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Congo/Brazza : 5 anciennes parlementaires font leur entrée au Conseil consultatif de la femme

C’est à l’issue d’une élection organisée à Brazzaville que ces femmes anciennes parlementaires de toutes les législatures confondues ont fait leur entrée. Sur treize attendues, cinq seulement se sont présentées à cette assemblée générale élective dite alors de consensus supervisée par Audrey Zita Mitata, première secrétaire permanente de Conseil consultatif de la femme.
Il s’agit des dames : Doukoro Beguel, Nkonta née N’siloulou Augustine, Loembhet née Nitou Landou Véronique, Bazébibouta Louise et Kosso néé Minimbou Adrienne. Leur élection est l’exécution de la loi organique portant création du Conseil consultatif de la femme qui recommande l’intégration des anciennes femmes parlementaires, des anciennes femmes ministres et autres en son sein.
« Je suis très heureuse parce que c’est pour le bien de notre nation. Je suis prête à servir comme il se doit, prête donc à donner du mien pour la vie de l’institution. Elle invite les femmes à intégrer ce genre d’institution pour élever le niveau de la femme congolaise dans les débats et autres occasions », a expliqué Mme Kosso née Minimbou Adrienne.
La présence de ces femmes à cette assemblée élective, témoigne de la détermination des femmes congolaises à aller au bout de leur combat afin de mieux s’imposer auprès des hommes. La constitution leur permet d’occuper des postes de responsabilités à toutes les échelles de la République bien qu’une morosité soit jusqu’ici observée à ce niveau. Pour preuve, peu de femmes ont eu mandats des populations lors des dernières législatures.
Elles à peine treize à avoir été élues. Le nombre 13, aux yeux de certains observateurs paraitrait insignifiant quand on sait qu’elles constituent plus de 50% de la population.
Le Conseil consultatif est un organe très important pour accompagner les missions du ministère bien qu’il ne soit à l’initiative des convocations de leurs futures réunions.
« C’est à l’initiative du chef de l’Etat. Mais nous saluons l’implication des parlementaires. Il s’est agi de déterminer la représentation des prochaines anciennes parlementaires dans ce Conseil consultatif. Ça montre l’intérêt que les femmes montrent dans leurs problèmes mais qui prend aussi celles de la nation puisque nous représentons 50% de la population », a expliqué Virginie N’dessabeka, directrice général du Centre de recherche, d’information et de documentation sur la femme au ministère de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, observatrice à cette élection.
Ces femmes doivent donc s’assumer en étant alors très actives dans leurs missions consistant à faire des avis au chef de l’Etat Denis Sassou-N’Guesso tel que mentionné dans la loi organique de mars 2018 portant création de cette institution.
Elles sont appelées à conseiller le chef de l’Etat sur l’avancement de la question genre car il s’agit pour elles de promouvoir le leadership féminin de manière multiforme.
« Que ça soit au niveau du leadership politique, du leadership économique ou socioculturel, c’est à elles désormais de conseiller le chef de l’Etat sur ces questions-là », a reprécisé Virginie N’dessabéka.
Pour Audrey Zita Mitata, première secrétaire permanente au Conseil consultative de la femme, cette élection a eu une portée majeure dans la mesure où ces anciennes parlementaires ont répondu présentes dans un contexte marqué par des avancées dans la promotion et l’intégration de la femme au développement.
«L’enjeu de cette élection c’est que les femmes ont confirmé leur candidature par leur présence dans la salle, l’engouement qui les a animées et elles ont compris le bien fondé de cette élection. Parce que la tâche qu’est la nôtre en temps que femmes, c’est de se tenir la main dans la main, de faire ce travail pour que la condition de la femme soit changée et qu’elles connaissent des avancées qui sont déjà très remarquables par la création de cette institution», a indiqué Audrey Zita Mitata, première secrétaire permanente de Conseil consultatif de la femme.
Notons que lors de la supervision de cette élection, Audrey Zita étaient assistée de Ikia Dimi, la deuxième secrétaire permanente audit conseil.
Achille Schillains, CONGOPROFOND.NET/ Correspondant à Brazzaville
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Tribunal pour enfants Kinshasa/Kinkole : Florence Ngalula, la nouvelle présidente, a prêté serment

C’est au cours d’une cérémonie publique, présidée par ses pairs, ce vendredi 22 septembre, que Florence Ngalula a été investie comme nouvelle présidente de la juridiction spécialisée pour enfants Kinshasa/Kinkole.
La cérémonie de prestation de serment qui s’est déroulée sous forme d’audience publique, a réuni les autorités communales, notamment le bourgmestre de la commune de N’Djili, mais aussi le corps administratif de ladite juridiction, des magistrats, des membres de la famille biologique de la nouvelle présidente sans oublier les enfants mineurs, principaux acteurs de cette juridiction.
Magistrate dans la juridiction pour enfant depuis près de 10 ans, cette dame expérimentée et vouée aux questions d’enfants a juré de faire appliquer la loi et rien que la loi durant son mandat. « Nous marcheront sous la trace de la loi, nous ne dirons que la loi tout en respectant la constitution de notre pays», a-t-elle martelé au cours de son allocution.
Il convient de souligner que c’est pour la première qu’une femme soit nommée à la tête de cette juridiction.
Face aux défis énormes liés à cette juridiction la présidente est appelée à, non seulement faire mieux, mais aussi faire plus que ses prédécesseurs masculins. « Nous espérons comme étant une maman , elle fera de son mieux pour améliorer la situation des enfants en situation difficile ou encore des enfants en conflit avec la loi», a témoigné l’assistante sociale Marie Fuampa.
Il sied de savoir que Le Tribunal Pour Enfants (TPE) est une juridiction spécialement dédiée aux mineurs ayant commis des actes en violation de la loi.
Dorcas Ntumba/CONGOPROFOND.NET
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