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Congo/Brazza: message de fin d’année de Denis Sassou-N’Guesso
Le président congolais tient à lutter contre la corruption
Dans son adresse à la nation, le président Denis Sassou-N’Guesso a promis lutter contre les antivaleurs dont entre autre la corruption. Il se dit satisfait de la mise en place du nouveau dispositif juridique avec la mise en place de la Haute Cour de justice présidée par Henri Bouka. Nous vous proposons un extrait de ses propos.
« Il y a un an, Je consacrais une partie de mon adresse à la question de la lutte contre les antivaleurs. La nouvelle configuration du dispositif judiciaire tend à renforcer la fonction de contrôle dévolue à l’Etat. Je pense particulièrement à l’Inspection générale d’Etat, à qui J’entends redonner plus de vigueur et de responsabilité. Les contrôles récemment menés dans les administrations et les sociétés forestières ont montré l’efficacité de nos outils d’audit. Je mesure l’impatience du Peuple qui attend que des têtes tombent, comme si la présomption d’innocence n’était qu’un écran de fumée induit par notre seul système judiciaire. Je comprends l’inquiétude du Peuple devant l’exigence de transparence et d’objectivité. Je rassure qu’il n’y aura ni boucliers de protection pour les uns, ni rampes de sanction pour les autres. Face aux délits économiques, quels qu’ils soient, il n’y aura ni menus fretins, ni gros poissons. Tout passera dans la nasse du droit et de la justice. Seule prévaudra la loi. Qu’il plaise aussi de rappeler qu’il s’agit d’un processus souvent contradictoire, capable de déboucher sur des privations de liberté ou des dessaisissements divers. Aucune accélération hasardeuse des procédures ne peut être de mises là où la dignité, l’honneur et la liberté individuels sont susceptibles de s’écrouler », a-t-il indiqué.
Et de conclure sur ce chaître « L’agenda judiciaire s’exercera en toute indépendance. Les services habilités sont à pied d’œuvre. L’instruction des dossiers suit son cours. Le défi majeur est de s’élever au diapason des nouveaux paradigmes et de renoncer aux pratiques incompatibles avec l’exercice de la démocratie ».
Dans le volet social il s’est félicité des résultats du projet LISUNGI qui mériterait les regards des gouvernants pour ses résultats prometteurs.
« Le groupe éligible de bénéficiaires, en file d’attente, est passé de 15.000 à 67.900 ménages sélectionnés, entre 2014 et 2017, dans les départements de Pointe-Noire, du Niari, du Pool, de Brazzaville, de la Cuvette et des Plateaux. Depuis 2015, près de 10.000 familles vulnérables reçoivent une assistance financière octroyée par ce système de filets sociaux. En 2019, LISUNGI prévoit de soutenir 8.000 projets générateurs de revenus », a-t-il déclaré en demandant au gouvernement d’accorder toute son attention à la mise à disposition des fonds nécessaires au passage graduel de ce projet à l’échelle, à partir de 2019.
Il l’a invité à concentrer les axes d’effort sur la création des richesses, le Plan national de développement 2018 – 2022 porte un intérêt particulier à la construction et la valorisation du capital humain.
Aussi, a-t-il annoncé la rentrée académique, pour certaines filières de l’Université de Kintélé, est envisagée pour 2019 et de l’ouverture des établissements d’excellence, des lycées départementaux de Ouesso, Djambala, Madingou et Sibiti a fortement contribué à l’amélioration des résultats aux différents examens d’Etat.
« Le double défi de l’équipement de nos écoles en tables-bancs et de la résorption du déficit en personnel enseignant appelle à plus d’effort de notre part », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter «le crédo directeur, pour la nouvelle année, reste le travail, dans l’éthique et la discipline. Source de richesse, il demeure la pierre angulaire de notre sortie de crise. Les conseils de discipline doivent statuer sur les attitudes réfractaires au travail. Les contrôles inopinés doivent devenir systématiques dans la fonction publique, pour éradiquer les fraudes, les tricheries et les autres cas de malveillances. A titre d’illustration, le recensement physique des agents civils de l’Etat révèle que : 4.525 agents civils de l’Etat non identifiés figurent dans le fichier de la solde et perçoivent indûment le salaire ; 11.587 agents, sortis de leurs corps d’origine, continuent de bénéficier illicitement des primes et indemnités spécifiques liées à ces secteurs ; 3.154 agents perçoivent toujours des indemnités liées à des fonctions qu’ils n’exercent plus ; 1.430 agents exercent cumulativement un autre emploi dans le secteur privé ».
Le président Denis Sassou-N’Guesso a appelé à la fermeté : « la législation et la réglementation en vigueur doivent s’appliquer avec fermeté, contre toutes ces dérives ».
Dans la foi et l’espérance en un avenir radieux, Je souhaite, à tout notre Peuple et à vous-mêmes ici présents, une Bonne et Heureuse Année 2019.
Achille Schillains, CONGOPROFOND.NET/Correspondant à Brazzaville
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À la Une
Godefroid Mayobo affiche ses ambitions : « En 2025, le PALU sera millionaire en hommes et moyens financiers ! »
Le Parti Lumumbiste Unifié (PALU en sigle) a vibré au rythme d’une matinée politique consacrée à l’échange des voeux, ce samedi 18 décembre 2025, au siège de son parti situé au 105 du boulevard Lumumba dans la commune de Matete, à Kinshasa.
Dans son mot de circonstance , le secrétaire général, chef du parti, Godefroid Mayobo, a jeté des fleurs aux professionnels des médias pour la couverture des activités du parti cher à Antoine Gizenga en dépit des nombreuses difficultés.
« De prime abord, nous remercions les journalistes qui ne cessent de répondre à nos invitations, qui militent sans relâche pour montrer à la face du monde que le PALU existe encore. Nos voeux les meilleurs aux chevaliers de la plume pour cette année. Lorsque le PALU dirigera ce pays, nous allons nous assurer que la liberté de presse soit encore plus respectée », a-t-il souhaité.
Poursuivant son mot de circonstance, le numéro un du PALU a également fait une rétrospective sur les événements majeurs qui ont caractérisé la marche du parti ces trois dernières années. Godefroid Mayobo a rappelé la décision du Conseil d’État sur le dédoublement du parti en 2022, puis les élections générales jugées de « chaotiques » par plusieurs en 2023, avant de rebondir sur le programme « pas une rue sans le PALU ».
Pour l’année 2025, le Parti Lumumbiste Unifié compte marquer l’histoire de la plus belle des manières en devenant millionnaire en hommes et en moyens financiers. « Le PALU doit redevenir millionnaire : millionnaire en homme, millionnaire en moyens. Ces moyens viendront de nous mêmes, grâce à nos contributions, et vont nous permettre de mieux faire notre travail et de poursuivre notre combat », a-t-il martelé.
Pour devenir millionnaire en hommes comme dans le passé, le parti Lumumbiste unifié compte s’appuyer sur le programme « Pas une rue sans le PALU » pour son implantation dans tous les coins de la République démocratique du Congo, a souligné Godefroid Mayobo.
Sur les débats autour de la Constitution, le parti cher au patriarche Antoine Gizenga est revenu sur sa dernière prise sa position, une déclaration qui a été lue devant les cadres, militants et sympathisants, par le secrétaire permanent adjoint en charge de l’administration et finances. « Nous, PALU, avons pensé qu’il faut d’abord aborder les questions primordiales aux maux qui dérangent notre société. Pour nous, les questions primordiales sont l’insécurité, le social de la population, la diversification de l’économie (…) », a insisté Anicet Mifia, permanent adjoint en charge de l’administration et finances.
Signalons que le parti cher à Antoine Gizenga va, dans les jours à venir, organiser d’autres matinées politiques sur les stratégies à mettre en œuvre pour devenir millionnaire en hommes et en moyens.
Pierre Kambeya/CONGOPROFOND.NET
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