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Coronavirus : que dire à son enfant selon sa tranche d’âge ?

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Il est essentiel de parler aux enfants de la situation que nous traversons avec des mots adaptés en fonction de leur âge. Les conseils de la pédopsychiatre Marie-Noëlle Clément.

Les parents doivent apporter des explications simples.

► Un tout petit enfant

Un bébé est très sensible à la ritualisation de la vie quotidienne. Il a ses repères selon les rythmes de la journée. Pour celui qui va en crèche ou chez une nounou, il s’est produit une rupture brutale avec son environnement familier. Son univers sensoriel est chamboulé, que ce soit en termes d’espace, d’odeur, de contacts. Sur tout cela, il faut poser des mots. Des mots les plus simples possible.

Même s’il ne les comprend pas, le bébé comprend l’intention de son parent de lui dire quelque chose, de communiquer avec lui. De cette façon, on pourra lui en reparler plus tard, lorsque l’enfant aura 3 ou 4 ans. Car cette épidémie de coronavirus restera, dans l’histoire de chaque famille, un moment historique dont on parlera longtemps.

► Les 3/6 ans

Aux enfants de cette tranche d’âge, les parents peuvent apporter des explications simples, avec les mots de la réalité. Le virus donne une maladie que l’on se transmet les uns aux autres, à travers de petites gouttelettes de salive. Donc on doit rencontrer le moins de monde possible, on n’a pas le droit d’aller à l’école et on reste le plus possible à la maison.

On peut toujours utiliser l’espace du jeu pour imaginer avec l’enfant des métaphores : beaucoup de contes reposent sur l’histoire d’une princesse qui doit rester enfermée pour ne pas rencontrer les dangers extérieurs !

Les parents éviteront de parler du nombre de morts, de l’affolement des hôpitaux et de la population. Ceci sous-entend aussi qu’avec de jeunes enfants, mieux vaut différer l’écoute du journal télévisé après l’heure de leur coucher.

Ce qui est fondamental, c’est de mettre en valeur la manière dont chacun peut être actif face au méchant virus, comment il peut se protéger et protéger les autres. L’un des moyens est précisément de rester à la maison. Paradoxalement, ne rien faire nous rend actif par rapport à la situation. Et aussi bien respecter les gestes barrière, se laver les mains etc.

► Les 8/10 ans

C’est l’âge où les enfants entendent et comprennent tout. Ils perçoivent l’angoisse des parents. Ces derniers ne doivent pas la nier car toute situation inconnue est angoissante. Mais, là encore, on s’attachera à valoriser les éléments positifs. Comme le rituel d’applaudir chaque soir à sa fenêtre, en hommage aux soignants qui font un travail extraordinaire, de prendre régulièrement des nouvelles des personnes isolées de son entourage, de redécouvrir le silence, le chant des oiseaux.

Il important de rassurer les enfants, leur dire que tout est mis est œuvre dans le pays pour nous sortir de cette situation. Parler vrai, échanger, répondre aux questions et, surtout, leur donner des raisons d’espérer.

► Les 12/13 ans

Les ados sont connectés à leurs groupes WhatsApp sur lesquels circulent quantité de nouvelles, plus ou moins fiables. Et comme le temps d’écran dont ils disposent est inédit, il est nécessaire de trier avec eux le bon grain de l’ivraie, dans le cadre d’une éducation aux écrans. Discutons avec eux de la nécessité de recouper les sources, de réhabiliter le journal télévisé plutôt que l’info en continue, sans filtre. Débriefons avec eux, mettons-les en garde contre les fake news.

Profitons des soirées en famille pour se déconnecter des écrans, partager des activités ensemble. Faire un jeu de société, lire, regarder un bon film. La lecture et le cinéma constituent des ressources formidables pour susciter la discussion, nourrir le débat, s’évader… même entre les murs de la maison !

Lacroix


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À la Une

Consultations ECC/CENCO avec Tshisekedi, Nangaa, Kagame, Diongo et Katumbi : Mgr Nshole fait le bilan

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Les prélats de la Conférence Épiscopale du Congo et de la communauté des églises du Christ au Congo (CENCO-ECC) poursuivent leur démarche de la quête de la paix et du bien-vivre ensemble en RDC et dans les pays des Grands-Lacs. En mission en Belgique, le porte-parole de la CENCO, Mgr Donatien Nshole a fait, ce lundi 17 février 2025, le bilan de leurs consultations en commençant par le président Tshisekedi, la couche socio-politique Congolaise, les rebelles du M23/AFC, Paul Kagame, président du Rwanda, l’opposition radicale et Moïse Katumbi.

Il a confié que “dans la phase actuelle, il ne s’agit pas d’une médiation qui suppose deux parties mais une sensibilisation des uns et des autres pour s’engager à trouver une solution qui mettrait un terme au drame humanitaire que nous sommes en train de vivre.”

Quant à la position du président Félix Tshisekedi, il a fait savoir qu’il était réceptif.  » Il avait loué l’initiative qui lui a été présentée et nous avait donné son aval pour poursuivre nos consultations ailleurs. Il nous a écoutés attentivement, il a posé des questions de compréhension auxquelles nous avons répondu”, a indiqué le secrétaire de la CENCO.

De l’autre côté, a-t-il précisé, ils nous ont entendus et ont bien accueilli notre demande.  » Ils ont promis de réagir par un document. Nous pensons que s’ils continuent dans cette respective, s’il n’y a pas d’éléments qui brillent, on peut aller dans la direction que nous souhaitons », a fait savoir le prêtre.

Au sujet du cessez-le-feu et de l’arrêt immédiat de la guerre dans l’Est de la RDC, le représentant du tandem CENCO-ECC a confirmé que le mouvement politico-militaire de Nangaa, l’AFC avec le Mouvement du 23 Mars (M23) sont prêts pour le dialogue mais aux conditions qui sont les leurs.

Puis de poursuivre :  » Martin Fayulu avait manifesté son intention de s’asseoir avec ceux qui ont les armes pour mettre fin à cette crise. Le Camp Katumbi a adhéré à cette initiative portée par les clergés. Pour l’opposition radicale de Belgique, représentée par Franck Diongo, le départ de Félix Tshisekedi est la condition sine qua non pour aller au dialogue tout comme Delly Sesenga qui estime qu’il serait nécessaire de s’entendre du fait que le front militaire a montré ses limites et échoué ».

“Politiquement ce sont des postures, qui au stade actuel sont normales, mais comme facilitation, nous pourrons faire des propositions pour amener les uns et les autres à se dépasser pour ne pas perdre l’essentiel.”, a conclu Mgr Nshole qui annonce qu’une synthèse sera faite à la fin de ces consultations.

Exaucé Kaya/CONGOPROFOND.NET


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