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CENI: les membres des Bureaux de vote et des Centres de compilation des Résultats en formation

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Corneille NANGAA YOBELUO, président de la CENI a lancé ce samedi 27 octobre 2018 au centre d’accueil Caritas Congo à Kinshasa/Gombe la formation des formateurs du niveau 1 de la cascade des formations des membres des Bureaux de vote et de Dépouillement (MBVD) ainsi que des Centres Locaux de Compilation des Résultats (CLCR). À en croire les organisateurs, c’est une cérémonie courte, mais d’importance capitale dans le cadre de la formation des agents opérationnels en prévision de l’organisation des scrutins combinés présidentiel, législatifs national et provincial du 23 décembre 2018.
À cet effet, il s’agit de la formation du niveau 1 des formateurs des formateurs des Membres des Bureaux de Vote et de Dépouillement (MBVD) et des Centres Locaux de Compilation des Résultats (CLCR).
Cette étape fait suite à l’atelier de trois jours, du 22 au 24 octobre 2018 à la Maison des élections, ayant abouti à l’harmonisation et à la validation des programmes et des procédures en vue du lancement de l’ensemble de la cascade de formation des MBVD et  CLCR.
A trois semaines du début de la campagne électorale et à 52 jours des élections, la Commission Electorale Nationale Indépendante compte former d’ici le 21 décembre 2018 près de 500 milles agents opérationnels.
Pour ce niveau 1, la formation de sept jours concerne 52 agents venus des secrétariats exécutifs provinciaux ; 44 cadres et procéduriers du secrétariat exécutif national ; 56 informaticiens ; 34 membres des cabinets ; 40 experts électoraux internationaux de la Division électorale de la MONUSCO, du PACEC/PNUD, de IFES de même que des experts de Miru systems ainsi que de la Société civile du domaine électoral comme la SYMOCEL, etc.
« De la qualité de votre formation dépend la suite de l’ensemble de la cascade de formation qui va se dérouler jusqu’au 21 décembre 2018. L’objectif est donc zéro déperdition. Il est attendu des formateurs de tenir compte des aspects andragogiques de la formation en insistant sur les exercices pratiques ». C’est en ces termes que le Rapporteur adjoint, le professeur Onésime KUKATULA FALASH a résumé l’attente de la Plénière de la CENI vis-à-vis des facilitateurs.
Le programme ambitieux de la formation envisage entre autres la maîtrise absolue des procédures de vote, la circulation et la gestion des bureaux de vote ; l’homogénéité dans le remplissage des fiches ; la maîtrise des procédures de comptage, la compilation et la transmission des résultats ; le monitoring des opérations et l’utilisation du logiciel dans le CLCR. Il sera particulièrement mis l’accent sur les aspects éthiques et déontologiques des agents électoraux.
Pour sa part, Corneille NANGAA YOBELUO a fait savoir que son  institution s’attèle à accomplir sans désemparer toutes les activités opérationnelles et techniques du calendrier électoral.  Une façon pour le président de la CENI d’inviter une fois de plus les bénéficiaires de la formation de faire fi des polémiques politiciennes pour se concentrer uniquement à la mise en œuvre des aspects techniques des élections.
Il faut noter qu’après cette formation du niveau 1 qui se tend du 27 octobre au 02 novembre 2018, et conformément au calendrier électoral de la CENI, les autres niveaux de formation se dérouleront comme suit :
– Du 10 au 16 novembre 2018 : formation dans les secrétariats exécutifs provinciaux des formateurs électoraux nationaux, chefs d’antennes, informaticiens des antennes et autres agents des secrétariats exécutifs provinciaux ;
– Du 22 au 28 novembre 2018 : formation dans les antennes des formateurs électoraux territoriaux ;
– DU 02 au 07 décembre 2018 : formation des chefs de centre de vote, techniciens de centre de vote et président de formation ;
– Du 17 au 21 décembre 2018 : formation des Membres des Bureaux de Vote et de Dépouillement et  des Centres Locaux de Compilation des Résultats.
Rappelons-le, la CENI envisage synchroniser cette cascade de formation avec le déploiement, jusqu’au 21 décembre 2018, des matériels électoraux. Pour Corneille NANGAA YOBELUO, le maître mot de la CENI reste donc la tenue des élections le 23 décembre 2018.
CONGOPROFOND.NET

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Guerre du M23/Rwanda : Des milliers de personnes fuient les combats en direction de Goma et au-delà

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Les violents affrontements autour de la localité de Sake, dans l’est de la RDC, qui opposent l’armée congolaise, appuyée par ses alliés locaux, et le M23, soutenu par le Rwanda, poussent des milliers d’habitants de la région à fuir les combats. Si la plupart vont chercher refuge à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu situé à seulement une vingtaine de kilomètres de là, d’autres préfèrent aller au-delà et franchir la frontière avec le Rwanda. Reportage.

À Goma, en RDC, l’angoisse est palpable sur la route principale qui relie les quartiers de Ndosho et de Katindo. Des colonnes de déplacés circulent à pied, à moto ou en bus en direction du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Désespérées, Alice et Kanyere racontent leur calvaire. « Il y a de nombreuses détonations et des avions qui bombardent là d’où nous venons. Il y a aussi beaucoup de militaires sur la route. Tout le monde s’enfuit ! », confie la première. « Beaucoup de bombes explosent et les balles sifflent. Nous avons dû quitter les huttes de notre camp, témoigne la seconde, dépitée, avant de poursuivre : je n’ai pas de famille à Goma. Il faut que le gouvernement termine la guerre ! »

Âgé d’une trentaine d’années, Haguma Banga marche, lui, avec un matelas sur la tête. Après avoir fui Sake, il est toujours sans nouvelle de sa famille. « Je ne sais pas où sont ma femme et mes cinq enfants. Ce serait un miracle de les retrouver », se désole-t-il.

A l’hôpital CBCA Ndosho, le personnel soignant s’active pour recevoir les blessés qui affluent également en masse, comme Mariam Kashindi, 22 ans, qui a quitté Sake en urgence après avoir reçu un éclat d’obus dans le bras. « Nous avions commencé à fuir, nous étions devant le marché de Mubambiro quand ma fille a été touchée par une bombe dont les éclats m’ont atteint, raconte-t-elle avant de poursuivre : nous fuyons le M23. J’ai trois enfants. L’un a été blessé, quant à l’autre, je ne sais pas où il est ».

« Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup »
Un peu plus loin, Neema Jeannette pleure allongée sur un lit. Elle a été touchée par une explosion alors qu’elle se trouvait avec un groupe d’amies. « Une bombe est tombée sur nous. Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup. Moi, je suis la seule survivante. Je remercie le CICR de m’avoir prise en charge à l’hôpital », sanglote-t-elle.

Cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Nord-Kivu, Miriam Favier explique que l’établissement a été contraint d’activer ses quatre blocs opératoires en raison de l’afflux de blessés. « Depuis ce matin, plus de 70 patients sont déjà arrivés et ce n’est pas fini. C’est assez inquiétant », déplore-t-elle.

Si, à Goma, les autorités militaires comme la société civile appellent au calme, des écoles et plusieurs boutiques ont toutefois fermé leurs portes, tout comme l’Institut français, qui a décidé de suspendre temporairement ses activités. Les billets de tous les spectacles annulés seront intégralement remboursés, explique la structure dans un communiqué.

« Même ici, on vient d’entendre un obus tomber »

Anticipant une nouvelle dégradation de la situation sécuritaire, certains habitants ont, quant à eux, décidé de prendre les devants et sont passés au Rwanda voisin, où ils ont trouvé refuge dans la ville frontalière de Rubavu pour la plupart. « Mon mari habite ici, il m’a dit de le rejoindre pour fuir la panique qui s’empare de la ville de Goma », déclare ainsi Amina, une valise à la main et accompagnée de ses deux enfants.

Innocent, lui, a trouvé une chambre dans un hôtel. « Il y avait foule au niveau de la douane, c’était plein à craquer, rapporte-t-il. Alors, quand on a des enfants en bas âge, on ne va pas attendre la dernière minute pour partir, car on ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer, on n’est pas sur la ligne de front. Même ici, on vient d’entendre un obus tomber, alors imaginez : quand on est à Goma, c’est comme si l’explosion avait lieu dans la parcelle d’à côté. Voilà pourquoi on a décidé de partir » poursuit celui-ci.

Comme beaucoup d’autres habitants du chef-lieu du Nord-Kivu, Innocent prévoit de rester à Rubavu, le temps de voir comment évolue la situation, avec l’espoir de pouvoir rentrer chez lui le plus rapidement possible.

RFI


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