Justice
Conflits de succession et manipulations : Main noire derrière la lettre de désapprobation de Monsieur Aningamo Renzi Jean-Marie
Dans une missive datée du 7 mars 2024, Monsieur Aningamo Renzi Jean Marie, doyen des petits-fils représentant la lignée de la famille de Grand Chef DEKPE NGILIMA, s’oppose fermement à la déclaration émise par Monsieur GRIAHIDI NYAGBADALI Marc, Chef de Groupement Dungu en rapport avec le soutien de la famille régnante à la candidature du Grand Chef Constant Lungagbe comme gouverneur du Haut-Uélé.
Au cœur de ce différend ancestral se trouve la contestation du rôle du Grand Chef Constant Lungagbe Mbatanadu, reconnu comme un membre de sa famille mais qui, selon Aningamo Renzi Jean Marie, n’est que son oncle. Sa lettre soulève un point crucial : pourquoi ce n’est pas le doyen des pères qui revendique et conteste, étant le successeur légal et naturel, mais bien le doyen des petits-fils ?
Après 29 ans d’exercice pacifique et sans contestation du Grand Chef Constant Lungagbe, l’opposition de Monsieur Aningamo Renzi Jean Marie suscite des questions légitimes. Son intervention opportune, au moment où le Grand Chef Constant Lungagbe postule comme candidat gouverneur de la province du Haut-Uélé coopté par ses pairs, soulève des soupçons de manipulation et de corruption.
Est-il possible qu’une main noire agisse en coulisses, influençant les actions du doyen des petits-fils ? La nécessité pour les autorités d’enquêter avec prudence et de renvoyer cette affaire à l’instance familiale reflète la complexité de ce conflit, ancré dans des enjeux de pouvoir ancestral et familial. L’ombre d’un candidat à sa propre succession à la tête du Haut-Uélé plane sur ces accusations farfelues.
Il est impératif de souligner que la province de Haut-Uele ne doit pas être prise en otage par des intérêts individuels et des manœuvres opaques. La transparence et la légitimité doivent guider toute décision future afin d’éviter que la manipulation et la corruption ne compromettent l’avenir de la province. Les enjeux actuels étant existentiels, la probabilité d’une balkanisation exige que l’on soutienne celui qui fait office de rempart et de solution face aux affairistes.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR
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Justice
Kinshasa : une trentaine de délinquants «Kuluna» jugés en procédure de flagrance pour diverses infractions
Il s’est ouvert ce jeudi 31 octobre, au Tribunal de grande instance de Ndjili, à Kinshasa, une audience en procédure de flagrance de 36 délinquants appelés communément « Kulunas », et autres bandits à mains armées.
Ce procès vise à sanctionner les auteurs des pratiques néfastes qui mettent en mal la quiétude de la population. Il servira d’un signal fort qui va décourager le banditisme urbain et toutes autres formes de criminalité à Kinshasa, la capitale congolaise.
Le Vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur, sécurité et décentralisation, Jacquemin Shabani qui a pris part à l’ouverture de ce procès a martelé que ce dossier sera suivi de près par le gouvernement afin que les véritables auteurs des crimes soient sanctionnés.
«La justice congolaise est sévère et des sanctions seront infligées aux coupables. Aux parents de ne pas se lamenter pour leurs enfants arrêtés, car c’est de leur responsabilité de veiller sur leurs enfants, bien que l’Etat ait également ses responsabilités qu’il va assumer jusqu’au bout. À partir d’aujourd’hui et conformément aux instructions du Président de la République, nous allons suivre ce dossier chaque semaine dans toutes les grandes villes…Nous irons partout, jusqu’aux provinces », a déclaré Jacquemin Shabani.
Le même jour, un autre procès similaire a été ouvert au Tribunal de paix de Kinshasa-Matete, au centre de la ville.
Ces audiences sont un rappel à tous, que la sécurité est une priorité et que la justice continuera à agir contre tout crime.
Willy Theway Kambulu/CONGOPROFOND.NET
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