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Actualité

CEA/CAPC : Les éditeurs en ligne et blogueurs de l’Afrique francophone spécialisés dans le commerce et le développement s’approprient la ZLECAf à Dakar (Sénégal)

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Depuis le 1er janvier 2021, les pays africains ont officiellement commencé des échanges dans le cadre de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), qui représente un marché de 1,2 milliard de consommateurs et un PIB combiné d’environ 3 000 milliards de dollars américains pour les 54 États membres de l’Union africaine.

La ZLECAf est aujourd’hui la deuxième plus vaste zone de libre-échange à voir le jour depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce, après le Partenariat régional économique global en Asie et dans le Pacifique.

Les économistes affirment que cette zone commerciale africaine pourrait aider des dizaines de millions de personnes à sortir de la pauvreté au cours des quinze prochaines années.

Pour améliorer une meilleure sensibilisation sur la mise en œuvre de la Zlecaf, le Centre africain pour la politique commerciale (CAPC) de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) organise du 7 au 9 septembre 2022 à Dakar (Sénégal), une formation à l’intention des éditeurs francophones africains en ligne et des blogueurs spécialisés dans le commerce et le développement.

Trois objectifs spécifiques sous-tendent la rencontre de Dakar à savoir, Affiner les connaissances et compétences des journalistes sur l’établissement de rapports sur la ZLECAf et les impacts au niveau local; Outiller les journalistes avec des connaissances et compétences spécialisées grâce aux produits de savoir les plus récents de la CEA afin qu’ils puissent suivre la ZLECAf et communiquer à son sujet dans leur communauté, pays et/ou région; et enfin, développer les stratégies et compagnes de commercialisation sur les réseaux sociaux sur la ZLECAf.

En mettant en place la ZLECAf, les avantages visés sont, d’augmenter les échanges intra-africains de 15% à 30%, de lancer une veritable industrialisation de l’Afrique.

« Les dirigeants africains ont fait un pas de géant pour le développement du continent, signalant que les idéaux du traité d’Abuja sur la Communauté économique africaine seront désormais réalisés. La ZLECAf a le potentiel de générer une série d’avantages en soutenant la création d’échanges commerciaux, la transformation structurelle, l’emploi productif et la réduction de la pauvreté. Bref d’assurer une intégration économique et une prospérité du continent », a déclaré Adeyinka Adeyem, Conseiller principal du Centre Africain pour les Politiques commerciales (CAPC).

Quatre communications sont inscrites à l’agenda de la première journée suivies des échanges, des clarifications, des questions et réponses. De la Communication, journalisme et développement humain, quels enjeux pour la stimulation de la croissance économique dans les productions médiatiques présentée par Dr Ouoba Compaoré ; l’Etat de la mise en œuvre de la ZLECAf par Mme Mahlet Girma ; le Projet conjoint EIF-ECA-IFC en appui à la ZLECAf en Afrique de l’Ouest, par Tahirou Gouro, Responsable de la Communication au Bureau sous-régional de la CEA en Afrique de l’Ouest et enfin, les défis de la communication sur la ZLECAf : voir la forêt et les arbres en même temps. Intégrité des données, des informations erronées, désinformation et clarification par M. Bunmi Makinwa.

A travers cette formation, il s’agit de soutenir l’élaboration d’articles novateurs, qui seront publiés par l’intermédiaire de leurs réseaux existants et/ou nouveaux; promouvoir la collaboration entre les éditeurs en ligne et les blogueurs dans différents pays africains; et déchiffrer le rôle des éditeurs en ligne lorsqu’ils traitent de questions commerciales et aborder les problèmes liés aux récits des médias afin de fournir un meilleur contexte, ce qui confère de la crédibilité et de la profondeur aux articles qui en résultent.

Il faut rappeler jusqu’à fin juillet 2022, 43 pays disposent de leur instrument de ratification de zlecaf ; 11 pays ont signé mais n’ont pas encore ratifié la zlecaf, Erythrée est le seul pays qui n’a ni signé, ni ratifié la zlecaf ; 7 pays sont sélectionnés pour la phase pilote de la Zlecaf.

Gadah Joseph/HORIZON-NEWS.NET(TOGO)


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Politique

Les frères Nangaa et les hangars de la CENI : Symboles d’une ambition démesurée dans le Haut-Uélé

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Dans la province du Haut-Uélé, les frères Nangaa, connus pour leur implication dans le business des hangars initialement destinés à être les entrepôts de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), ont involontairement érigé un symbole de l’ambition démesurée et des excès qui accompagnent parfois certains hommes qui viennent en politique pour faire les affaires en RD Congo.

Ces hangars, initialement prévus pour servir de simples entrepôts logistiques, se sont transformés en bureau de perception des péages ou autres qui payent leur loyer au Gouverneur sortant, dépassant de loin les besoins fonctionnels de la CENI. Leur construction ostentatoire et leur taille imposante ont rapidement attiré l’attention, faisant naître des questions sur l’utilisation efficace des ressources publiques à des fins privés et l’éthique entourant de tels projets.

Les frères Nangaa, par leur implication centrale dans ce projet, sont devenus des figures controversées, suscitant à la fois admiration et critique. Leur nom est désormais associé à cette structure imposante, devenue le symbole de l’excès et de l’ambition non maîtrisée à Isiro et dans les 6 autres territoires dans la province du Haut-Uélé.

Alors que ces hangars pourraient être perçus comme un signe de modernité et de progrès, ils soulèvent également des interrogations sur la transparence, la responsabilité et la bonne gouvernance. Ils mettent en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés de nombreux projets d’infrastructure en RDC, où la frontière entre ambition légitime, enrichissement illicite et gaspillage semble parfois floue.

Les hangars des frères Nangaa servent de rappel puissant des enjeux entourant le développement et la gouvernance dans le pays, invitant à une réflexion plus profonde sur la manière dont les ressources publiques sont utilisées et sur la nécessité d’une gestion responsable et transparente des projets, pour le bien-être de tous les citoyens du Haut-Uélé et au-delà.

TEDDY MFITU

Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR


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