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CENI-CP 21: une commission technique mise en place pour examiner les questions qui fâchent

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Assurer l’accès à l’information électorale fiable à tous les 21 candidats à l’élection présidentielle était l’un des objectifs de cette première rencontre entre la CENI et les candidats ‘’Président de la République », ce jeudi 4 octobre 2018 au siège de la Centrale électorale à Kinshasa/Gombe.

Cette prise de contact s’est ouverte par une présentation succincte de l’état des lieux du processus électoral en cours en République Démocratique du Congo par Corneille Nangaa, président de la CENI.  » Du fait de nos responsabilités respectives, nous sommes invités à  prendre toute la mesure de l’enjeu électoral et la crédibilité des élections dépend de l’implication effective de tous », a-t-il indiqué d’entrée de jeu.

Après près de 5 heures de discussions avec l’ensemble des membres de l’Assemblée plénière de la CENI, les principaux candidats de l’opposition se sont dits « insatisfaits de la rencontre ».

Dans une déclaration signée par Vital Kamerhe, Freddy Matungulu, Martin Fayulu et Jacquemin Shabani qui a représenté Félix Tshisekedi, ils ont fait savoir que la CENI n’a pas convenablement répondu aux attentes de leurs préoccupations, notamment sur l’usage ou non de la machine à voter et la radiation du fichier des électeurs sans empreinte.

Ces candidats opposants considèrent la CENI comme responsable en cas  de la non-tenue des élections cette année.

« Convoquer en toute urgence un cadre de concertations entre parties prenantes au processus électoral en cours pour des discussions en profondeur de toutes ces préoccupations ; respecter son propre calendrier électoral pour la tenue effective des élections à la date du 23 décembre 2018 et porter seule la responsabilité en cas de non-tenue des élections libres, transparentes, inclusives, crédibles et apaisées le 23 décembre 2018 et du vide qui se constatera au niveau des institutions de la République » ont-ils déclaré.

Notons, toutefois, que la CENI et les candidats présidents se sont mis d’accord sur la mise en place d’une commission technique pour examiner certaines questions techniques liées au processus électoral, a affirmé Corneille Nangaa, président de la CENI.

Rappelons-le, les 6 préoccupations de l’opposition à la commission électorale nationale indépendante sont:

 

•La machine à voter

•Le nettoyage du fichier électoral ;

•Le financement du processus

•La logistique, la sécurisation

•Les zones insécurisées (Kivu,Ituri, Kasaï)

•Remplacement délégué UDPS.

Sauf changement des dernières minutes, une autre rencontre est prévue le mercredi prochain entre la centrale électorale et les candidats présidents de la république.

MMC/Congoprofond.net


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À la Une

Mort d’une étudiante à l’IBTP/Butembo :  Vive polémique sur les dérapages d’une bleusaille à l’université 

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L’étudiante Kyakikimwa Kandolani Suzanne, nouvellement inscrite en préparatoire à l’Institut de Bâtiment et des Travaux Publics (IBTP-Butembo), au Nord-Kivu, dans l’Est de la RD Congo, vient de mourir, dans la nuit du vendredi 14 à ce samedi 15 février 2025 dans une structure sanitaire suite à « une courte maladie », selon un communiqué nécrologique de la direction générale de cette institution, parvenue à la rédaction de CONGOPROFOND.NET.

Les informations recueillies auprès de son chef de promotion, de ses camarades, du comité estudiantin et de son médecin traitant, renseignent que la défunte Suzanne, naturellement de santé fragile, est morte à la suite d’une courte maladie, précise le communiqué nécrologique signé par la Directrice Générale de cette institution d’État, le professeur Riziki Lufungula Agnès.

Cette version semble corroborer avec celle du président du comité des étudiants de l’IBTP-Butembo qui témoigne des malaises que la défunte auraient connus. « Et d’ailleurs, elle suivait les soins ambulatoires dans une structure sanitaire locale. Ceux qui parlent des coups qu’elle a reçus de la part des autres étudiants, propagent des fausses rumeurs qui visent à ternir l’image de l’IBTP-Butembo », a déclaré Mayani Menga Victoire.

Une version balayée d’un revers de la main par le président de l’Association des étudiants et élèves ressortissants d’Oïcha et environs (AEROE), dont la fille était membre. Pour lui, la demoiselle aurait succombé suite aux blessures de bleusailles subies de la part des autres étudiants de cette institution.

Prince Musavuli indique que son membre était en bonne santé et elle n’a jamais été fragile. « Notre sœur aurait été tabassée à travers la pratique de bleusailles, selon les premières personnes qui ont été présentes. Nous connaissons notre sœur, nous vivons avec elle, sa santé n’a jamais été fragile comme c’est dit dans le communiqué de l’IBTP », a-t-il regretté.

Prince Musavuli condamne fermement cette mort et réclame qu’une enquête soit diligentée pour déterminer les vraies circonstances de la mort de l’étudiante Kyakimwa Kandolani Suzanne, afin que justice lui soit faite.

Il convient de noter que cette institution est mal réputée dans la contrée pour ses pratiques agressives de bleusailles, déjà interdites par le ministère de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU).

Pour rappel, il y a peu, l’IBTP-Butembo a réouvert ses portes après plusieurs mois de suspension des activités académiques par le ministère de tutelle. Le personnel administratif avait récusé certains membres du comité de gestion dont l’ancien Directeur général à l’époque. Il lui est reproché la mégestion.

Dalmond Ndungo/CONGOPROFOND.NET


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