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Conflit Teke-Yaka: Le féticheur “Manzengele”, avec 15 présumés assaillants, aux arrêts !

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Le commissaire provincial adjoint de la Police nationale congolaise ( PNC) a présenté, ce lundi 21 novembre 2022, 15 présumés assaillants arrêtés dans le territoire de Bagata pour avoir semé la terreur dans cette partie de la province du Kwilu.

Selon le numéro deux du département de renseignement de la PNC/Kwilu, ces 15 présumés assaillants ont été arrêtés pour plusieurs faits notamment incendie des maisons, pillages, tueries dans le secteur Wamba Fatundu.

Le gouverneur de la province à vivement remercié les forces de l’ordre pour le travail abattu dans la traque de ces bandits.

Willy ITSUNDALA Asang a aussi rendu les hommages mérité au président de la République, chef de l’État, qui ne jure que par le rétablissement de la paix sur l’étendue de la RDC.

De son côté, le commissaire provincial adjoint Kangulumba Kaykay a sollicité du gouvernement provincial plus des moyens nécessaires pouvant permettre à la police de continuer l’opération de traque de ces présumés assaillants.

Parmi les 15 présentés ce lundi, une personne vivant avec handicap au nom de Wamba Lubala Alias “Manzengele” est désigné comme “féticheur” de la bande. Son rôle est de préparer, de manière mystérieuse, des gris-gris qui permettent ces attaques. D’autres assaillants comme Mukoko, Ibala et deux autres sont même détenteurs des calibres et des machettes.

Toutes ces personnes ont été transférées au parquet général près la cour d’appel du Kwilu à la grande satisfaction de la population.

Pour rappel, il y a une semaine passée 37 autres présumés assaillants ont été arrêtés par les militaires de la 11e région militaire et ont été présentés aux autorités à l’Etat major des Fardc à Bandundu.

David Mayele/CONGOPROFOND.NET


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La Banque d’Ouganda réticente à intégrer les francs rwandais et congolais dans ses opérations de change

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La Banque d’Ouganda (BOU) a récemment clarifié sa position concernant l’absence de mises à jour régulières des taux de change pour le franc rwandais (RWF) et le franc congolais (CDF). Cette décision, qui soulève des questions dans la communauté financière régionale, repose sur un ensemble de facteurs économiques, réglementaires et pratiques.

Une stratégie axée sur la stabilité économique nationale

Kenneth Egesa, Directeur de la Communication à la BOU, a expliqué que cette approche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à préserver la stabilité économique de l’Ouganda tout en maintenant des relations régionales équilibrées. Selon lui, la volatilité historique du RWF et du CDF pourrait introduire des perturbations indésirables sur le marché ougandais si ces devises étaient régulièrement cotées.

Notre priorité est de garantir un environnement financier stable pour l’Ouganda,” a déclaré Egesa. “Fournir des mises à jour fréquentes sur des devises plus volatiles pourrait envoyer des signaux erronés au marché et potentiellement décourager les échanges et les investissements dans la région.”

Des considérations réglementaires et diplomatiques

La BOU doit également naviguer dans un paysage réglementaire complexe. Les relations économiques de l’Ouganda avec le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC) sont encadrées par des accords de coopération politique et économique. Dans ce contexte, la publication régulière de taux de change pour le RWF et le CDF pourrait être perçue comme une ingérence dans les politiques monétaires de ces pays.

Chaque pays a sa propre souveraineté monétaire,” a souligné Egesa. “Nous préférons laisser aux banques centrales du Rwanda et de la RDC la responsabilité de communiquer sur leurs propres devises.

Une demande limitée et des défis pratiques

La décision de la BOU reflète également la réalité du marché ougandais. Selon Egesa, l’intérêt pour le RWF et le CDF parmi les commerçants et investisseurs ougandais est limité comparé aux principales devises internationales. De plus, la collecte et l’analyse des données nécessaires pour fournir des taux de change précis pour ces devises représenteraient un coût difficilement justifiable au vu de leur impact économique relativement faible sur l’Ouganda.

Obtenir des données fiables sur ces devises peut s’avérer complexe en raison d’une activité de marché réduite et de normes de reporting variables,” a expliqué Egesa. “Nous ne voulons pas risquer de diffuser des informations potentiellement trompeuses qui pourraient nuire à la crédibilité de la banque centrale.”

Une approche pragmatique pour l’avenir

La position de la Banque d’Ouganda concernant le franc rwandais et le franc congolais reflète une approche pragmatique et stratégique. Tout en reconnaissant l’importance des relations économiques régionales, la BOU reste focalisée sur sa mission principale : assurer la stabilité économique de l’Ouganda et gérer efficacement les ressources du pays.

Cette politique pourrait évoluer à l’avenir si les conditions du marché ou les priorités économiques régionales venaient à changer. Pour l’heure, la BOU continue de se concentrer sur la gestion du taux de change du shilling ougandais par rapport aux principales devises mondiales, tout en surveillant de près les développements économiques dans la région des Grands Lacs.

Claudine N. I.


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