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Corruption à la DGDA: haro sur le sit-in de Gecoco Mulumba et compagnie ce jeudi !
L’ interpellation du Directeur de la DGDA/Kinshasa par le Procureur général dans l’affaire « tentative de corruption par un sujet indien », ce mardi 21 mai, a été diversement interprétée.
Le député provincial Gérard Mulumba alias » Gecoco » a promis d’organiser une manifestation, ce jeudi 23 mai devant le palais de justice à Gombe, pour voir clair sur la destination qu’ont pris les 400.000 USD amenés par l’opérateur économique indien afin de « corrompre » le haut cadre de la DGDA. Pour cet élu, il faut ouvrir l’oeil et le bon pour que cet argent n’échappe pas au trésor public.
La question que beaucoup se pose est celle de savoir : pourquoi le député provincial Gecoco s’agite alors que l’affaire a été portée devant la justice?
Un bref rappel des faits nous renseigne que le sujet indien soupçonné de tentative de corruption de 400.000$, s’est dit innocent et ses proches accusent une cabale pour des raisons inavouées.
C’est dans cette optique que le procureur fut saisi du dossier.
Étant donné que le dossier est déjà au niveau de la justice, l’opinion s’interroge sur l’impact du sit-in convoqué par le député alors que la ville de Kinshasa où il est élu croule sous plusieurs problèmes !
Depuis son élection, aucune motion de sa part n’a été formulée en plénière.
L’opinion voudrait simplement que la justice soit faite sans complaisance et que des profiteurs comprennent que c’est une affaire devenue aujourd’hui judiciaire.
Gecoco Mulumba qui est un simple député provincial, loin d’être un exemple en matière des valeurs, devrait se concentrer à faire des édits et à contrôler l’exécutif provincial au lieu de faire du populisme sur des questions dont il ne maîtrise ni les tenants, ni les aboutissants.
L’époque où il faisait le trafic d’influence avec Francis Kalombo chez les libanais est bel et bien révolue.
La RDC est un Etat de droit où la justice s’applique équitablement pour tous.
Pour rappel, Gérard Mulumba, dit « Gecoco », député provincial de Kinshasa et Francis Kalombo, député national, tous de l’ex AMP (Alliance de la Majorité Présidentielle), ont été séquestrés il y a quelques années à Gombe par une famille des ressortissants libanais.
Il a fallu que la police nationale débarque, trois heures plus tard, pour tirer les deux députés de leur séquestration après avoir escaladé le mur de la parcelle.
Ce dossier a suscité en son temps plusieurs interrogations sur les valeurs intrinsèques de certains élus, au-delà de toute la classe politique. Car, leur magouille a été mise à nue, jetant ainsi le discrédit sur les députés et les institutions nationales.
Le général Kasongo, chef de la police dans la capitale, est appelé à ouvrir l’œil pour éviter que cette manifestation inopportune et n’ayant reçu aucune autorisation de l’hôtel de ville ne puisse troubler l’ordre public.
Dossier à suivre.
TMB/ CONGOPROFOND.NET
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À la Une
Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo : Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université
L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.
Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.
Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.
Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.
Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.
Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.
Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).
Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.
Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET
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