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Coronavirus : report du Conclave de la Confédération de l’industrie indienne de New Delhi

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Le report à une date ultérieure de la 15eme édition du Conclave « CII-EXIM BANK » (Confédération de l’industrie industrie indienne), initialement prévue du 15 au 17mars 2020, à New Delhi, en Inde, pour cause de Coronavirus ,a été au centre des échanges lundi à Kinshasa, entre la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Marie Tumba Nzeza, et Mme Nina Tsherina La, ambassadrice de l’ Inde en RDC .

La diplomate indienne a indiqué à l’issue des échanges qu’outre les questions liées au report du Conclave, les deux personnalités ont discuté de la coopération bilatérale entre la RDC et son pays, indiquant que les deux pays ont des relations d’amitié de longue date.

Elle a fait savoir que l’Inde, son pays, a été toujours appuyé par la RDC partout et surtout dans les forums internationaux.  » Inde a connu certaines question très importantes, et là aussi on a eu l’appui de la RDC… », a fait savoir la diplomate indienne.

« Moi aussi je veux dire que la RDC est un pays près de mon coeur », a souligné en substance Mme Nina Tsherina La en parlant des relations entre la RDC et son pays.

La 15eme édition du Conclave a comme thème : » le partenariat des projets Inde-Afrique  »

Ce Conclave est une occasion pour que l’Afrique et l’Inde rapportent des contribution susceptibles de produire l’ordre du jour des discussions du quatrième Sommet du Forum Inde- Afrique qui doit se tenir à la fin de l’année 2020 en Inde.

Prendront part à ce Sommet, les Chef d’État et de gouvernements africains.

Le gouvernement indien veut s’engager à ouvrir les marchés et à soutenir l’ industrie indienne à investir en Afrique dans les domaines clés tels que l’agriculture , l’électricité , l’élevage ,les infrastructures , la fabrication ,les finances ,l’éducation et le développement des capacités et les nouvelles technologies.

A une question sur les cas coronavirus dans son pays, elle a fait savoir que jusqu’à ce jour, on a enregistré 100 cas, avant d’ajouter que tous ces cas ont été importés et ramenés au pays par les voyageurs venus de l’Europe et Dubaï.

Elle a soutenu que son gouvernement est en train de travailler pour lutter efficacement contre ce virus est devenu un problème mondial.

De son côté la ministre d’État, Marie Tumba Nzeza a émis le vœu de voir les relations entre la RDC et l’Inde se consolider davantage pour l’intérêt de dux peuple, avant de promettre l’appui de la RDC à l’Inde.

 

 

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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Affaire « Mutamba » : La justice congolaise se réveille, enfin, et gifle son propre ministre !

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C’est une gifle institutionnelle, brutale et symbolique. En informant le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, que « la phase de l’instruction étant clôturée, sa récusation n’a plus d’effet », le Parquet général près la Cour de cassation lui signifie clairement qu’il ne peut ni ralentir, ni saboter la machine judiciaire. Même en tant que Garde des Sceaux !

Cette affaire de détournement des fonds destinés à la construction des prisons, aux allures de bras de fer entre le pouvoir judiciaire et l’un des piliers de l’Exécutif, révèle une chose essentielle : la Justice congolaise, souvent brocardée pour sa soumission au politique, ose-du moins en apparence-affirmer une once d’indépendance. Et ce n’est pas rien.

Constant Mutamba, connu pour son activisme, sa rhétorique de « rupture », et son zèle au service du régime Tshisekedi, croyait peut-être pouvoir manœuvrer dans un dossier où son nom ou son influence pourraient peser. En vain. Le ministère public lui rappelle que le temps des diversions est passé, que la procédure avance, et que la République ne saurait être prise en otage par un ministre, fût-il celui de la Justice.

Mais attention : derrière cet acte de fermeté, la méfiance reste de mise. Le système judiciaire congolais n’est pas encore guéri de ses vieux démons : instrumentalisation, règlements de comptes, et juges à la carte. La procédure en cours devra donc prouver qu’elle est animée par l’intérêt général, et non par une guerre de clans déguisée en croisade pour la vérité.

Quoi qu’il en soit, ce désaveu public infligé à Constant Mutamba entame son autorité, fragilise son image, et interroge sur la suite de sa mission au sein du gouvernement. Peut-on incarner la Justice quand on est soi-même rattrapé par elle ?

L’affaire ne fait que commencer.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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