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Congo/Brazza : Donald Fylla au chevet de l’école de l’Amitié

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L’incendie qui s’est déclaré dans le bloc administratif du complexe scolaire l’Amitié de Bacongo, à Brazzaville, dans la nuit du 13 au 14 juin dernier, n’a pas laissé indifférent Donald Fabrice Fylla Saint Eudes, conseiller municipal.

Aller au complexe scolaire l’Amitié dans un contexte de malheur est un acte d’amour et de solidarité à l’endroit de l’administration de cette école. Un moment de réconfort et de soulagement pour cet établissement public de voir un élu de l’arrondissement venir à son chevet apporter sa modeste contribution.
« Il est stupéfait de constater cet incendie. C’est la mémoire de l’établissement qui a volé en fumée. C’est triste de voir des actes comme ça. Parce qu’il s’agit d’un acte de vandalisme. Il faut rappeler nos citoyens au civisme. L’école c’est un lieu d’apprentissage. C’est là où se forme la jeunesse de demain », a indiqué Donald Fabrice Fylla Saint Eudes.

Au niveau de la « Dynamique Vumbuka », on est déjà en train de réfléchir sur quoi faire pour accompagner ce pôle administratif à se remettre en marche juste après les examens. Cette dynamique entend l’accompagner dans la préparation de la rentrée scolaire prévue en octobre prochain.

Elle est venue en soutien et en appui sans vouloir se substituer à l’Etat, moins encore au ministère au ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation. C’est donc une façon pour cette association d’apporter la pierre à l’édifice.

Malgré l’incendie, la volonté du personnel se lit à travers leur volonté. Il essaie de rassembler les tables et les chaises pour travailler afin de reconstruire la mémoire de ladite école.

Ce geste noble répond aux attentes du directeur de l’établissement qui, avant de se confier à la presse, avait eu un tête-à-tête avec Donald Fylla. « Nous lui avons expliqué nos préoccupations. Parce que sa présence dans notre établissement est un soulagement. C’est un soutien multiforme qu’il a apporté à notre égard. Nous avons aussi exprimé l’état de besoin dans l’immédiat particulièrement le matériel pédagogique et les bordereaux de bulletin des enfants », a indiqué Hugues Florent Mpassi, le directeur de l’école.

Au sortir de cet entretien, la main sur le cœur, Donal Fylla a vite agi face à l’urgence. « Il a déjà agi dans le cadre des bordereaux. Nous avons évalué ensemble le montant, étant donné que le problème se posait avec acuité. Ça fait beaucoup d’argent », a reconnu H. F. Mpassi.

Le passage de l’élu de Bacongo fait suite à celui du ministère de l’Enseignement primaire et secondaire.

Aujourd’hui, l’administration de l’établissement se dit émerveillé par cette surprise, un véritable baume.

Donald ouvre ainsi le chemin pour le reste de donateurs. Bien que ne remplaçant pas l’Etat, ce geste s’inscrit dans le cadre d’un fils, d’un habitant de Bacongo ayant apporté une assistance fraternelle.
« Je crois qu’il est de bon aloi que toute personne éprise d’amour, de solidarité qui pense que l’école c’est le temple du savoir, de mettre aussi la main à la pâte pour que ce bloc administratif soit reconstruit », a souligné Donald F. Fylla Saint-Eudes.

Lors de son passage l’incendie a emporté en fumée les bordereaux de bulletins, les fiches techniques, le matériel didactique, les affiches, les fournitures de bureau et les archives de 1991 incluant celle de l’école du stade de la Révolution qui y avaient été transmises après sa création en 1993.

A. Ntsiémo-Lamou/CONGOPROFOND.NET( Brazzaville)

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Masina en otage : « 2 Ndoki » défie l’État, la police absente

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Il avait disparu de la circulation après les opérations « Ndobo » et « Zéro Kuluna » menées par le vice-premier ministre de l’Intérieur, Me Jacquemain Shabani, et le ministre d’État à la Justice, Me Constant Mutamba. Mais aujourd’hui, « 2 Ndoki », redouté chef de gang de Masina-Mapela, est de retour. Plus audacieux que jamais, il profite du relâchement des opérations pour semer la terreur.

Du 19 au 21 avril 2025, ses deux gangs ont braqué deux boutiques sur l’avenue Ngufulu, emportant argent et marchandises sous les yeux impuissants de la population. La nuit du 21 au 22 avril, ils ont récidivé sur l’avenue Lufushi, pillant la boutique d’un retraité qui venait tout juste de toucher son décompte final.

La semaine du 21 au 27 avril a été marquée par des affrontements sanglants entre kulunas sur l’avenue Fatima, le long du rail. Pendant ce temps, les avenues Frontières et Congo, véritables couloirs de l’insécurité nocturne, deviennent inaccessibles dès 22h30.
Un passant rentrant d’une fête, le week-end dernier, a été violemment agressé.
La police, pourtant informée, brille par son absence.

Les bases des kulunas sont connues : avenue Congo, avenue Talu, en direction du fleuve. Là, en plein jour, ils fument du chanvre, en toute impunité.

Jusqu’à quand les autorités vont-elles laisser Masina livrée à elle-même ?
À quand une véritable riposte contre ces hors-la-loi qui narguent l’État en plein jour ?

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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