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Concert « Renversement stade des Martyrs »: Manda Chante soutient Fally Ipupa

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Connu pour son franc-parler, l’artiste musicien Manda Chante a appelé les Kinois à répondre présent au concert de son collègue Fally Ipupa annoncé ce 29 octobre au stade des Martyrs. C’était au cours de l’émission de chronique musicale « Sektion music » sur Digital Congo TV, animée ce dimanche 2 octobre par Naty Lokole. 

A l’en croire, en effet, il répondrait positivement à l’invitation de cet icône congolais de la musique si elle lui était lancée.  » Fally reste un grand musicien en Afrique. Je ne pourrai jamais dire non à son invitation s’il fait appel à moi. C’est son événement ce stade des Martyrs. Wenge a une histoire nationale, avec des ramifications partout dans les provinces. Fally Ipupa aussi a une longue carrière depuis Quartier latin jusqu’à ce jour avec des chansons à succès. Après le Shark club où il avait joué, aujourd’hui il va affronter ce grand temple sportif. Il mérite le soutien des Congolais ! », a-t-il martelé.

Pour lui, il n’y a pas de polémique à faire entre le concert de Wenge et celui de Fally.  » JB Mpiana, Werrason ont déjà démontré leurs forces dans ce stade. Aujourd’hui, c’est Fally Ipupa, il faut le soutenir… », a-t-il insisté, avant de rappeler que la RDC a connu des stars de la chanson comme Papa Wemba, d’heureuse memoire, qui sillonnait le monde entier pour défendre les couleurs du pays comme le fait à ce jour l’artiste Fally Ipupa.

Se refusant d’embarquer dans des polémiques stériles, l’héritier spirituel de feu Lutumba Simaro a déclaré tout haut soutenir son collègue artiste qui va faire la fierté de l’art d’Orphée ce 29 octobre 2022.

Tout en faisant noter que l’auteur de  » Science-fiction » avait déjà programmé son spectacle avant même celui de Wenge, Manda Chante invite aussi ceux qui se sentent capables d’emboîter le pas.  » Nous refusons simplement que ceux qui annoncent avec pompe des concerts puissent changer des dates de ces rendez-vous avec leurs publics pour des raisons non compréhensibles ! Fally le 29 octobre, Héritier Wata le 25 décembre, on apprend aussi que Adjani le 4 janvier, etc., nous leur souhaitons beaucoup de bonheur », a-t-il appuyé.

Confirmant le surnom de « Aigle » donné à Fally Ipupa, le président de Bana OK a juré qu’aucun sociétaire du Clan Wenge n’est contre l’événement du 29 octobre 2022.  » Fally n’a aucun problème avec ses aînés du Clan Wenge. Ce sont des courtisans qui cherchent à créer des animosités sans tête ni queue entre tous ces leaders ! », a-t-il révélé.

En guise de conclusion, le père d' »Hibrahim » s’est dit que Fally Ipupa n’a aucune intention de rivaliser avec Wenge, mais plutôt vise à rehausser la musique et l’art de la RDC.  » Ce pays a connu des artistes talentueux comme Grand Kalle Jeff, Franco Luambo, Tabu Ley, Papa Wemba, King Kester Emeneya, Espérant Kisangani, Reddy Amisi, etc., il ne faut pas blaguer avec notre art ! », s’est-il exclamé.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET


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Guerre du M23/Rwanda : Des milliers de personnes fuient les combats en direction de Goma et au-delà

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Les violents affrontements autour de la localité de Sake, dans l’est de la RDC, qui opposent l’armée congolaise, appuyée par ses alliés locaux, et le M23, soutenu par le Rwanda, poussent des milliers d’habitants de la région à fuir les combats. Si la plupart vont chercher refuge à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu situé à seulement une vingtaine de kilomètres de là, d’autres préfèrent aller au-delà et franchir la frontière avec le Rwanda. Reportage.

À Goma, en RDC, l’angoisse est palpable sur la route principale qui relie les quartiers de Ndosho et de Katindo. Des colonnes de déplacés circulent à pied, à moto ou en bus en direction du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Désespérées, Alice et Kanyere racontent leur calvaire. « Il y a de nombreuses détonations et des avions qui bombardent là d’où nous venons. Il y a aussi beaucoup de militaires sur la route. Tout le monde s’enfuit ! », confie la première. « Beaucoup de bombes explosent et les balles sifflent. Nous avons dû quitter les huttes de notre camp, témoigne la seconde, dépitée, avant de poursuivre : je n’ai pas de famille à Goma. Il faut que le gouvernement termine la guerre ! »

Âgé d’une trentaine d’années, Haguma Banga marche, lui, avec un matelas sur la tête. Après avoir fui Sake, il est toujours sans nouvelle de sa famille. « Je ne sais pas où sont ma femme et mes cinq enfants. Ce serait un miracle de les retrouver », se désole-t-il.

A l’hôpital CBCA Ndosho, le personnel soignant s’active pour recevoir les blessés qui affluent également en masse, comme Mariam Kashindi, 22 ans, qui a quitté Sake en urgence après avoir reçu un éclat d’obus dans le bras. « Nous avions commencé à fuir, nous étions devant le marché de Mubambiro quand ma fille a été touchée par une bombe dont les éclats m’ont atteint, raconte-t-elle avant de poursuivre : nous fuyons le M23. J’ai trois enfants. L’un a été blessé, quant à l’autre, je ne sais pas où il est ».

« Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup »
Un peu plus loin, Neema Jeannette pleure allongée sur un lit. Elle a été touchée par une explosion alors qu’elle se trouvait avec un groupe d’amies. « Une bombe est tombée sur nous. Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup. Moi, je suis la seule survivante. Je remercie le CICR de m’avoir prise en charge à l’hôpital », sanglote-t-elle.

Cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Nord-Kivu, Miriam Favier explique que l’établissement a été contraint d’activer ses quatre blocs opératoires en raison de l’afflux de blessés. « Depuis ce matin, plus de 70 patients sont déjà arrivés et ce n’est pas fini. C’est assez inquiétant », déplore-t-elle.

Si, à Goma, les autorités militaires comme la société civile appellent au calme, des écoles et plusieurs boutiques ont toutefois fermé leurs portes, tout comme l’Institut français, qui a décidé de suspendre temporairement ses activités. Les billets de tous les spectacles annulés seront intégralement remboursés, explique la structure dans un communiqué.

« Même ici, on vient d’entendre un obus tomber »

Anticipant une nouvelle dégradation de la situation sécuritaire, certains habitants ont, quant à eux, décidé de prendre les devants et sont passés au Rwanda voisin, où ils ont trouvé refuge dans la ville frontalière de Rubavu pour la plupart. « Mon mari habite ici, il m’a dit de le rejoindre pour fuir la panique qui s’empare de la ville de Goma », déclare ainsi Amina, une valise à la main et accompagnée de ses deux enfants.

Innocent, lui, a trouvé une chambre dans un hôtel. « Il y avait foule au niveau de la douane, c’était plein à craquer, rapporte-t-il. Alors, quand on a des enfants en bas âge, on ne va pas attendre la dernière minute pour partir, car on ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer, on n’est pas sur la ligne de front. Même ici, on vient d’entendre un obus tomber, alors imaginez : quand on est à Goma, c’est comme si l’explosion avait lieu dans la parcelle d’à côté. Voilà pourquoi on a décidé de partir » poursuit celui-ci.

Comme beaucoup d’autres habitants du chef-lieu du Nord-Kivu, Innocent prévoit de rester à Rubavu, le temps de voir comment évolue la situation, avec l’espoir de pouvoir rentrer chez lui le plus rapidement possible.

RFI


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