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Coronavirus : désormais seulement 20 passagers dans TRANSCO,10 pour « Esprit de Vie » et 3 passagers dans chaque taxi !

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Après les chefs des confessions religieuses, le Chef du gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba a présidé ce vendredi 20 mars 2020 à la Primature la séance de sensibilisation sur la riposte à la pandémie du coronavirus en RDC à l’intention des transporteurs en commun de la ville de Kinshasa.

Cette réunion de travail, note-t-on, a connu la participation du Coordonnateur Technique de la Cellule de Riposte au coronavirus en RDC, le Dr Jean Jacques MUYEMBE; du gouverneur de la Ville de Kinshasa, Gentiny NGOBILA, et du Commissaire Provincial de la Police Nationale Ville de Kinshasa, Sylvano KASONGO KITENGE; du DG de l’ex ONATRA, du responsable de l’ACCO( Association des Chauffeurs du Congo) et des membres de l’Association des Propriétaires des Véhicules deux Transport en Commun du Congo,(APVCO) conduits par le vice président Georges ONGELO .

D’après le compte rendu de la réunion fait par le premier citoyen de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka, désormais le bus TRANSCO ne peut transporter que 20 passagers, 16 pour « Esprit de Vie », 10 pour les mini bus, les taxis 3 passagers, les tricycles 2 et la moto un seul passager.

Ces mesures d’applications dans les moyens de Transport en commun, a-t-il poursuivi, entre en vigueur ce vendredi sur toute l’étendue de la ville de Kinshasa. Le successeur de André Kimbuta a précisé que ces dispositions sont prises dans le cadre de l’exécution des décisions prises lors du Conseil des ministres extraordinaire et rendu public récemment par le Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi dans son adresse à la nation.

Pour ce faire, le gouverneur de la ville de Kinshasa Gentiny NGOBILA Mbaka promet de prendre un arrêté pour formaliser tout cela. Et la Police nationale est chargée de la mise en application des toutes ces mesures.

Par ces différentes rencontres, l’on note que le Chef du gouvernement, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, s’inscrit dans la ligne droite du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi qui ne veut pas de la propagation de cette pandémie dans le reste du pays. La République démocratique du Congo compte, à ces jours, 18 cas confirmés de la pandémie du Coronavirus.

MUAMBA MULEMBUE CLÉMENT/CONGOPROFOND.NET


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Guerre du M23/Rwanda : Des milliers de personnes fuient les combats en direction de Goma et au-delà

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Les violents affrontements autour de la localité de Sake, dans l’est de la RDC, qui opposent l’armée congolaise, appuyée par ses alliés locaux, et le M23, soutenu par le Rwanda, poussent des milliers d’habitants de la région à fuir les combats. Si la plupart vont chercher refuge à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu situé à seulement une vingtaine de kilomètres de là, d’autres préfèrent aller au-delà et franchir la frontière avec le Rwanda. Reportage.

À Goma, en RDC, l’angoisse est palpable sur la route principale qui relie les quartiers de Ndosho et de Katindo. Des colonnes de déplacés circulent à pied, à moto ou en bus en direction du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Désespérées, Alice et Kanyere racontent leur calvaire. « Il y a de nombreuses détonations et des avions qui bombardent là d’où nous venons. Il y a aussi beaucoup de militaires sur la route. Tout le monde s’enfuit ! », confie la première. « Beaucoup de bombes explosent et les balles sifflent. Nous avons dû quitter les huttes de notre camp, témoigne la seconde, dépitée, avant de poursuivre : je n’ai pas de famille à Goma. Il faut que le gouvernement termine la guerre ! »

Âgé d’une trentaine d’années, Haguma Banga marche, lui, avec un matelas sur la tête. Après avoir fui Sake, il est toujours sans nouvelle de sa famille. « Je ne sais pas où sont ma femme et mes cinq enfants. Ce serait un miracle de les retrouver », se désole-t-il.

A l’hôpital CBCA Ndosho, le personnel soignant s’active pour recevoir les blessés qui affluent également en masse, comme Mariam Kashindi, 22 ans, qui a quitté Sake en urgence après avoir reçu un éclat d’obus dans le bras. « Nous avions commencé à fuir, nous étions devant le marché de Mubambiro quand ma fille a été touchée par une bombe dont les éclats m’ont atteint, raconte-t-elle avant de poursuivre : nous fuyons le M23. J’ai trois enfants. L’un a été blessé, quant à l’autre, je ne sais pas où il est ».

« Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup »
Un peu plus loin, Neema Jeannette pleure allongée sur un lit. Elle a été touchée par une explosion alors qu’elle se trouvait avec un groupe d’amies. « Une bombe est tombée sur nous. Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup. Moi, je suis la seule survivante. Je remercie le CICR de m’avoir prise en charge à l’hôpital », sanglote-t-elle.

Cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Nord-Kivu, Miriam Favier explique que l’établissement a été contraint d’activer ses quatre blocs opératoires en raison de l’afflux de blessés. « Depuis ce matin, plus de 70 patients sont déjà arrivés et ce n’est pas fini. C’est assez inquiétant », déplore-t-elle.

Si, à Goma, les autorités militaires comme la société civile appellent au calme, des écoles et plusieurs boutiques ont toutefois fermé leurs portes, tout comme l’Institut français, qui a décidé de suspendre temporairement ses activités. Les billets de tous les spectacles annulés seront intégralement remboursés, explique la structure dans un communiqué.

« Même ici, on vient d’entendre un obus tomber »

Anticipant une nouvelle dégradation de la situation sécuritaire, certains habitants ont, quant à eux, décidé de prendre les devants et sont passés au Rwanda voisin, où ils ont trouvé refuge dans la ville frontalière de Rubavu pour la plupart. « Mon mari habite ici, il m’a dit de le rejoindre pour fuir la panique qui s’empare de la ville de Goma », déclare ainsi Amina, une valise à la main et accompagnée de ses deux enfants.

Innocent, lui, a trouvé une chambre dans un hôtel. « Il y avait foule au niveau de la douane, c’était plein à craquer, rapporte-t-il. Alors, quand on a des enfants en bas âge, on ne va pas attendre la dernière minute pour partir, car on ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer, on n’est pas sur la ligne de front. Même ici, on vient d’entendre un obus tomber, alors imaginez : quand on est à Goma, c’est comme si l’explosion avait lieu dans la parcelle d’à côté. Voilà pourquoi on a décidé de partir » poursuit celui-ci.

Comme beaucoup d’autres habitants du chef-lieu du Nord-Kivu, Innocent prévoit de rester à Rubavu, le temps de voir comment évolue la situation, avec l’espoir de pouvoir rentrer chez lui le plus rapidement possible.

RFI


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