L’implantation d’Uni Pour le Congo (UPC) au Congo et l’actualité nationale ont été au centre de la rencontre citoyenne qu’a organisée Paulin Makaya, le président dudit parti, à Mfilou, dans le 7è arrondissement de Brazzaville.
Paulin Makaya a fait savoir, d’entrée de jeu, que c’est par amour pour ses militants et sympathisants qu’il est venu les rencontrer.

« Ce qui m’amène vers vous aujourd’hui, c’est l’amour. C’est comme je l’ai toujours dit que la politique, ce n’est pas la bagarre, ce ne sont pas les armes, ce n’est pas non plus la violence. La politique, c’est l’unité, l’entente ».

Cet amour lui avait valu une détention de trois (3) ans à la Maison d’Arrêt de Brazzaville. Cette descente vers la base n’était pas un meeting, mais un échange entre le président de l’UPC, les militants et les sympathisants.
« C’est parce que je m’étais opposé au changement de la Constitution. C’est la loi fondamentale d’un pays. J’avais bien dit que si vous la changez, je descendrai dans la rue. C’est ce qui a été fait », a-t-il précisé.

Paulin Makaya a quitté l’Angleterre pour rentrer au bercail afin d’accomplir un acte salutaire au profit des Congolais : faire la politique en vue de présider aux destinées du Congo. Car, on crée un parti politique pour prendre le pouvoir.
« La politique, à en croire les politiques, ce n’est pas se servir mais plutôt servir son peuple ».
Il a rappelé à l’assistance que le Congo est un bien commun à tous. Il n’a peur de rien. Il s’est engagé dans le combat de faire libérer les autres détenus encore à la Maison d’arrêt de Brazzaville.

L’UPC est un parti politique qui est bien assis dans le pays. Pour rassurer l’assistance, il a présenté les représentants de l’UPC à l’intérieur du pays notamment dans le Pool, les Plateaux et la Bouenza qui étaient sur place.

La restructuration du parti est entre les mains des présidents des fédérations des douze départements.

S’agissant des étudiants congolais en médecine, envoyé à Cuba, il a indiqué qu’ils étaient en droit de manifester. Le gouvernement doit se soucier d’eux. S’ils ont accumulé 27 mois de retard de payement de leur bourse, l’État est fautif. Même si la moitié de la totalité venait d’être payée, il est dans l’obligation de veiller à ce que cela n’arrive plus. Ils ne vivent que de leur bourse.

Commentant les récents accords d’armement entre le Congo et la Russie, signés lors du séjour du président de la République Denis Sassou-N’Guesso chez Poutine, Paulin Maka a indiqué que « c’est une façon pour le régime actuel de rester au pouvoir à n’importe quel prix ».

Après avoir édifié les militants de l’UPC, Paulin Makaya est parti en promettant la poursuite de ses descentes dans le reste des départements du Congo.

Achille Schillains, CONGOPROFOND.NET/ Correspondant à Brazzaville