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Concert au stade des Martyrs : Félix Wazekwa promet d’offrir au public un spectacle digne de ce nom

L’artiste musicien Félix Wazekwa s’est prononcé, ce mercredi 09 Août, au cours d’une interview diffusée youtube, sur son concert prévu ce samedi 12 Août, au stade des Martyrs.
Sa priorité n’est pas de remplir ce stade mythique, mais de d’offrir un bon spectacle aux public face à qui il prestera.
« Je n’ai pas non plus l’ambition de remplir les 80.000 places. Ma seule préoccupation est d’offrir au public un spectacle digne de ce nom ». A-t-il déclaré.
Il a également précisé, que son concert débutera à partir de 15 heures. S’il y aura du retard, ce sera de 15 minutes.
Le monstre d’amour, Félix Wazekwa a aussi dévoilé quelques noms de ses invités, entre autres : Anado Kabika, Chichi, Glory Boys et Dauphin Bulamatari l’humouriste et maître de cérémonie (MC).
Biango Raïssa( stagiaire)/CONGOPROFOND.NET
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Affaire « Mutamba » : La justice congolaise se réveille, enfin, et gifle son propre ministre !

C’est une gifle institutionnelle, brutale et symbolique. En informant le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, que « la phase de l’instruction étant clôturée, sa récusation n’a plus d’effet », le Parquet général près la Cour de cassation lui signifie clairement qu’il ne peut ni ralentir, ni saboter la machine judiciaire. Même en tant que Garde des Sceaux !
Cette affaire de détournement des fonds destinés à la construction des prisons, aux allures de bras de fer entre le pouvoir judiciaire et l’un des piliers de l’Exécutif, révèle une chose essentielle : la Justice congolaise, souvent brocardée pour sa soumission au politique, ose-du moins en apparence-affirmer une once d’indépendance. Et ce n’est pas rien.
Constant Mutamba, connu pour son activisme, sa rhétorique de « rupture », et son zèle au service du régime Tshisekedi, croyait peut-être pouvoir manœuvrer dans un dossier où son nom ou son influence pourraient peser. En vain. Le ministère public lui rappelle que le temps des diversions est passé, que la procédure avance, et que la République ne saurait être prise en otage par un ministre, fût-il celui de la Justice.
Mais attention : derrière cet acte de fermeté, la méfiance reste de mise. Le système judiciaire congolais n’est pas encore guéri de ses vieux démons : instrumentalisation, règlements de comptes, et juges à la carte. La procédure en cours devra donc prouver qu’elle est animée par l’intérêt général, et non par une guerre de clans déguisée en croisade pour la vérité.
Quoi qu’il en soit, ce désaveu public infligé à Constant Mutamba entame son autorité, fragilise son image, et interroge sur la suite de sa mission au sein du gouvernement. Peut-on incarner la Justice quand on est soi-même rattrapé par elle ?
L’affaire ne fait que commencer.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET