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Congo/Brazza : mobilisation générale de la JDP, ce 3 novembre, pour l’opération de salubrité publique !
Gislain Armel de Ntsimba, président de l’association Jeunesse-Développement et Progrès (JDP), l’a fait savoir dans une interview qu’il a accordée à CONGOPROFOND.NET. Sa réaction fait suite à la note circulaire du premier ministre, chef du gouvernement Clément Mouamba appelant au lancement de l’opération de salubrité publique dénommée « villes, villages et habitations propres », le 03 novembre sur toute l’étendue du territoire national.
CONGOPROFOND.NET : Le premier ministre, chef du gouvernement Clément Mouamba, annonce le lancement de l’opération de salubrité publique ’’Villes, villages et habitations propres’’ sur toute l’étendue du territoire pour le 03 novembre à travers une note circulaire prise le 06 octobre dernier. Comment appréciez-vous cette initiative ?
Armel Gislain de Ntsimba : On ne peut que louer l’initiative. Parce que quand l’autorité a constaté, on ne peut que s’aligner pour accompagner cette décision. D’abord en vulgarisant la note circulaire, ensuite la mettre en pratique, enfin, faire de sorte tous les ONGs de l’environnement s’impliquent dans son exécution effective pour que dorénavant nos villes, villages et habitations redeviennent propres comme autrefois. C’est une initiative que la JDP salue en sa qualité d’association œuvrant pour la protection de l’environnement et l’émancipation de la jeunesse.
Vous êtes le président d’une association, la JDP. Comment comptez-vous mobiliser les jeunes autour de cette opération de salubrité publique du 03 novembre ?
Il faut rappeler que dans le volet n°1 du projet de société la Marche vers le développement, devenu programme du gouvernement de son excellence Denis Sassou-N’Guesso, chef de l’Etat, que la JDP a soutenu et vulgarisé, à son titre 1 intitulé Mettre les femmes et hommes au cœur du développement, il est dit, je cite «sensibiliser par tous les moyens appropriés, la population aux valeurs du développement ; faire adopter ces valeurs par le plus grand nombre et motiver les uns les autres à s’investir dans l’œuvre du développement». Et l’assainissement accompagne le développement parce que l’on ne peut pas investir dans un environnement mal propre. C’est dans cette optique que l’association Jeunesse Développement et Progrès va organiser les journées de sensibilisation dénommées «Citoyens actifs pour l’assainissement». Pour revenir sur la journée du 3 novembre ainsi que sur les prochains premiers samedis du mois, accompagner les services décentralisés, c’est-à-dire, les chefs de quartiers, les chefs de blocs et les chefs de zones aussi mobiliser la jeunesse pour que cette journée de salubrité public devienne une vie en chacun des citoyens.
La note circulaire de cette opération prévoit dans son mode opératoire la mise en place des comités de salubrité qui seront coordonnés par des bonnes volontés toutes bénévoles du quartier avec le chef du quartier. A votre avis c’est pour aboutir à quoi ?
Je pense que c’est pour donner plus de chance de réussite à cette délibération. Parce que l’idéal est d’associer tout le monde. Voilà pourquoi quand le premier ministre en appelle à des bonnes volontés toutes bénévoles sous la coordination des chefs de quartier, chefs de blocs et chefs de zones c’est pour montrer l’importance de cette opération afin que tout habitant, Congolais ou étrangers, s’impliquent dans le vivre ensemble pour un environnement sain.
Cette opération devra se faire le premier samedi du mois de 7h-10h. Pensez-vous que le Congolais s’exécutera facilement autour de cette opération ?
Oui. C’est possible qu’ils s’exécutent. Il faut que l’information arrive au plus bas citoyen par des passages des mégaphones dans les quartiers pour mieux sensibiliser même après le lancement officiel. C’est une décision du gouvernement, personne ne pourra refuser de l’exécuter. Voilà pourquoi je pense que les chefs de quartiers, les chefs de blocs et les chefs de zones doivent s’impliquer davantage au plus haut niveau de l’exécution de cette note circulaire du premier ministre, chef du gouvernement Clément Mouamba.
Un appel à la jeunesse pour terminer ?
L’appel que je lance à la jeunesse c’est qu’elle se mobilise le jour du lancement et d’être vigilante pour qu’il n’y ait pas des gens qui viennent saboter le bon déroulement de cette opération. Je profite de votre tribune pour solliciter l’appui multiforme de notre gouvernement à mettre à la disposition des ONGs de l’environnement les moyens pouvant permettre facilement la vulgarisation de cette délibération et rappeler à la population l’intérêt d’une telle mesure.
Propos suscités par Achille Tchikabaka
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La Banque d’Ouganda réticente à intégrer les francs rwandais et congolais dans ses opérations de change
La Banque d’Ouganda (BOU) a récemment clarifié sa position concernant l’absence de mises à jour régulières des taux de change pour le franc rwandais (RWF) et le franc congolais (CDF). Cette décision, qui soulève des questions dans la communauté financière régionale, repose sur un ensemble de facteurs économiques, réglementaires et pratiques.
Une stratégie axée sur la stabilité économique nationale
Kenneth Egesa, Directeur de la Communication à la BOU, a expliqué que cette approche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à préserver la stabilité économique de l’Ouganda tout en maintenant des relations régionales équilibrées. Selon lui, la volatilité historique du RWF et du CDF pourrait introduire des perturbations indésirables sur le marché ougandais si ces devises étaient régulièrement cotées.
“Notre priorité est de garantir un environnement financier stable pour l’Ouganda,” a déclaré Egesa. “Fournir des mises à jour fréquentes sur des devises plus volatiles pourrait envoyer des signaux erronés au marché et potentiellement décourager les échanges et les investissements dans la région.”
Des considérations réglementaires et diplomatiques
La BOU doit également naviguer dans un paysage réglementaire complexe. Les relations économiques de l’Ouganda avec le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC) sont encadrées par des accords de coopération politique et économique. Dans ce contexte, la publication régulière de taux de change pour le RWF et le CDF pourrait être perçue comme une ingérence dans les politiques monétaires de ces pays.
“Chaque pays a sa propre souveraineté monétaire,” a souligné Egesa. “Nous préférons laisser aux banques centrales du Rwanda et de la RDC la responsabilité de communiquer sur leurs propres devises.”
Une demande limitée et des défis pratiques
La décision de la BOU reflète également la réalité du marché ougandais. Selon Egesa, l’intérêt pour le RWF et le CDF parmi les commerçants et investisseurs ougandais est limité comparé aux principales devises internationales. De plus, la collecte et l’analyse des données nécessaires pour fournir des taux de change précis pour ces devises représenteraient un coût difficilement justifiable au vu de leur impact économique relativement faible sur l’Ouganda.
“Obtenir des données fiables sur ces devises peut s’avérer complexe en raison d’une activité de marché réduite et de normes de reporting variables,” a expliqué Egesa. “Nous ne voulons pas risquer de diffuser des informations potentiellement trompeuses qui pourraient nuire à la crédibilité de la banque centrale.”
Une approche pragmatique pour l’avenir
La position de la Banque d’Ouganda concernant le franc rwandais et le franc congolais reflète une approche pragmatique et stratégique. Tout en reconnaissant l’importance des relations économiques régionales, la BOU reste focalisée sur sa mission principale : assurer la stabilité économique de l’Ouganda et gérer efficacement les ressources du pays.
Cette politique pourrait évoluer à l’avenir si les conditions du marché ou les priorités économiques régionales venaient à changer. Pour l’heure, la BOU continue de se concentrer sur la gestion du taux de change du shilling ougandais par rapport aux principales devises mondiales, tout en surveillant de près les développements économiques dans la région des Grands Lacs.
Claudine N. I.
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