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CHAN 2020 : Élimination des Léopards, Florent Ibenge et Ley Matampi sont-ils les vrais responsables ? (Tribune de Jolga Luvundisakio, Journaliste)
1. Ibenge
-Notre fameux coach Android aligne une équipe qui a mis presque 80% des sportifs avertis d’accord, mais d’habitude le gars a toujours sa touche particulière. Kalala Mayele placé sur les ailes(excentré) , chose qu’il n’a jamais tenté dans vita(son club) , au finish le pauvre joue presque 80% de minutes sans un bon centre ni non plus une bonne passe , moins encore un tir cadré sur un total de 3 matchs (zero but). Un handicap grave pour un 9 moderne. (14 tirs avec seulement 3 cadrés pour toute l’équipe, contre 9 et 4 cadrés pour les adversaires).
– Comme à l’accoutumée, les changements tardifs. Ya Flo dans ses habitudes ne fait jamais les changements à temps opportun. Au moment où Jérémie Mumbere auteur d’une bonne première mi-temps, présentait déjà des signes de fatigue , émoussé et essoufflé en seconde période ( avec le poids de l’âge) mais aussi impliqué sur le deuxième but encaissé par les léopards pouvait sortir depuis longtemps et mettre par un exemple un gars courageux, frais comme Ciel EBENGO , Ya Flo a préféré garder le vieux Mumbere jusqu’à la fin du match alors qu’il était complètement cuit.
– À quoi à servi BALEKE JEAN OTHOS dans ce match ? Loin de Nous l’idée de minimiser cette pépite congolaise qui monte en puissance et parti au Cameroun avec sur ses épaules, le titre de meilleur buteur du championnat national avec 9 réalisations ( championnat en cours) . Néanmoins, son changement n’avait sa raison d’être , surtout que ce jeune international n’a bénéficié d’aucune minute de jeu depuis le début de la compétition. Le faire entrer dans un match aussi compliqué que celui-là ( au regard du score ) était crucial pour sa jeune carrière. Pour preuve, son positionnement sur le terrain a énormément posé problème, donc, un baptême du feu raté.
Comme dit ci-haut, l’entrée d’Ebongo Ciel à la place de Mumbere pouvait faire l’affaire. Pourquoi ne pas laisser Beya et Kabangu sur l’aire de jeu?
2. Matampi
Dans un match pareil qui pouvait se jouer dans de petits détails, un gardien aussi expérimenté comme lui , ne pouvait pas commettre de telles erreurs. Sur le premier but encaissé, le gardien congolais devrait seulement sauter vu qu’il allait être protégé par l’arbitre. ( On ne touche pas un gardien dans les airs. Principe). Notre Ley pourtant l’un des héros du CHAN 2016 , était plus observateur, pensif au point de se demander s’il attendait une clémence des joueurs camerounais ou de l’arbitre.
Sur le second but des camerounais, il n’est pas seul responsable, mais le gardien des Léopards a plusieurs fois oublié de crier sur sa défense. Ses défenseurs l’ont empêchés à plusieurs reprises de voir le départ du ballon ( cfr le premier but des camerounais sur le corner). Bref, ses erreurs ont coûté une fortune à la République. Voilà le pays est éliminé dans une compétition réputée comme propriété privée des léopards.
3. COVID-19 a également sa part de responsabilité
Complots, 13 cas , 20 cas : ces choses ont aussi chamboulé le moral des congolais. À la veille du match aussi important que celui-là, surtout devant le pays organisateur , tous ces théâtres camerounais sur la santé des joueurs n’étaient pas une bonne aventure à vivre. Nous ne pouvons pas dire que l’élimination des Léopords vient de là mais , ce n’est pas une partie à négliger car, n’ayant seulement pas touché la RDC mais également montré une mauvaise image du football africain.
Visiblement, Ibenge a fait son temps, il a gagné ce qu’il pouvait gagner , il est temps de donner la chance aux autres techniciens tels que, Pamphile Mihayo, Guy Bukasa , Christopher Ouelembo , Dauda Lupembe , Bertin Maku j’en passe. Un coach de haut niveau ne peut pas gagner le CHAN , occuper une troisième place d’une CAN , disputer deux finales de ligue des champions après ne plus progresser . Cela prouve à suffisance que même la mise à jour ne tient plus…
Ainsi, la RDC a dit prématurément au revoir à ce CHAN 2020 bien que favori au départ. Rendez-vous prochainement
Jolga Luvundisakio, Journaliste Sportif
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Changement de la Constitution : Fayulu et Katumbi main dans la main pour déjouer le projet de F. Tshisekedi
Discrètement, les opposants politiques congolais, Martin Fayulu et Moïse Katumbi se sont rencontrés ce samedi 7 décembre à Genval, en Belgique.
Selon de nombreuses sources, cette rencontre entre les deux figures emblématiques de l’opposition congolaise s’inscrit dans le cadre de mise en place d’une coalition pour faire échec à l’initiative visant à changer la Constitution. Le seul moyen, selon l’opposition, de mettre fin au mandat de Félix Tshisekedi en 2028.
Si peu d’informations ont filtré sur le contenu exact de leur échange, des sources concordantes indiquent qu’ils ont formalisé leur rapprochement pour s’opposer à l’initiative politique de Félix Tshisekedi, liée à la révision/changement de la Constitution.
Cette rencontre a une valeur symbolique forte pour l’opposition congolaise, car c’est à Genval, dans la province brabant Wallon en Belgique, que s’était formé en juin 2016 le Rassemblement de l’opposition (Rassop), un front unifié destiné à faire face à l’ex-président Joseph Kabila. À l’époque, l’opposition accusait Kabila de vouloir contourner la Constitution pour briguer un troisième mandat.
Peu avant cette rencontre en Belgique, les secrétaires généraux de l’ECIDE de Martin Fayulu, d’Ensemble de Moïse Katumbi et du PPRD de Joseph Kabila, avaient signé en novembre dernier une déclaration commune rejetant catégoriquement toute initiative visant à modifier la Constitution. Un document qui a marqué un premier pas vers une coordination plus étroite entre ces forces politiques, qui voient dans le projet de révision constitutionnelle une tentative de prolonger le pouvoir de Félix Tshisekedi au-delà de 2028.
Il est important de signaler que les détails sur les discussions de ce tête-à-tête tenu ce samedi entre Fayulu et Katumbi, n’ont pas été publiquement dévoilés. Toutefois, il reste à retenir que les deux figures s’opposent catégoriquement au projet constitutionnel du président Tshisekedi est claire.
Cedrick Sadiki Mbala/CONGOPROFOND.NET
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