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Coopération régionale : intenses activités diplomatiques de Denis Sassou-N’Guesso à Dakar

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Le Chef de l’Etat congolais, Denis Sassou-N’Guesso, a effectué, du 1er au 3 avril 2019, une visite de travail à Dakar, au Sénégal, sur invitation de son homologue, sénégalais, Macky Sall, qui a prêté serment, le 2 avril pour son deuxième mandat. Un séjour mis à profit pour enrichir la diplomatie africaine.

Dans la capitale dakaroise, le président de la République du Congo a déroulé un agenda de travail, dans le but de renforcer la coopération avec les autres Etats africains, en général, et avec le Sénégal en particulier. C’est ainsi qu’il a eu des entretiens en tête à tête avec quelques dirigeants africains présents dans la capitale sénégalaise. C’est le cas des dirigéants africains, tels Marc Christian Kaboré, Alassane Ouattara, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et bien d’autres.

Outre la cérémonie d’investiture du président sénégalais, Macky Sall, à laquelle il a pris part, bien avant de quitter Dakar pour Brazzaville, Denis Sassou-N’Guesso, a accordé son hospitalité à Aurélien Agbenonci, ministre des Affaires étrangères du Benin.  Le chef de la diplomatie béninoise était porteur d’un message du président Patrice Talon à son homologue congolais. La teneur de la lettre n’a pas été dévoilée à la presse. Mais, sans risque de tromper, il pourrait s’agir des questions de coopération bilatérale, de paix, de sécurité et de développement durable en Afrique et avec les deux pays.

A sa sortie d’audience, Aurélien Agbenonci a déclaré à la presse que : « L’Union Africaine prône, de plus en plus, des échanges entre nos pays. Il faut que la coopération Sud-Sud prenne le nouvel élan. » L’émissaire de Patrice Talon auprès de Denis Sassou-N’guesso n’a pas manqué de préciser que « Nous avons des préoccupations liées au climat en Afrique de l’Ouest et le Congo est déjà avancé sur ce terrain-là, un domaine dans lequel nous devons essayer de travailler ensemble».

L’union faisant la force, le chef de la diplomatie béninoise a formulé le vœu d’une synergie d’actions dans le travail à faire ensemble « Nous voulons aussi faire en sorte que les moyens soient mutualisés pour lutter contre certains fléaux des temps modernes : le terrorisme en est un. Et donc, le fait de communiquer sur ce sujet-là aussi peut faire partie des préoccupations  que nos Chefs d’Etat peuvent avoir. »

Le ministre des Affaires étrangères béninois, Aurélien Agbenonci, a annoncé la tenue des activités conjointes en perspective. « Pour être précis, dans les mois qui viennent, on va avoir une activité plus prononcée, d’échanges entre nos pays sur des sujets d’abord économique, liés à l’environnement, mais aussi des préoccupations de sécurité. Puisque nous voulons au Congo comme au Benin que la vie se passe dans le calme et que nous puissions mettre nos énergies à développer les pays. » a-t-il conclu.

C’est en début de soirée que le président Denis Sassou-N’Guesso a regagné Brazzaville, ce mercredi 3 avril 2019, par l’aéroport international Maya Maya.

Achille Schillains, CONGOPROFOND.NET/Correspondant à Brazzaville


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Facilité de réassurance en RD Congo :  Olivier Nguessan, Directeur Régional d’Africa Re, rassure l’ARCA de l’accompagnement de son organisation

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À l’issue d’une séance de travail, ce mercredi 27 mars 2024, entre Alain Kaninda, Directeur Général de l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), et Olivier Nguessan, Directeur Régional d’Africa Re, les deux partenaires ont apprécié la mise en place de la facilité de réassurance en RD Congo. Occasion pour Africa Re, leader de la réassurance en Afrique, installé en RD Congo depuis les premières heures de la libéralisation du secteur des assurances, de saluer la mise en place de ce mécanisme au pays.

« Nous sommes là pour féliciter le Gouvernement et l’ARCA pour ce travail qui a été fait et nous sommes là pour dire que nous allons accompagner ce processus là en contribuant de plusieurs façons en accroissant la capacité, en apportant l’assistance technique en matière de formation du secteur des assurances et de réassurance mais également dans la gestion des risques », a fait savoir Olivier Nguessan, d’entrée de jeu.

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Tout en louant l’initiative, Olivier Nguessan a expliqué qu’il est question de la rétention des primes sur le marché des assurances. ” C’est une des missions d’Africa Re. Celle de permettre l’accroissement des capacités nationales pour une meilleure rétention des primes sur le marché des assurances, et le défi et d’y apporter une expertise de qualité pour des services d’excellence”, a-t-il martelé.

Tout en affirmant vouloir apporter un soutien véritable à cette initiative, le représentant d’Africa Re a promis de travailler pour son accompagnement et son bon fonctionnement.

Cependant, indique-t-il, les questions encore irresolues trouveront résolutions au fur et à mesure de la mise en place de la facilité. ” L’ARCA étant une structure qui, en synergie avec le Gouvernement congolais, effectue un travail remarquable. Celui-ci est en effet un processus que nous envisageons d’accompagner, en apportant de la capacité, de l’assistance technique et les formations dans le secteur des assurances et de la réassurance, tout en prenant également compte de la gestion des risques”, a-t-il appuyé.

Il convient de noter que la facilité consistera de mettre en place le cadre favorable pour assainir le secteur d’activité des assurances. Il appartiendra aux acteurs de s’en servir pour améliorer les pratiques en matière d’assurance et de réassurance sachant que le cadre est bien fixé à l’avance par la loi.

Rappelons qu’en 2023, le secteur des assurances en République Démocratique du Congo a généré 319 millions de dollars, représentant une couverture de 0,44%. Cependant, l’horizon 2028 fixe un objectif ambitieux : atteindre 3% de couverture. Comparativement à la moyenne africaine de 1,5 milliard de dollars de recettes, le défi est de taille pour la RDC, qui doit surpasser son point de départ de 319 millions pour rejoindre ce sommet.

Par cette initiative audacieuse, la RDC s’engage sur la voie de la croissance économique et de la stabilité financière, défiant les paradigmes établis et ouvrant la voie à des perspectives inédites pour l’essor du secteur assurantiel dans le pays. Il faut pour la RD Congo, pour tenir son rang, un certain nombre de règles d’assurances. C’est une question de sécurité et de déploiement pour un secteur qui a un potentiel de 5 milliards de dollars.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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