons demandé une bénédiction du cardinal pour que ça ne s’arrête pas aujourd’hui. Le cardinal est très ému par ce geste. Il était disposé à prier pour lui et pour ses affaires, pour sa famille et pour moi qui le représente ici », a expliqué à la presse Me Frédéric Tshingej.
Le président de l’Asofatshi, mais également conseiller d’Alita Tshiamala, Jean Pierre Kandu Zaza, a fait un petit témoignage sur ce bienfaiteur: » J’ai témoigne des bienfaits de cet homme. C’est un homme bien qui est toujours à la rescousse des gens en détresse. Il a écouté et il a répondu à l’appel du chef de l’Etat. Il a voulu le faire passer par le canal de l’archevêque pour que ce soit vraiment donné à qui de droit », a-t-il dit.
Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET
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Politique
Insécurité grandissante à Beni : L’opposition tacle le régime en place et exige la fin de l’état de siège
Les forces politiques de l’opposition de la ville de Beni, réunies en assemblée extraordinaire, ont exprimé leur inquiétude face à la crise sécuritaire, constitutionnelle et sociale qui frappe la province du Nord-Kivu. Elles pointent du doigt l’avancée des rebelles du M23 et l’impact négatif de cette situation sur la stabilité de la région.
Madame Hélène Kibangu, porte-parole de l’opposition, a déclaré que le régime actuel semble minimiser la menace posée par les ADF (Allied Democratic Forces), qui massacrent, pillent et appauvrissent davantage le Grand Nord-Kivu.
Elle a également dénoncé l’inaction des autorités, laissant entendre une possible complicité du gouvernement face à cette situation dramatique.
Selon l’opposition, le M23, qui avait été repoussé hors du territoire congolais, a été réintroduit par le régime de Félix Tshisekedi, ce qui conduit à la perte de villages et groupements, et constitue désormais une menace réelle pour la ville de Goma et la province du Sud-Kivu, avec notamment la prise stratégique de Minova.
Les partis politiques de l’opposition critiquent également la volonté de Félix Tshisekedi de prolonger son mandat, évoquant des projets de balkanisation du pays déjà amorcés, notamment avec l’organisation d’élections chaotiques en 2023 et son intention de changer la Constitution.
« Nous disons non à la persistance de l’insécurité orchestrée par les terroristes ADF, M23 et MTM », ont-ils insisté.
Tout en dénonçant la gestion actuelle, les membres de l’opposition de Beni ont formulé plusieurs recommandations : le gouvernement doit œuvrer pour la pacification de l’Est de la RDC en fournissant aux forces armées les moyens nécessaires pour combattre l’ennemi.
Ils exigent également la libération sans conditions des prisonniers politiques, parmi lesquels Jean-Paul Ngaghangondi, Alain Siwako, Jean-Marc Kabunda, Mukebayi, Decat Idengo, Fiston Isambiro, et d’autres détenus politiques.
Les forces politiques de l’opposition ont également réclamé la fin de l’état de siège, qu’elles estiment largement inefficace, tout en appelant la population à soutenir les FARDC et les Wazalendo qui se battent contre les agresseurs.
Cette déclaration a été signée par cinq partis politiques : Ensemble pour la République, PPRD, ECIDE, LGD et COFEDEC, regroupés au sein de la plateforme des forces politiques de l’opposition.
Rédaction
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